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28/07/2017

Civilisation(s)

 

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(Mes photos- A Charleston, Caroline du Sud, juillet 2016

Un livre récent, qui m'a revigorée, et dont j'ai sélectionné quelques extraits: Régis Debray, Civilisation: Comment nous sommes devenus américains (en document PDF ici)

« Qu’est-ce que communiquer? Transporter une information à travers l’espace. Qu’est-ce que transmettre? Transporter une information à travers le temps. La communication a rongé, harcelé, puis finalement phagocyté la transmission, comme l’esprit d’Amérique, l’esprit d’Europe. Il n’est pas étonnant que la plus communicative des civilisations ait porté à leur meilleur art et les techniques de communication. »

 « L’Amérique est entrée dans l’histoire et dans nos cœurs par l’image; elle a la fibre optique. L’Europe dans l’histoire et nos cerveaux par des écrits; elle a la fibre logique. »

« Dieu n’est peut-être pas américain, mais il n’est pas non plus anti-américain, à en juger par une providentielle histoire des appareils de captation visuelle qui a fait rayonner dans le monde entier via des médias multiplicateurs, l’épopée de l’espace, terrestre, aérienne, spatiale. »

« L’Europe vante à bon droit les Lumières, rayonnement typographique de portée limitée, à des lecteurs. Les Etats-Unis ont choisi de prendre la lumière pour la renvoyer aux quatre coins du monde. »

« Commençons par la bonne humeur, si enviable. Dans la contrée où « tout est possible et tout est plus grand », l’optimisme est de fondation. Pour maintes raisons, dont la première est qu’il y a de l’espace, ce qui protège du tragique, lequel prospère dans un huis clos, si possible sans vasistas. »

(…) Une économie, aujourd’hui, de services et de consommation, qui a plus besoin du sourire de la vendeuse ou du vendeur que n’en avaient auparavant la production de machines-outils ou les mines de charbon. Le communicant doit se montrer avenant, cordial et engageant, ce qui n’est pas le premier souci du transmetteur ou de l’enseignant. (…) Le facteur ego, propre à une religion qui se passe d’intermédiaire institutionnel pour s’adresser à Dieu, où l’on peut vivre sa foi sans le secours d’un prêtre, a favorisé –c’est l’un de ses plus heureux effets –le sens de la responsabilité individuelle et de l’exploration psychologique. »

« Le djihad a certes ses enthousiastes et ses docteurs qui font des plans sur la comète, en commençant par l’Europe. Le bolchévisme en son temps a eu les siens et ne se cachait pas de vouloir vendre à brève échéance au dernier capitalise la corde pour le pendre (..). Une menace sécuritaire ne constitue pas une offre civilisationnelle crédible, et l’islamisme n’a aucune à proposer. Il peut causer des désordres, non constituer un ordre de rechange. (…)…on cherchera en vain le cyclotron, les brevets industriels, le sex appeal, la découverte scientifique, les films, les ingénieurs, un modèle économique original, un élément de confort domestique, une beauté insolite; bref un nouvel aménagement de la vie. »

L'Amérique est entrée dans ma vie par la France. Ceci est le télégramme (ce moyen de communication existe-t-il encore?) qui a tout déclenché, il y a 27 ans jour pour jour.. livre, Régis Debray, civilisation, Amérique, extraitsCe précieux bout de papier m'informe que je suis invitée par l'Université d'été de Nice (cours, hébergement et restauration à sa charge), et que la brochure et la lettre officielle ont été envoyées par la Direction à mon adresse. Le courrier en question n'arrivait toujours pas, et comme je m'en doutais, il était 'retenu' à la Poste par la censure habituelle des Services roumains.. J'y suis allée, personne ne savait rien, bien entendu. Quand j'ai dit que j'enverrais un télégramme en France, ils ont retrouvé le courrier...Les étapes se sont enchaînées, avec le coup de pouce de l'Histoire. 

08/08/2016

Les fanatiques du politiquement correct

facebook_1470669449475.jpg(Mes photos -la Prom', Nice)

Plus loin, une version quasi intégrale de l'article Fanaticii corectitudinii politice :

"La campagne meurtrière de l’islamisme est sans conséquences pour la citadelle de la Gauche. Malgré le fait que les grands combattants du Coran commettent des atrocités au quotidien et annoncent, dans des enregistrements envoyés aux télévisions, ou publiés sur Internet, qu’ils sont en guerre contre l’Occident et les infidèles du monde entier, une catégorie spéciale de citoyens continue à minimiser la menace de l’islam. Fortement infiltrés dans les médias et dans le milieu universitaire, considérablement influents dans le monde politique, les adeptes du politiquement correct refusent d’accepter la réalité du conflit irréconciliable entre l’Oumma et le reste de la planète. Préoccupés d'avoir le contrôle sur le discours public, ils avancent des explications toujours plus sophistiquées du nombre incalculable de massacres commis par les djihadistes.

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15/09/2015

Intégration

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Le poste allemand de télévision ZDF a diffusé tout récemment (il y a une dizaine de jours) un documentaire intitulé "Un pays, deux mondes?" qui montre, avec clarté et sobriété, à quel point l'immigration islamique et non-occidentale a été, et l'est toujours, catastrophique pour l'Allemagne. On y voit comment les immigrés construisent leur propre monde parallèle à l'Allemagne, avec leurs propres lois et valeurs, beaucoup d'entre elles contraires à la société dans laquelle ils vivent. 

Le documentaire d'environ 30 minutes est pour l'instant sous-titré uniquement en anglais, mais peut-être va-t-il être prochainement sous-titré aussi en français, cela vaut l'exercice. https://youtu.be/KVWAIKoatWM

 

31/07/2015

25 ans

nice,1990,voyage,roumanie,vacances,sighisoaranice,1990,voyage,roumanie,vacances,sighisoara(Photos: Sighisoara, Roumanie- La maison où est né Vlad Tepes/Dracul; Une pension)

 

Il y a 25 ans, jour pour jour, j'arrivais à Nice, à l'Université internationale d'été. Ce matin, j'ai entendu à la radio une expression qui allait bien avec le film de ma vie: "manger avec le diable et payer l'addition". Sauf que normalement, c'est à lui de la payer, s'il est fair-play. Enfin, ce n'est pas fini, il n'a pas dit son dernier mot, ça sera peut-être la révélation.

L'année dernière, j'écrivais cette note pour la même occasion. Aujourd'hui, puisque c'est un chiffre qui marque un quart de siècle, et que je reviens des vacances passées en Roumanie, exactement au pays de Dracula, je vais choisir la version roumaine de ma chanson fétiche, qui m'a toujours fait un clin d'oeil, de temps à autre. A Sighisoara, accoudée à la fenêtre de la jolie pension Casa barocaje suis restée presque toute la nuit à contempler la tour éclairée au loin, dans un silence absolu, et à essayer de percevoir le fil qui traversait les siècles. Je revenais avec ma petite-fille qui a beaucoup aimé le pays de son papa (Rowen Valentina a huit ans, tout est nouveau pour elle). J'ai eu en permanence le sentiment d'être une touriste qui parlait couramment la langue des lieux, mais c'est à peu près tout.. 

 Donc, Marinahttps://youtu.be/8zU3EHVbZtQ ("Care-o fi pricina/Lumea asta-i mare/Dar tu n-ai asemanare/ O, nu, nu, ...")