30/07/2010
N'oublions pas la Roumanie, même en vacances
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22/05/2010
Lettre à Monsieur Dominique Strauss-Kahn
Je suis Roumaine, de formation professeur de lettres de l'Université de Bucarest, avec un Doctorat en littérature de l'Université de Nice, et depuis 1997, je suis résidente permanente en France.
A partir exactement de 2000, j'ai essayé d'obtenir un soutien auprès des instances roumaines, françaises, européennes pour concrétiser à Nice, où je vis, un projet de Centre de formation international(e) - j'ai rédigé des dossiers, j'ai soumis des candidatures, j'ai écrit des courriers...Mon blog, né en 2004, est, dans une formule personnelle, l'illustration de tous ces efforts.
Néanmoins, cela constitue une activité assez réduite et surtout aléatoire, ainsi qu'il résulte de l'évaluation économique au 1er trimestre 2010, que j'ai publiée dans un document pdf. sur mon blog, dans la Liste Cefro.
Je continue à proposer des cours structurés, mais si j'avais les moyens nécessaires, je pourrais organiser des activités plus profitables et plus utiles. Cette idée-là, d'un centre de formation international(e), qui est à la base de mon blog, après avoir été avancée vainement pendant des années auprès de diverses administrations, ne m'a pas quittée, elle est toujours valable, et elle me paraît encore plus appropriée depuis que j'organise ces sessions de mobilité Grundtvig.
Les sujets que je développe dans mes cours sont liés au phénomène du travail, qu'il s'agisse de la formation, du bien-être (aspects psychologiques, relationnels, etc.), ou de l'apprentissage chez le senior. Je suis convaincue qu'autrement de nos jours, le travail est vital quand on ne l'a pas, comme il est vital quand on l'a, puisqu'il peut être violent, briser des personnes..C'est un thème fondamental, que l'on peut aborder dans une perspective pluridisciplinaire.
Personnellement, je vois comment cela devrait se présenter, être organisé (programme, contenu, collaborateurs intervenants), et si j'avais les capacités matérielles, je pourrais
m'atteler à le mettre en place.
Je pourrais organiser aussi un autre type d'action Grundtvig, Visites et échanges, laquelle est moins formelle et plus diversifiée, mais c'est toujours pareil, cela demanderait un minimum de moyens, or, tel n'est pas mon cas.
Monsieur le Directeur, j'ai choisi de vivre en France, mais je suis loin d'être indifférente au désastre qui s'accentue en Roumanie depuis vingt ans -mon blog en est un témoignage sincère, douloureux même. Hier soir, en vous écoutant attentivement sur France 2, j'ai eu la satisfaction de vous entendre affirmer clairement que les actuelles mesures prises par le gouvernement roumain (mesures qui, d'ailleurs, ne relèvent d'aucune stratégie économique ou politique) ne représentaient pas les propositions du FMI, et que d'autres solutions existaient également.. C'est apparu aussi ce matin dans le quotidien roumain Romania Libera.
La réalité roumaine pourrait se résumer ainsi: les gouvernements roumains qui se sont succédés depuis vingt ans ont été calamiteux, l'actuel est tragi-comique par son incompétence, le pays est gangrené. La santé et l'éducation (pour ne citer que ces domaines essentiels) sont compromises à long terme. On pourrait se demander à quoi ont servi tous les fonds européens ou autres qui sont entrés en Roumanie pendant ces dernières années, au travers des programmes et ou de diverses politiques, si l'on ne connaissait fort bien la réponse: dans les fortunes personnelles de quelques groupements d'intérêts et de leurs réseaux.
Depuis des années je porte une initiative, un projet qui est très actuel et défendable, mais qui n'a jamais trouvé un minimum de soutien, malgré tant d'argent brassé dans ce monde. Je me suis dit que je n'avais trouvé que des administrations, des dispositifs, des techno/eurocrates, mais vraisemblablement jamais une conscience.
Et pourtant, quand on a des responsabilités, il ne devrait pas être difficile de décider que quelque chose prenne forme, et de trouver la formule qui convient le mieux.
