15/09/2015
Intégration
Le poste allemand de télévision ZDF a diffusé tout récemment (il y a une dizaine de jours) un documentaire intitulé "Un pays, deux mondes?" qui montre, avec clarté et sobriété, à quel point l'immigration islamique et non-occidentale a été, et l'est toujours, catastrophique pour l'Allemagne. On y voit comment les immigrés construisent leur propre monde parallèle à l'Allemagne, avec leurs propres lois et valeurs, beaucoup d'entre elles contraires à la société dans laquelle ils vivent.
Le documentaire d'environ 30 minutes est pour l'instant sous-titré uniquement en anglais, mais peut-être va-t-il être prochainement sous-titré aussi en français, cela vaut l'exercice. https://youtu.be/KVWAIKoatWM
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05/09/2015
Le géant aux pieds d'argile
Le haut responsable de la diplomatie européenne, Madame Mogherini, a dit récemment que "nous ne vivons pas une situation d'urgence, mais une crise durable". Deux institutions européennes auxquelles l'UE a travaillé pendant des années - le Traité de Dublin et les Accords de Schengen- viennent de tomber, pratiquement, devant la pression des considérations humanitaires et de la guerre des images. L'UE nous montre ses limites et son incapacité politique et stratégique, à un moment où des logiques de guerre qui s'affirment comme telles, et qui ignorent toute considération humanitaire, sont en train de changer la carte du monde, non pour le mieux, mais pour le pire.
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01/09/2015
La Fallaci
07:25 Publié dans Actualités, Emploi, Enjeux, Evénement, information, Livre, Presse, RO-EU-USA/Coopération, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, migrants, ue, oriana fallaci, livre, extraits | Facebook | | Imprimer
16/08/2015
Une impression
(Mes photos: Le jardin de Cimiez )
Je vais en Roumanie assez régulièrement, en principe une fois par an, mais il y a eu des années quand j’y suis allée plus souvent –par exemple l’année de la mort de maman. Ce n’est que pendant ces récentes brèves vacances, passées avec Claudiu et sa petite famille américaine, que j’ai eu une impression particulière, de quelque chose que j’avais sans doute déjà remarqué, mais que je n’étais pas encore arrivée à formuler. Eh bien, ça y est, à force de réfléchir : j’ai eu le sentiment de vivre dans la Roumanie des années ’70, j’en reconnaissais le cadre, l’esprit, les signaux. Je réalisais que rien n’avait vraiment changé depuis, même si officiellement, l’idéologie de l’époque est morte et enterrée. Pas si sûr.
Pourquoi les années ’70? C’étaient les années des discothèques, du Pepsi, des vêtements choisis dans les galeries d’art, des congés à la mer et à la montagne (une semaine + une semaine), et surtout du patriotisme mis en boîte –des festivals de musique, du travail bénévole pour aménager une falaise, pour collecter du papier et des bocaux à recycler.. Tout était ordonné, dirigé, centralisé : les comités du parti, de la jeunesse communiste, les réunions interminables, les engagements, les plans.. Un certain moule dans lequel s’était coulé l’esprit des Roumains, en restant figé jusqu'à ce jour-ci.. Je crois être un peu lasse pour faire l’effort d’analyser davantage mon impression, je me limite à la constater. Bien qu’affichant un visage européen, avec tout ce qui va avec –institutions, dispositifs, langage- la Roumanie m’est apparue immobile, lointaine, coupée du monde. Probablement, elle ne l’est pas du tout, aux yeux d’un visiteur étranger. Il y avait beaucoup de touristes à Bran, j’avais compté six groupes et six langues différentes, et à Sighisoara, pas mal de Français –évidemment, c’est comme si je ne les entendais pas, sauf une fois, quand un groupe de lycéens allait s’engager dans le mauvais passage et que je leur avais indiqué le bon chemin. Je ne me sentais pas d’être aimable ou accueillante, primo je n’avais pas le sentiment d’être chez moi, secundo je vivais chez eux.. J’aurais pu, par exemple, renseigner gentiment ces trois Parisiens qui se demandaient à quoi étaient les feuilletés exposés dans la vitrine d’un snack rue Lipscani à Bucarest, mais je me suis contentée de demander le mien.
Je m’économise, je fais le minimum, quand il faut, pas plus. Je me souviens que Dominique, toujours très active pour son âge et à la tête d’une association pour les démunis, cherchait à un moment donné des personnes "de bonne volonté" pour ranger un nombre de livres je ne sais plus où, et m’avait demandé si je pouvais être parmi ces personnes. Je lui avais répondu en souriant que j’étais incapable de faire un travail non payé, c’est-à-dire me permettre le luxe du bénévolat.. Dominique est décédée en avril dernier, j’ai assisté à l’office et j’ai pensé à elle avec tendresse et amitié, mais je n’ai pas éprouvé de regret pour mon refus. Il paraît que le bonheur ne demande pas d’être toujours positif, mais seulement conscient et présent, ce qui reviendrait à être authentique, chose rare, comme le bonheur d'ailleurs. Mon sentiment concernant la Roumanie est sincère, je suis convaincue qu’elle n’évoluera pas autrement que dans la direction d’une affligeante religiosité (entretenue et soutenue habilement par le pouvoir, comme marque de l’identité nationale), et d’un renouveau du système que l’on prétend mort et enterré, mais dont on n’a fait que modifier quelques paramètres.
22:08 Publié dans Actualités, Enjeux, Loisirs, RO-EU-USA/Coopération, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, évolution, système, impression | Facebook | | Imprimer