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31/07/2015

25 ans

nice,1990,voyage,roumanie,vacances,sighisoaranice,1990,voyage,roumanie,vacances,sighisoara(Photos: Sighisoara, Roumanie- La maison où est né Vlad Tepes/Dracul; Une pension)

 

Il y a 25 ans, jour pour jour, j'arrivais à Nice, à l'Université internationale d'été. Ce matin, j'ai entendu à la radio une expression qui allait bien avec le film de ma vie: "manger avec le diable et payer l'addition". Sauf que normalement, c'est à lui de la payer, s'il est fair-play. Enfin, ce n'est pas fini, il n'a pas dit son dernier mot, ça sera peut-être la révélation.

L'année dernière, j'écrivais cette note pour la même occasion. Aujourd'hui, puisque c'est un chiffre qui marque un quart de siècle, et que je reviens des vacances passées en Roumanie, exactement au pays de Dracula, je vais choisir la version roumaine de ma chanson fétiche, qui m'a toujours fait un clin d'oeil, de temps à autre. A Sighisoara, accoudée à la fenêtre de la jolie pension Casa barocaje suis restée presque toute la nuit à contempler la tour éclairée au loin, dans un silence absolu, et à essayer de percevoir le fil qui traversait les siècles. Je revenais avec ma petite-fille qui a beaucoup aimé le pays de son papa (Rowen Valentina a huit ans, tout est nouveau pour elle). J'ai eu en permanence le sentiment d'être une touriste qui parlait couramment la langue des lieux, mais c'est à peu près tout.. 

 Donc, Marinahttps://youtu.be/8zU3EHVbZtQ ("Care-o fi pricina/Lumea asta-i mare/Dar tu n-ai asemanare/ O, nu, nu, ...")

01/06/2015

Vous avez dit assainissement?

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(Mes photos: les cactus en mai) 

Comme beaucoup de gens, j’ai suivi la dernière affaire de corruption planétaire, celle concernant la FIFA. Sa couverture médiatique elle-même disait quelque chose sur la position des pays par rapport à une histoire dont on ignorait tout, en sachant tout, depuis des années (enfin, depuis que le monde existe et qu’il fonctionne comme ça, si l’on écoute les responsables africains, qui considèrent que ce n’est que la normalité des choses…). Les démocraties des valeurs morales et éthiques ont été scandalisées, les démocraties des élections libres pas vraiment, et elles ont défendu le président de la FIFA, qui, à presque 80 ans, a été réélu pour un cinquième mandat. J’ai trouvé cette affaire purement incroyable, à vous dégoûter de l’humanité et de ses (faux) principes. J’ai laissé un commentaire quelque part, pour dire que nul n’est à l’abri d’un AVC, Monsieur Blatter non plus. Et j’ai écrit pour cefro.pro une note qui finit avec un extrait d’Epictète : il ne faut pas s’émouvoir de ce qui ne dépend pas de nous. C’est la sagesse des Stoïciens. On peut l’appliquer à l’individu, sans doute, mais pour améliorer la société, c’est par la révolte juste qu’il faudrait passer, nous ont appris les siècles. Le problème, c’est que nous vivons dans une société faite d’une multitude de réseaux d’intérêts, et dont le principe de fonctionnement est le donnant-donnant, le compromis, les valeurs n’étant que de simples abstractions, autrement dit, elles sont là pour que l’on puisse défiler avec. Elles sont d'ailleurs toujours très décoratives à afficher, et les décideurs, les responsables, les technocrates qui détiennent le pouvoir ne s’en privent pas. 

Je continue à penser que notre monde n’a qu’une seule et unique maladie grave, mais qui déclenche une infinité d’effets secondaires - c’est la corruptionNationale, internationale, à petite échelle, à grande échelle, elle est responsable de la guerre, de la famine, de l’ignorance, du trafic humain, de la maladie, de la pauvreté, du désastre de la planète. Corruption, dégradation, altération, pourrissement. L’affaire de la FIFA (comme tant d’autres, mais c’est la dernière en date dévoilée, et de cette ampleur) montre qu’il n’y a plus personne à réussir effectivement un assainissement. 

