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26/05/2005

Roots...

Extraits de deux articles parus dans le quotidien roumain Evenimentul Zilei, Mercredi, le 25 Mai
(www.evenimentulzilei.ro)


Les musulmans de Roumanie, 'le véhicule' de l'opération des services secrets
Le numéro deux de l'Ambassade de Roumanie à Bagdad, O.H, a affirmé (en exclusivité pour EVZ) que la libération des quatre otages roumains était due à l'intervention des musulmans de Roumanie et qu'"aucune rançon n'avait été versée". Le diplomate roumain compte parmi ceux qui ont cherché le soutien des religieux musulmans. Le Président Traian Basescu affirme que la libération a été une opération exécutée 100% par les services secrets roumains. Une partie de ceux qui ont négocié la libération sont des Arabes se trouvant en Irak au moment de l'enlèvement. Des sources proches des négociateurs ont déclaré que ceux-ci avaient été formés dans le passé en Roumanie, par les services de renseignements. Selon les mêmes sources, les Américains n'ont pas été impliqués dans les négociations, car cela aurait représenté un moyen de pression à éviter, étant donné les circonstances. Par ailleurs, on sait que les Américains excluent les négociations avec les terroristes.

Zaher est devenu citoyen roumain grâce à un mensonge
Le controversé homme d'affaires Zaher Iskandarani est devenu citoyen roumain grâce à un faux grossier. Il a menti dans sa déclaration auprès des autorités lorsqu'il avait demandé la nationalité roumaine en affirmant qu'il n'avait fait l'objet d'aucune condamnation. Des sources judiciaires ont précisé pour EVZ qu'Iskandarani avait été condamné à cinq ans de prison en 1981, pour trafic de métaux précieux. A l'époque, les procureurs lui avaient dressé un dossier pénal et avaient décidé de son jugement en liberté. En profitant de l'indulgence des autorités, le Syrien a quitté la Roumanie peu de temps après. Il a été condamné à cinq ans de prison en son absence.
Après la chute du communisme, Z.I refait son apparition sur les bords de la Béga (Timisoara). Cette fois-ci, il demande la nationalité roumaine. Dans sa déclaration sur l'honneur, il affirme ne pas avoir de casier. Les autorités le croient et sans vérifier lui accordent la nationalité. Mieux encore, après la Révolution de 1989, Zaher reçoit un certificat de révolutionnaire signé par le président Ion Iliescu. Avec trois autres personnes, Z.I est accusé d'"avoir initié et constitué un groupe infractionnel organisé ayant pour but la contrefaçon et la contrebande de grande envergure de cigarettes". Selon les enquêteurs, le Roumano-Syrien aurait formé au cours du temps un groupe spécialisé dans cette contrebande, avec des ramifications dans plusieurs départements à l'ouest du pays. Le leader du réseau dirigeait de l'ombre plusieurs firmes, parmi lesquelles R&M Tobaco International Timisoara. La société possédait une fabrique de cigarettes à Sacalaz (département de Timis) qui, sous le couvert de ses activités de production courantes aurait contrefait d'importantes quantités de cigarettes de marque (LM, Malboro, Grant, Sovereign).

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