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08/10/2019

Attaque à la Préfecture

Avec l’attaque commise le 3 octobre au cœur de l’Etat, à la Préfecture de police de Paris, par un fonctionnaire qui y travaillait depuis 2003, habilité au service Secret défense dans le renseignement antiterroriste, et qui s’était converti à l’islam depuis une dizaine d’années pour finalement se radicaliser, la France connaît un nouvel acte de l’islamisme agissant de l’intérieur. Cette fois-ci, il s'agit d'une blessure particulièrement profonde de l’Etat et de ses institutions, et aussi de ses citoyens - du moins dans leur majorité.

Abasourdis par le caractère totalement inédit de cet événement tragique, où un cap difficilement imaginable vient d’être franchi, les médias, les politiques, les intellectuels, enfin tous ceux qui sont autorisés à faire et à représenter l'opinion dans ce pays, ne trouvent ni les paroles qui expliquent, ni les paroles qui rassurent. Les mêmes paroles, déjà abondamment utilisées lors des actes terroristes précédents, semblent ne plus avoir cours: elles sont usées, elles ont perdu toute force de vie et se sont pétrifiées, en se banalisant. Paradoxalement, leur seul effet est d’augmenter l’incertitude et la peur. Mais au milieu de tout cela, un mot nouveau va percer avec courage: "dénislamisation", le déni d'islamisation. Un mot qui résume tout.  

Ce sont juste ces quelques lignes que je me devais de noter ici, à propos de la tuerie au couteau au sein de la Police française. Je vis en France depuis vingt-cinq ans, après avoir vécu un peu plus en Roumanie, donc je me garderai bien d’émettre clairement une opinion trop personnelle -et pour cause.. 

Je vais recommander un livre qui vient de sortir (je l’ai fait sur Facebook), en transcrivant aussi un extrait. 

DSC_1431.JPG"L'homme-le-plus-sanguinaire avait fait massacrer tous les caïds susceptibles de le contester. En quelques jours, son territoire s'était étendu de la Seine-Saint-Denis à toute la rive droite, de la gare de Lyon jusqu'au Louvre. Il avait pu faire incendier le Musée d'art et d'histoire du judaïsme, et le mémorial de la Shoah. Puis les synagogues, les cathédrales et les églises. Le calife en personne s'était amusé à canarder Notre-Dame, au mortier, depuis la rive droite, jusqu'à abattre sa flèche oecuménique, récemment reconstruite par un architecte haïtien, en forme de poing arc-en-ciel, à la gloire du très-bien-vivre-ensemble. Les conseillers du calife s'employaient à tempérer sa folie meurtrière, en le pressant de limiter les exécutions aux Juifs, aux déviants, homosexuels ou "visiblement assimilés", ce qui du point de vue du Califat, faisait du monde. Sans oublier les croisés qui lui résistaient. Il ne laisserait personne entraver son ascension. Il voulait asservir ce pays, le purifier totalement, y imposer la loi d'or de l'islam, qui passerait par sa domination. Il serait le plus grand serviteur d'Allah et l'histoire ferait de lui son prophète." (Laurent Obertone, Guerilla, Le temps des barbares, Editions Ring, 2019, p. 127)

12/12/2018

Le client est roi

 
7 mins · 
 
La Fnac ou Amazon?

Ce n’est pas vraiment la même chose. Je commande un livre en ligne sur le site de La Fnac (je suis obligée d’abord de créer un compte), je le règle avec une carte bancaire, je choisis de le retirer en magasin, le délai de livraison est entre 3-8 jours.. En attendant, je reçois beaucoup d’e-mails avec toutes sortes d’offres et de propositions, que je lis et auxquelles je ne donne aucune suite. Toujours pas de notification pour l’arrivée de ma commande, onze jours après. Le douzième jour, la notification est dans ma boîte e-mail. Seulement, voilà, pour retirer mon colis, je dois me munir de : le code barre en haut de l’e-mail (bon, c’est normal, je l’imprime), une pièce d’identité (?), la carte bancaire ayant servi de paiement, à mon nom (??). Je ne me souviens pas avoir eu besoin de cela pour une commande chez Amazon (où le colis est délivré en 3-5 jours, sous signature, et c’est tout). 
Et après, on s’étonne… Et surtout, on crie fort contre les GAFA, qui ont une arme redoutable pour leur puissance économique : ça s’appelle l’efficacité. Et sans doute, une autre forme de management.

10/10/2018

Dans l'air du temps

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(Mes photos- La librairie

C’est à propos de La France interdite, auteur Laurent OBERTONE. Après avoir regardé une vidéo de présentation sur Facebook, je suis allée chercher le livre en librairie. Je l’ai lu avec intérêt, pendant les quelques heures d’un après-midi de fin de semaine (il a 457 pages et une bibliographie sérieuse sur vingt pages). J'y ai reconnu dévoilés les ressorts d'un mécanisme idéologique qui ne m’est pas étranger, puisque j’ai connu à l’Est le totalitarisme. Mes systèmes d’alerte sont donc activés, et surtout, je vis en France depuis vingt-cinq ans.. J'ai décidé de m’appliquer à sélectionner des extraits du livre et à rédiger un document en format PDF d’environ dix-sept pages, pour donner une idée de son contenu. Ma sélection est ma lecture, bien entendu. Comme écrit l’auteur, ce livre, qui « brise le plus grand consensus, celui du vivre ensemble »,  « n’est qu’une agrégation de données publiques, de faits révélés que chacun peut vérifier, de milliers d’études publiées dans des revues scientifiques de premier plan ». Malgré son titre, il ne concerne pas que la France, mais également l’Europe, ou les Etats-Unis, vu qu'il est question de progressisme et de ses effets (à l’Est on l’appelle néo marxisme).

« Aucun rêve ne peut abolir le réel. Le pire ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, disait Nietzsche. C’est la conviction. »

« Ce que ce livre peut révéler d’extrême, à mon sens, c’est bien ce totalitarisme qui nous accable, et qui cherche, par tous les moyens, à nous interdire de penser, d’écrire, de débattre, et pourquoi pas d’exister. »

« Il importe de ne pas nous tromper de cible. (…) Le problème n’est pas l’étranger. Le problème n’est pas tel ou tels individu (s). Le problème n’est pas que « l’immigration ». Le problème n’est pas que « l’islam ». Le problème n’est certainement pas la diversité, la profusion de ce monde, que nous aimons réellement. Nous aimons les autres, dans leur altérité. C’est aussi ce que nous voulons sauver. Le problème est l’idée que l’on peut et que l’on doit vivre ensemble, et tout y sacrifier, et tous y disparaître. Cette utopie ne peut qu’avoir la peau de notre société. » 

La France interdite. Extraits. 

10/09/2018

9/11

11 septembre,archives,livre régis debray extraits

(Mes photos -Nice)

"Au contact des Français, on apprend à être malheureux gentiment". (Cioran)

Deux notes des Archives : 9/11 (2001-2011) et  "The peaceful majority were irrelevant".  (2014)

Un court extrait du tout récent livre de Régis Debray, L’Angle mort, en PDF ici. « L’acte souvent suicidaire du terroriste nous force à penser ce qu’on ne veut plus et même ce qu’on ne peut plus penser: la place de la mort dans notre vie.»