06/05/2015

Le Bonheur selon l'OCDE

ocde,bonheur,études,pays riches,roumanie,anticorruption,cefro(Mes photos: Nice, la Promenade du Paillon
 
Oui, comme un nouvel Evangile, mais infiniment préférable..
Le bonheur, le bien-être, le "vivre mieux" font l'objet, ces dernières années, d'études et de statistiques. L'indice mondial du bonheur, ou le bonheur national brut donnent la mesure du développement des pays, et si nous voulons nous faire une idée, nous n'avons qu'à consulter le site de l'OCDE. Un livre paru l'année dernière,"Heureux comme un Danois", dont l'auteur est une expatriée danoise en France, nous présente les paramètres de ce bonheur: la confiance, l'éducation, l'autonomie, l'égalité des chances, le réalisme, la solidarité, l'équilibre famille/travail, la relation avec l'argent, la modestie, l'égalité hommes-femmes. Dans cette infographie animée nous pouvons voir le rang qu'occupent les pays riches (34) selon l'indicateur du bien-être: l'Australie 1/34, le Canada 2/34, la Suède 3/34, la Norvège 5/35, le Danemark 6/34, les Etats-Unis 7/34..., mais aussi la République Tchèque 23/34, la Pologne 25/34, la Hongrie 29/34.
Bien évidemment, la Roumanie et la Bulgarie n'entrent dans aucune statistique sur ce sujet. 
 
Une récente étude menée à Max Planck University College London Centre for Computational Psychiatry and Ageing Research vient de mettre en équation mathématique la prédiction du bonheur. Les chercheurs sur le bien-être sont d'accord sur les différentes variables liées au bonheur, mais ils n'arrivent toujours pas à comprendre comment les événements quotidiens se combinent pour influencer notre état d'esprit à chaque instant. Affirmer que le bonheur c'est lorsque des bonnes choses nous arrivent, ce n'est pas tout à fait exact. D'où cette étude sur le lien entre les récompenses et le bonheur, et une conclusion: le bonheur ne dépend pas de la façon dont les choses se présentent, mais si elles sont meilleures ou pires que nous avons prévu. Donc, notre horizon d'attente, en quelque sorte..Voici l'équation, très chic.
 
Il existe de nombreux pays dans le monde où le problème du bonheur et du bien-être ne préoccupe pas spécialement les dirigeants ou la population, je veux dire en termes de stratégie nationale cohérente, d'objectifs politiques visant le développement sous ses formes fondamentales: éducation, santé, anti-corruption. Il y a des sociétés où les religions et les traditions suffisent, et tiennent lieu de toute autre chose. Nous savons bien que nous rencontrons sur la même planète des modes de vie et de pensée figés dans des modèles très éloignés. Comme nous pouvons également rencontrer des sociétés hybrides, où ces modèles coexistent avec les constructions les plus mégalo. Pour ma part, si, par l'absurde, on m'offrait un voyage à Dubaï, par exemple, je refuserais, puisque je n'éprouve le moindre désir de voir en réalité des constructions et du luxe à vous couper le souffle, je serais terriblement angoissée par le contraste et la disharmonie de profondeur..
 