Je serais heureuse si vous pouviez aider à ce que mon initiative se concrétise, mais je suis ouverte à toute suggestion. Par exemple, pourquoi pas un organisme de contrôle et de vérification de la gestion des fonds destinés à la Roumanie, quelque chose comme un brin de sable qui ferait bloquer définitivement le circuit de la corruption dans ce pays? Je ne fais partie d'aucun réseau, ce serait vraiment inédit..Cela aussi peut être à titre expérimental, même si des centaines d'organismes, agences, etc. roumaines/européennes s'en occupent, avec les effets que l'on voit.
je vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur, l'expression de ma respectueuse considération.
Carmen Serghie Lopez
CEFRO -Conseil, échanges, formation
(...)
Le 25/05/10
Je vous remercie à l'avance pour vos précisions.
Carmen Serghie Lopez
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19/06/2009
Ainsi va le monde (et l'Europe)
Mes choix dans l'actu de la semaine
1) L'ancien directeur de la SNCF roumaine entre 2000-2004, qui vient d'être arrêté aux US, pourrait dévoiler les complices et les bénéficiaires de ses actions frauduleuses. Il avait quitté la Roumanie en 2005, et il est accusé d'avoir causé des préjudices de plusieurs millions d'euros. L'affaire est compliquée et a de nombreuses ramifications, comme toutes les affaires en Roumanie, mais on peut retenir, en gros, que le personnage détenait plusieurs appartements aux US, plusieurs centaines de millions d'euros, qu'il avait habité un certain temps à côté, à Vienne, qu'il avait été recherché de façon à ne pas être trouvé, et qu'il a été arrêté en raison de son visa (touristique) américain...Enfin...(Pe cine ar putea baga la apa Necolaiciuc).
2) Libération: 5 motive pentru a nu-l mai alege pe Barroso (Cinq raisons de ne pas reconduire Barroso ). Je préfère surtout cette phrase qui condense tout: "Barroso estime que la défiance des citoyens ne le concerne pas puisqu'il n'a de compte à rendre qu'aux chefs d'Etats et de gouvernements".C'est logique. Les citoyens, c'est de la matière informe, et de toute manière tout se noue et se dénoue par-dessus leurs têtes, dans les coulisses de Bruxelles et dans les chancelleries occidentales. Parfois, on arrive à en avoir la preuve (d'où ce blog), à son bien humble niveau de citoyen européen.
3) La bureaucratie institutionnelle, les longs délais d'évaluation, le retard dans l'élaboration des documents, l'absence d'une stratégie de gestion et d'utilisation bloquent l'absorption des fonds UE, qui pourraient, dans la crise financière actuelle, permettre à l'économie de mieux résister. Depuis son entrée dans l'UE, la Roumanie a touché 9% des fonds, la moyenne étant de 11% pour les autres pays d'Europe centrale et orientale. Les pays mieux placés sont la Hongrie, la République Tchèque, la Slovénie, mais il y a aussi la Pologne (3%) et la Lituanie (0%). C'est, en résumé, ce qu'écrit le quotidien Evenimentul zilei, dans l'article "La paresse tient à distance les fonds UE" - Lenea ne ţine la distanţă de fondurile europene. Je trouve que ce titre fausse le contenu, car à mon avis, ce n'est pas une question de paresse. Bien au contraire, il s'agit d'un style précis, imprégné à tous les niveaux, sans exception, et qui consiste, grosso modo, à tirer le maximum d'avantages personnels, et cela sous des formes sûres et rapides - ce qui est, après tout, le contraire de l'élaboration de projets, programmes de développement, etc. Par exemple, on sait que les 20 milliards récemment empruntés au FMI sont principalement absorbés dans les banques (pour la plupart étrangères) existantes en Roumanie, et que pratiquement, les citoyens se retrouvent endettés sur plusieurs générations, sans savoir ni pourquoi, ni comment, et surtout sans voir quelque amélioration que ce soit. La croissance artificielle de l'économie roumaine pendant ces dernières années est dûe aux fortes spéculations, en tout genre, immobilières, en premier lieu, et pas le moins du monde à une stratégie de développement. Un château de cartes, et qui ne tient que par la force de la démagogie politique, pas trop nuancée en Roumanie.
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02/06/2009
Elections PE -Allons voter, quand même
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