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03/02/2012

"C'est comme ça que je t'aime.."

Le chômage continue de baisser (chez eux).
La situation de l'emploi en Europe n'est pas uniformément catastrophique: il existe des taux de chômage de 5% pas trop loin..
Alors, pourquoi en France ne cesse-t-il d'augmenter? Et pourquoi, ces "auto-entrepreneurs malgré eux" se cassent la figure le lendemain de leur installation (sauf ceux qui "ont réussi" et passent dans le JT..)? Je ne suis pas auto-entrepreneur, mais micro-entreprise. Voyons, en quelques chiffres simples, si l'on peut effectivement sortir son épingle de ce jeu (car c'en est un, douloureux, ou même fatal pour les pauvres sujets en question): supposons un CA autour de 11.000 E sur une année, donc net autour de 7000 E, suite à quoi on doit régler des cotisations auprès de l'Urssaf autour de 600E, une taxe professionnelle annuelle (rebaptisée  cotisation foncière de l'entreprise) de plus de 600E, une cotisation annuelle à la sécurité sociale (RSI) de 900 E (en dehors de la complémentaire santé, qui dans ce cas de figure, sera autour de 500 E), une cotisation annuelle à la CIPAV de 600 E. Total: 3200 E par an, seules les cotisations,  -et ce sont des montants de base.. Donc, la moitié de ce modeste CA (pour lequel on ne reste pas les bras croisés, c'est le moins que l'on puisse dire..). Question logique: et pour le loyer, la nourriture?  Eh bien, il y a ce RSA, tant décrié - dans le cas de figure exposé, autour de 350 Euros. Oui, mais n'oublions pas que  la moitié des revenus sur lesquels il est calculé passe en réalité en cotisations.. "C'est comme ça que je t'aime/ Riche et pauvre à la fois..". Vive.., et vive..!  
Comment sortir de là? CEFRO traverse les frontières, jour et nuit, pour trouver ce qu'elle recherche: a partnership and a secure support.. Mais, le problème, c'est que CEFRO, aussi minuscule qu'elle soit, est une "for-profit organization", (comme on l'a bien constaté..), et que dans ce monde, où le seul vrai marché et business reste l'humanitaire, l'argent coule à flots vers les "non-profit" (l'équivalent des associations européennes, dont une grande partie, je ne dis pas toutes, ne sont pas à plaindre, bien au contraire... -je pense surtout à la myriade d'associations autour de la CE nourrissante). Il faut comprendre la réalité de nos systèmes, dans leurs rouages législatifs et financiers souvent hypocrites, car en fin de compte, il est question de formes légales pour brasser d'énormes sommes, tout en s'exonérant de taxes et de cotisations, avec la bonne conscience pour bonus. Exactement comme les drogues: celles qui sont illégales, et donc bannies, sanctionnées, etc., et celles qui sont prescrites sur ordonnance.. Tous les grands programmes fonctionnent sur ce principe, et en dehors de ces programmes, point de salut..


Invest in Lifelong Training!
CEFRO (France) needs partnership & secure support. 
 

20/11/2011

Astérix

Je reçois par alerte Google un article de Libération -"Les taux d'intérêt français toujours plus haut", du 10 Novembre, et je lis, entre autres:
"Le président roumain Traian Basescu a réaffirmé que la Roumanie souhaitait entrer dans la zone euro en 2015, alors que la crise de la dette dans les pays de la monnaie unique s'emballe. "Je vous prie de ne pas rire, a-t-il dit en plaisantant aux journalistes. Nous ne croyons pas à une Europe fragmentée. La Roumanie soutient le processus d'intégration de l'Union européenne et y voit une solution à la crise actuelle"
.
Bon, déjà, qu'est-ce qu'on pourrait affirmer de plus inoffensif? Ensuite, en 2015 Monsieur Basescu ne sera plus président (je ne veux pas dire par là que le prochain sera meilleur, car je ne vois pas d'où il sortirait..).
La Roumanie s'enfonce à sa façon, les autres pays européens s'enfoncent à leur façon. Exactement comme pour l'individu: le présent s'explique par le passé, et l'avenir se lit dans le présent. Ainsi, l'éternelle stratégie du bouc émissaire pourra payer. Plus ce bouc-là est misérable, plus la portée pédagogique de l'exemple est signifiante, la sagesse populaire nous avertit: "celui qui aujourd'hui vole un oeuf, demain volera un boeuf", c'est-à-dire, demain, quand il deviendra une Madame Bettencourt, il dissimulera des comptes de 99.860.000 euros...
Enfin, je vis et je travaille en France, et j'attends que le ciel me tombe sur la tête, réellement. Time Out.

Invest in Lifelong Training! CEFRO (France) needs investment.