En ce moment, la Roumanie est occupée avec l'évasion fiscale, la grande et la petite, mais plutôt la petite (la vieille dame qui vend des orties sans autorisation, les petits commerçants..). C'est le yo-yo des régimes amaigrissants. L'ex-président écrit sur sa page Facebook que depuis six mois (c'est-à-dire, après l'élection présidentielle), "en Roumanie tout le monde fait des descentes": la Direction nationale anti-corruption (DNA), la Direction de la lutte contre le crime organisé sur le territoire (DIICOT), la police et la gendarmerie, toutes descendent avec des flics au visage masqué et des dizaines de caméras, l'Agence nationale pour l'administration fiscale (ANAF) descend chez les petits commerçants avec des voitures en colonne et accompagnée par des caméras, les ministres descendent dans les grands magasins accompagnés par les caméras.. "Et tout ce monde interprète la loi au cas par cas", écrit l'ex-président. Ce n'est pas totalement faux, en tout cas, le spectacle donne cette impression. Un député compare les agents de l'ANAF aux précepteurs de jadis qui entraient dans la cour du paysan pour lui confisquer l'unique bête. Pendant ce temps, dit-il, les multinationales et les grandes compagnies présentes en Roumanie pratiquent la grande évasion: elles embauchent à travers des offshores pour ne pas payer les assurances, ce qui revient à frauder l'Etat et les employés à la fois. Quant à la presse, en règle générale elle salue le nouveau rouleau compresseur anti-fraude. C'est comme ça, quand on devient obèse, on se voit contraint d'adopter un régime drastique. 
Que la Roumanie continue à rester le pays des extrêmes, cela ne date pas d'aujourd'hui, ni d'hier..Un historien roumain contemporain montre dans son livre comment le présent s'explique par le passé. Les choses étant ainsi, je me demande ce que donneraient, en ce qui la concerne, les variables et les indices qui mesurent le bonheur et le bien-être. A ma connaissance, aucune étude roumaine n'existe là-dessus, et l'OCDE, "le club des pays riches" comme la qualifie le site Alternatives Economiques, n'a pas l'intention de se pencher sur ces coins reculés de l'UE. 
 
A propos, voici un souvenir attendrissant, amusant ou révoltant, d'il y a 11 ans.. Parmi ces personnes, certaines doivent être à la retraite, peut-être décédées.. C'est ce qui fait penser à la variable TEMPS..Evolution à noter, tout de même: je ne me bats plus pour TORR (qui existe sans être active, et ne le sera vraisemblablement jamais, vu que la ville de Galati se meurt, faute d'infrastructure et de projets), mais pour CEFRO, qui vit quand même à Nice. Il faudrait, peut-être, que je mette dans l'équation du bonheur mes choix risqués, mes attentes associées, mes récompenses, mes résultats, pour obtenir une réponse scientifique qui me console. Mais, comme je n'ai jamais été douée pour les maths..
 
N.B Ce blog contient beaucoup de notes sur l'inépuisable sujet de la corruption, le plus souvent à propos de la Roumanie, bien entendu, mais pas seulement. J'en ai trouvé deux de..2005, pour mémoire: "Des degrés..."  et "Mehr Licht!"
 
P.-S. Mon compte Facebook, visible à partir de A proposn'a pas augmenté son nombre d'amis, 57 à ce jour, dont quelques uns disparus, mais les comptes restent..Je ne publie plus là les notes du blog, je préfère partager des articles que je trouve intéressants, laisser des commentaires, et surtout m'assurer que tout va bien pour "la petite famille", une fois qu'elle signale sa présence en ligne. Les réseaux sociaux, ça doit servir à ce que vous voulez que ça serve.. 

20/04/2015

Cet esprit américain..

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(Mes photos: au Forum Ecobiz, Nice)

 

Non, je ne suis pas contre le TTIP  -le Traité de libre échange transatlantique censé favoriser les exportations européennes, relancer l'économie, créer de l'emploi, en supprimant certains droits de douane et en facilitant les règlements administratifs. L'incapacité de l'UE à gérer le problème de la migration mise à part, j'essaye d'être confiante dans les négociations avec les US. Oui, c'est honteux de ne pas trouver une solution digne de notre époque pour le drame qui se joue chaque jour en Méditerranée. Quant au TTIP, il vient de mobiliser contre lui des milliers de personnes plus ou moins informées de quoi ça parle (les marches du samedi dernier en France, Allemagne, etc). La pression de la société civile organisée dans des associations diverses me fait le même effet que sa quasi inexistence en Europe de l'Est. Il doit y avoir quelque chose dans les forces alter qui finit par ressembler, inévitablement, à des enjeux de pouvoir, et ça revient au même..

