Astérix (20/11/2011)

Je reçois par alerte Google un article de Libération -"Les taux d'intérêt français toujours plus haut", du 10 Novembre, et je lis, entre autres:
"Le président roumain Traian Basescu a réaffirmé que la Roumanie souhaitait entrer dans la zone euro en 2015, alors que la crise de la dette dans les pays de la monnaie unique s'emballe. "Je vous prie de ne pas rire, a-t-il dit en plaisantant aux journalistes. Nous ne croyons pas à une Europe fragmentée. La Roumanie soutient le processus d'intégration de l'Union européenne et y voit une solution à la crise actuelle"
.
Bon, déjà, qu'est-ce qu'on pourrait affirmer de plus inoffensif? Ensuite, en 2015 Monsieur Basescu ne sera plus président (je ne veux pas dire par là que le prochain sera meilleur, car je ne vois pas d'où il sortirait..).
La Roumanie s'enfonce à sa façon, les autres pays européens s'enfoncent à leur façon. Exactement comme pour l'individu: le présent s'explique par le passé, et l'avenir se lit dans le présent. Ainsi, l'éternelle stratégie du bouc émissaire pourra payer. Plus ce bouc-là est misérable, plus la portée pédagogique de l'exemple est signifiante, la sagesse populaire nous avertit: "celui qui aujourd'hui vole un oeuf, demain volera un boeuf", c'est-à-dire, demain, quand il deviendra une Madame Bettencourt, il dissimulera des comptes de 99.860.000 euros...
Enfin, je vis et je travaille en France, et j'attends que le ciel me tombe sur la tête, réellement. Time Out.

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Update 28http://soundcloud.com/klaws/klaws-at-the-ruins-october 

19:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roumanie, france, crise, bouc émissaire |  Facebook | |  Imprimer