Update 28http://soundcloud.com/klaws/klaws-at-the-ruins-october 

09/11/2011

Cherche cluster

pour CEFRO. Initialement, j'ai regardé du côté de la formation (car il existe également des clusters formation, des clusters économies solidaires, nouvelles technologies, etc.). Mais, à part l'invitation de payer une cotisation annuelle, je n'ai pas remarqué quelque chose de plus solide (les choses vues sous l'angle de mes besoins spécifiques, bien entendu). Si cette appartenance m'apportait un partenariat dans un projet, un soutien, ou mieux et plus urgent, un apport/investissement, j'adhérerais.
Je remarque un locus (ou un topos, si vous préférez le grec) qui commence à être intégré par les hommes politiques dans leurs récents discours anti-crise, un locus autre que l'austérité et les mesures fiscales qui vont avec. Ce locus consiste à ne pas oublier de dire qu'il faut investir (éventuellement dans les PME/TPE, comme en Allemagne), afin de produire de la croissance (qui devrait atteindre le fabuleux 1%). Dans la réalité concrète, sur trois créations d'entreprise, deux ne vont pas au-delà d'un an (CEFRO a déjà quatre ans, tenace..). Récemment, dans une administration où je déposais une demande de délais de paiement, on m'a dit clairement "vous êtes trop nombreux". Je n'en doute pas. "Si vous n'arrivez pas, mettez-vous en cessation de paiement". Logique administrative sans faille, seulement, personne n'y gagne, ni moi, ni l'Etat. Alors..
 
Invest in Lifelong Training! CEFRO (France) needs investment.
 
N.B. CEFRO a le statut de micro-entreprise (et non pas d'entrepreneur individuel), régime BNC (bénéfices non commerciaux).


Update 15. Je viens de lire l'article dans l'Express - cliquez ici -(après un autre, dans Time, mais moins précis). Disgusting. Almost terrifying. Du "libertinage" - terme si culturellement connoté, qu'il est presque entré dans le savoir-vivre...Le plus terrible, c'est que ces individus-là décident, embauchent, licencient, protègent.. Et on leur fait naturellement crédit, comme si un poste à responsabilité, dans un organisme international, à la tête d'un Etat, etc., supposait une personnalité, sinon harmonieuse, du moins intègre. Or, pas du tout, et chaque jour on a l'occasion de le découvrir.  Heureusement ou non, avec Internet, toute la planète est au courant en quelques minutes.

24/10/2011

L'absorption, toujours, et la langue de bois laqué

Selon un récent rapport de la CE repris dans Financial Times, et auquel se réfère le quotidien roumain Romania Libera, pendant que la Lettonie et la Lituanie, pays adhérents après 2004, ont absorbé 30% des fonds UE, la Roumanie et la Bulgarie risquent de perdre des milliards d'euros de subventions européennes jusqu'en 2015, date limite au-delà de laquelle les fonds ne seront plus accessibles. La Bulgarie a utilisé 9,1% des 6,7 milliards attribués, la Roumanie, le deuxième pays le plus pauvre économiquement de l'espace européen, a utilisé seulement 3,7% des 19 milliards d'euros mis à sa disposition pour 2007-2013. Les officiels européens disent que la Roumanie et la Bulgarie proposent des projets non conformes aux standards européens, et que l'absorption des fonds est "particulièrement préoccupante". Du côté du ministère roumain des Affaires européennes on explique que les raisons résident dans "le mauvais fonctionnement de l'administration publique" (on ne le sait que trop), dans "le nombre réduit de projets conformes aux standards européens" (si les standards européens ne coïncident pas avec les intérêts personnels, divers et variés, ce n'est pas la peine), et dans "le peu de co-financement que l'Etat roumain accorde aux projets européens" (même cause profonde). Mais on s'empresse d'ajouter que "la Roumanie essayera d'attirer davantage de fonds UE", et que "des signaux positifs existent dans ce sens..". Et voilà, c'est tout, et c'est stationnaire. Je me pose une question simple, et sans doute naïve, puisque je ne suis pas un économiste (mieux vaut être naïf et de bonne foi, que l'inverse): s'il ne serait pas possible d'utiliser explicitement ces fonds dans des projets ayant pour objectif la résolution de la crise (qui ne concerne pas que la zone euro, évidemment), et cela de manière concrète: opérations financières d'investissement direct et exclusif dans certains secteurs de la vie économique (autres que bancaires). On éviterait les détournements, l'évasion fiscale, la spéculation...Oui, mais la machine bureaucratique est énorme, elle s'écrase sous son propre poids sous nos yeux, et surtout à nos frais..

 
Mon coup de coeur de la semaine (je l'ai mis sur Fb, j'ai fait un compte sur deezer..): http://www.deezer.com/fr/#/music/hugh-laurie/let-them-talk-940732 (tout l'album, et en particulier, You Don't Know My Mind ).