 

Personne ne saurait nier le dynamisme et l'optimisme du business américain. Et aussi sa cohérence, en quelque sorte, là où l'UE semble plutôt hésitante: par exemple, elle sanctionne Google pour abus de position dominante dans la recherche en ligne, tout comme - même raison- elle n'avait pas donné son accord pour que UPS rachète la compagnie de logistique TNT, mais elle va accepter apparemment une offre de quelques milliards de moins de la part de FedEx.. Disons que ce qui est difficile et paraît insurmontable dans l'UE, ce sont les intérêts nationaux divergents des 28 (d'où l'agressivité des lobbys), l'absence d'une stratégie politique réelle commune, et un appareil bureaucratique énorme, qui n'ayant pas la possibilité de réfléchir, se limite à apporter des réponses automatiquement tracées. Peut-être communique-t-elle mieux qu'il y a dix ans, sur Internet et sur les réseaux sociaux (grâce à de plus grosses équipes en charge de la communication, car des fonds, il y en a), mais ça, c'est le propre du siècle, les islamistes aussi communiquent.. 

Le dynamisme américain, lui, a des résultats. Il y a quelques jours, tous les journaux en ligne avaient repris et traduit en moins de deux heures "le cas" de ce jeune patron qui, après avoir lu un ouvrage sur le bonheur, avait décidé de baisser son salaire et d'augmenter le salaire minimum de ses employés à 7000 $ par mois. Des ouvrages de ce genre sont nombreux aux Etats-Unis, la psychologie positive nous explique très bien la relation, sur l'échelle des valeurs, entre notre bonheur ou notre bien-être et l'argent. Avec le retard de rigueur, Seligman a été traduit et a paru aussi en France (j'en ai fait des copies pour les participants à mon cours sur les compétences émotionnelles, histoire de le transmettre plus loin, en Europe..). Un article dans The New Yorker observe comment l'Amérique des corporations sait intégrer la méditation (plus exactement, ce que l'on appelle la pleine conscience - the mindfulness). Aetna, General Mills, Goldman Sachs offrent des espaces en libre-service pour que les employés puissent pratiquer la méditation. Vous me direz que ce n'est pas nouveau, et que dans les aéroports aussi on voit des espaces aménagés où l'on peut se recueillir dans sa religion (à Bucarest, dans la salle d'attente de l'aéroport Henri Coanda, il existe une petite chapelle orthodoxe - le gouvernement n'est pas encore arrivé au degré d'ouverture qui reconnaît d'autres confessions). Sauf que la méditation dont on parle n'a rien à voir avec la religion. D'une technique destinée à faire comprendre aux moines la non-réalité de l'ego, elle est devenue l'inspiration pour un nouvel outil d'aide à la gestion de soi, et maintenant un outil du business. Comme dit Rick Hanson :"la méditation pleine conscience n'est pas un état mystique, mais une capacité psychologique quotidienne", et en citant un maître inconnu: "même les enfants, les ivrognes, les fous, les vieux, ou les illettrés peuvent développer la pleine conscience". L'idée c'est de développer davantage de calme et d'attention, d'être plus concentré, plus attentif, donc plus productif. 

La méditation est en train d'acquérir un statut culte dans le monde du business américain. Néanmoins, malgré ses bénéfices potentiels, certains se demandent si les managers ne deviendront pas trop doux et trop compatissants (pourront-ils embrasser la méditation bouddhiste et continuer à licencier?). Il faut garder l'espoir que la culture de la pleine conscience restera focalisée sur "l'optimisation de la performance au travail", de sorte que les gens puissent accéder "au bonheur authentique et à la réalisation de soi". Il me semble qu'un fil rouge part de Maslow - pour qui la réalisation de soi est accessible à tous, à l'inverse de Freud, pour qui la réalisation de soi ne se pose même pas -, et qu'il est toujours présent dans le type de démocratie américaine selon laquelle tout le monde peut avoir sa chance et s'épanouir. Les adaptations des pratiques bouddhistes et hindouistes par les businessmen américains datent depuis plus d'un siècle, elles débutent avec le mouvement New Thought au XIXe, se poursuivent avec le New Age et la littérature de motivation. La foi dans le pouvoir de l'esprit à modeler la réalité physique a eu un profond effet sur la culture américaine. La pleine conscience, telle qu'elle est connue aujourd'hui, est née de la rencontre entre les maîtres asiatiques modernes et pragmatiques qui essayaient de rendre le bouddhisme et l'hindouisme accessible au monde occidental, et l'Occident qui les a fait entrer dans son moule psychologique spécifique (la méthode Mindfulness Based Stress Reduction de Jon Kabat-Zinn). Dans son ouvrage "A Republic of Mind and Spirit", Catherine Albanese écrit que "avec le business de la méditation, nous avons une technique qui a été extrapolée du bouddhisme et rendue laïque, de sorte que tous les arguments théologiques sont balayés"

