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04/12/2004

"Je n'ai pas pu voter"

A ce jour, je n'ai pas de réponse de la part du Consulat roumain de Marseille à ma lettre envoyée mardi dernier. Je suppose que les services sont débordés.
En revanche, j'ai une nouvelle de la part de mon fils qui, sur place à Bucarest, n'a pas réussi à voter. Comme il avait été absent pour ses études et qu'il n'avait pas renouvelé sa carte d'identité, il a présenté son passeport roumain valide.
Après deux heures d'attente, il a appris qu'il ne pouvait voter avec son passeport qu'à condition d'avoir le domicile à l'étranger.
Il me semble qu'ainsi beaucoup d'électeurs sont éliminés, puisque beaucoup de citoyens n'ont pas leur carte d'identité valide ou ils sont en train d'en faire la démarche. Je me demande pourquoi en Roumanie un passeport roumain valide n'est pas valable. Je sais qu'en France on peut voter soit avec sa carte d'identité, soit avec son passeport.
Carmen Lopez

29/11/2004

Mon Dimanche électoral/Roumanie 2004

Comme je n'ai pas encore touché mon petit salaire, je n'ai pu faire le déplacement à Marseille, au Consulat roumain, pour voter. Je l'ai fait en pensée. Pour la circonstance, j'ai mis un CD avec Bob Marley ("Get up, stand up for your right/Don't give up the fight"...,"Open your eyes/Are you satisfied of the life you are living"..., I know a place where we can carry on"..., etc, etc), j'ai préparé une galette au fromage et aux raisins secs, je me suis appliqué un masque de beauté relaxant, j'ai continué la lecture d'un policier américain, "Justice barbare", le choix de mon inconscient pour ce week-end. J'ai aussi épuisé les 100 minutes de communication sur ma carte Megacall pour l'Europe de l'Est. Le soir, j'ai zappé sur les Infos des 7chaînes françaises que je reçois pour voir où en étaient nos élections. Bien sûr, cela ne pouvait se présenter comme en Ukraine, ni dans le sens de la fraude électorale, ni dans le sens du sursaut de conscience civique dont font preuve nos voisins. Hier, j'ai lu dans la presse roumaine en ligne que les tirages de certains journaux avaient disparu ("avaient été embarqués") dès les premières heures de la matinée, que les images sur l'Ukraine gênaient, que malgré le fait d'avoir acheté la bienveillance des chancelleries occidentales et de certains officiels européens, les dirigeants "étaient désespérés" (sur "Euronews", ce matin, ils n'en avaient pas l'air, bien au contraire). A 19h45, sur Arte j'apprends que c'est le coude à coude, que le second scrutin aura lieu dans deux semaines, et je regarde aussi un résumé pertinent sur les médias roumains et sur les risques encourus par les journalistes qui s'attaquent aux sujets de corruption, surtout en province (avec des interviews des rédacteurs de l'Evénement du Jour (EVZ). Cette fois-ci, j'espère pouvoir aller à Marseille et voter.
Je constate que mon weblog est visité. Il m'arrive de reconnaître que mon Doctorat français de lettres me sert à quelque chose: à ne pas écrire sur les murs, mais sur Internet. Surtout que je ne me trouve pas en Chine. Quelle chance!?

Carmen Lopez
serghie_carmen@yahoo.com