18/10/2016
Les chaussures
On en trouve à des prix de plus en plus abordables.. Normalement, ce terme convient au produit qui se caractérise par un bon rapport qualité/prix. Néanmoins, si vous souhaitez acheter des chaussures à 25 Euros, ce sera à vos risques et périls. Les marques de distribution (même les grandes, jadis honorables) savent bien que le consommateur a appris, entre temps, que ce qui est bon marché ne peut aucunement être un gage de qualité (on ne peut avoir les deux, la qualité et le prix, c’est de l’économie basique) et alors, elles affichent quotidiennement.. des soldes.
Je vois donc sur la boîte que le prix initial de la chaussure était 55 euros, et j’ai la chance de la trouver à 50% de réduction. Je fais confiance automatiquement. Cela veut dire que c’est une chaussure plutôt correcte. Alors, qu’en fait, pas du tout. Mais, comme je me trouve dans un grand magasin de chaussures bien connu, par réflexe, je me renseigne auprès de la vendeuse sur le pays de fabrication : le Vietnam. J’hésite, car j’espérais que c’était le Portugal, l’Espagne.. Finalement, je me dis que ce n’est pas la Chine (bien qu’il y ait Chine et Chine, paraît-il) et je sors ma carte bancaire. Le lendemain je retourne avec les jolis escarpins dans leur emballage d’origine, et je fais voir au responsable comment se présente la semelle intérieure, après exactement deux heures de marche: comme du papier déchiré.. Il rougit, prend un air étonné de circonstance (« un défaut de fabrication, très rare.. », « vous êtes la première »), mais il crédite ma carte tout de suite.. Non, ce n’est pas rare. Les marques auxquelles je faisais confiance il y a dix-quinze ans sont maintenant des groupes financiers..Ils n'ont plus rien à voir avec la chaussure, en tant que telle..J’entre dans une autre boutique et je choisis des escarpins fabriqués en Allemagne, à 75 Euros.. Une très bonne qualité, cette fois-ci.
Petite recherche dans les Archives de ce blog avec les mots-clés « business et pauvreté»:
« Making money » -2012 ;
« C’est comme ça que je t’aime… » -2012 ;
« Faut-il tuer les pauvres ? »-2013 ;
« La justesse, la justice » -2013
17:45 Publié dans Actualités, Emploi, Enjeux, information, RO-EU-USA/Coopération | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chausssures, distribution, marques, business | Facebook | | Imprimer
01/10/2016
La propagande, toujours..
Rappelons les événements, dans leur ordre chronologique. La Roumanie n’arrive toujours pas à réunir la modeste somme de 11 millions d’Euros afin de récupérer l’œuvre de Constantin Brancusi, « Cumintenia Pamantului ». La somme est modeste, si l’on pense aux centaines de millions d’Euros de fonds européens détournés au fil des années, ou bien au top des milliardaires autochtones. Alors, la Roumanie fait appel à tous ses citoyens, à leur patriotisme, à leur sensibilité culturelle, et met un compte en ligne et des numéros de téléphone pour recevoir des SMS taxés.. Ce qui donne à peine environ 800.000 euros. Mais voilà que, dans la foulée, l’Ambassade de Russie à Bucarest entend participer et envoie 100 (cent) Euros. Vous direz que c’est symbolique. Non, pas tout-à-fait. Elle concocte pour l’occasion un vidéo clip d’une minute qui dit que la Russie a toujours aidé la Roumanie à construire son histoire et sa culture.. Un certain nombre de Roumains ont vu rouge, exactement la couleur du vidéo clip, ils se sont mobilisés via Facebook pour faire don d’un centime à l’Ambassade et ont manifesté devant ses portes.
Observons aussi qu’en ce moment le monde a l’air plutôt dérouté, disons-le ainsi, devant les actions interventionnistes de la Russie ici ou là.. Et la diplomatie montre ses limites. Je viens de lire un texte récent qui résume la manière russe… Le voici, dans ma version.
07:25 Publié dans Actualités, Enjeux, Evénement, information, Presse, RO-EU-USA/Coopération, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, brancusi, russie, histoire, seconde guerre, propagande | Facebook | | Imprimer
15/09/2016
Intérêt
(Photo Nice: Nouvelle étape sur le chantier du tramway square Durandy)
Dans le cadre du programme européen Competitiveness for Entreprises and Small and Medium Enterprises –COSME, voici un Appel à expression d’intérêt publié le 7 septembre dernier, délai le 25 octobre 2016: « ERASMUS for Young Entrepreneurs –support office ». Les précisions concernant la participation, l’exclusion, la sélection se trouvent dans le document PDF qui peut être ouvert ICI. CEFRO est intéressée et s’est inscrite..
Update 20: http://www.cefro.pro/archive/2016/09/20/annonce-5850281.h...
18:01 Publié dans Emploi, Enjeux, information, RO-EU-USA/Coopération, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : programme eu, cosme, pme, compétitivité | Facebook | | Imprimer
01/09/2016
Totalitarismes
Je n’ai pas connu le nazisme, j’ai connu le communisme, et je ne veux pas connaître l’islamisme dans sa variante européenne, c’est-à-dire la lecture à l’envers de ce que l’Occident définit comme droits et libertés. A mon retour des Etats-Unis à Nice, il y a un mois, deux semaines après l’attentat sur la Promenade des Anglais, j’ai essayé de gérer mes émotions en appliquant les conclusions d’une recherche sur les processus de la personnalité et les différences individuelles. Les auteurs, deux chercheurs des universités californiennes Berkeley et Stanford observent que les individus régulent leurs émotions de nombreuses manières, et que finalement, il existe deux stratégies communément utilisées: la réévaluation (changer la façon dont une personne pense à un événement susceptible de déclencher une émotion), et la suppression (changer la façon dont une personne répond, par son comportement, à un événement susceptible de déclencher une émotion). Ils montrent que la réévaluation est un moyen plus sain, pour ses conséquences émotionnelles à court-terme, que la suppression. La réévaluation dans la régulation des émotions est associée à des modèles plus sains de l’affect, du fonctionnement social et du bien-être, que le choix de la suppression. L’âge adulte permettrait aussi une meilleure régulation des émotions (on devient plus résilient avec l’âge, disent les partisans de la résilience).
Alors, pour faire diminuer mon sentiment de profonde tristesse de ne plus savoir où était mon cœur ou ma maison (Home is there your heart is), j’ai consacré deux heures à la lecture d’un récent ouvrage qui m'avait été offert avant de partir en vacances: L’étrange histoire du communisme roumain (et ses malheureuses conséquences). Ce que je lisais n’était pas une révélation, bien entendu, mais cette analyse avec un recul de 25 ans, et surtout l’explication d’un mécanisme perfide et insidieux, ont eu un effet apaisant. Tous les totalitarismes mettent en marche le même type d’emprise, qui a les caractéristiques d’une secte géante. Le lendemain de la Seconde guerre, en quittant l’Axe, la Roumanie n’était en rien préparée à devenir ce qu’elle allait devenir- le pays où le communisme soviétique a eu l’effet le plus dévastateur. Voici plus loin quelques extraits, dans ma version.
13:51 Publié dans Actualités, Enjeux, Evénement, information, Livre, RO-EU-USA/Coopération, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livre, communisme, totalitarismes | Facebook | | Imprimer