 

J'ai écrit une note il y a 9 ans déjà, intitulée L'esprit américain. Je l'ai relue, et je suis toujours parfaitement d'accord, mieux encore: rassurée, la conscience tranquille. Claudiu est arrivé à une position de jeune manager dans la compagnie nationale où il est entré en 2007, et il est en même temps un DJ passionné, et un arbitre de soccer..Samedi dernier, il a participé à une compétition aux obstacles dans la boue (il l'a dédiée à la mémoire de sa grand-mère..). Maintenant, il m'est impossible de l'imaginer évoluer comme cela en France, pour ne pas parler de son pays d'origine, la Roumanie.. Jeudi dernier, le 16 avril, je suis allée au 7e Forum Ecobiz en tant que CEFRO, et parmi les programmes, j'ai choisi celui qui se déroulait sur le site de la CCI, en ville. Il y avait du Speed Business Meeting, et une conférence qui m'intéressait, sur les négociations complexes, donnée par un monsieur diplômé en droit, diplômé de l'Ecole Nationale de police et de la National Academy du FBI, ancien officier négociateur au RAID. Très intéressant et agréable, comme intervention, en plus, la première fois que j'entendais dans cet endroit des références bibliographiques qui m'étaient si familières..La question n'était pas de participer au Speed Business Meeting (j'ai considéré que j'avais dépassé cette phase, et que cela ne valait pas la peine de dépenser le peu d'énergie précieuse qui me reste, en présentant CEFRO en 1 minute devant un groupe de dix personnes, et leur distribuer ensuite ma carte -en plus, pour les trois groupes de dix, il me fallait donc à peu près 30 cartes de visite, et je ne les avais pas..). J'ai fait quelques photos pour la page Facebook de CEFRO, que j'ai publiées le jour-même, j'ai eu une activité, je suis encore en vie. Pendant que les groupes se formaient dans la cour, je suis allée me chercher un café à l'accueil, et là, la grosse machine Malongo refusait de fonctionner, elle affichait "tiroir plein". Je ne savais pas sur quoi appuyer et comment la faire démarrer, mais je tenais absolument à boire ce café, alors j'ai demandé aux deux messieurs qui étaient en pleine conversation, à côté de la machine. Ils n'ont pas réussi non plus, j'ai alors demandé à une jeune dame qui passait par là et qui l'a tout de suite débloquée. L'un des deux messieurs au badge "Maître ..." a remarqué que je n'avais pas pu démarrer la machine à café, mais que j'avais su mobiliser trois personnes pour le faire, et m'a demandé dans quel domaine je travaillais. Je lui ai dit que dans les compétences émotionnelles. Il ne savait pas ce que cela voulait dire, et m'a demandé une carte (sans me donner la sienne, il ne l'avait pas évidemment, on est dans le midi, il allait me l'envoyer par email..). C'est pour dire que finalement j'ai eu mon Speed Business Meeting. Parmi les bénéfices de la journée (à part la conférence et des photos pour la visibilité de Cefro), je pourrais compter cette remarque spontanée, qui sur le moment, m'avait réveillée, pour me rappeler ensuite que, depuis des années, je n'ai toujours pas réussi à mobiliser même une seule personne en faveur de mon projet. (Ou comme dit Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes, malgré mon parcours qui est apprécié, je n'ai pas réussi à m'insérer professionnellement..).