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01/09/2016

Totalitarismes

13901418_10153880110893651_4457744171187312465_n.jpgJe n’ai pas connu le nazisme, j’ai connu le communisme, et je ne veux pas connaître l’islamisme dans sa variante européenne, c’est-à-dire la lecture à l’envers de ce que l’Occident définit comme droits et libertés. A mon retour des Etats-Unis à Nice, il y a un mois, deux semaines après l’attentat sur la Promenade des Anglais, j’ai essayé de gérer mes émotions en appliquant les conclusions d’une recherche sur les processus de la personnalité et les différences individuelles. Les auteurs, deux chercheurs des universités californiennes Berkeley et Stanford observent que les individus régulent leurs émotions de nombreuses manières, et que finalement, il existe deux stratégies communément utilisées: la réévaluation (changer la façon dont une personne pense à un événement susceptible de déclencher une émotion), et la suppression (changer la façon dont une personne répond, par son comportement, à un événement susceptible de déclencher une émotion). Ils montrent que la réévaluation est un moyen plus sain, pour ses conséquences émotionnelles à court-terme, que la suppression. La réévaluation dans la régulation des émotions est associée à des modèles plus sains de l’affect, du fonctionnement social et du bien-être, que le choix de la suppression. L’âge adulte permettrait aussi une meilleure régulation des émotions (on devient plus résilient avec l’âge, disent les partisans de la résilience).

Alors, pour faire diminuer mon sentiment de profonde tristesse de ne plus savoir où était mon cœur ou ma maison (Home is there your heart is), j’ai consacré deux heures à la lecture d’un récent ouvrage qui m'avait été offert avant de partir en vacances: L’étrange histoire du communisme roumain (et ses malheureuses conséquences)Ce que je lisais n’était pas une révélation, bien entendu, mais cette analyse avec un recul de 25 ans, et surtout l’explication d’un mécanisme perfide et insidieux, ont eu un effet apaisant. Tous les totalitarismes mettent en marche le même type d’emprise, qui a les caractéristiques d’une secte géante. Le lendemain de la Seconde guerre, en quittant l’Axe, la Roumanie n’était en rien préparée à devenir ce qu’elle allait devenir- le pays où le communisme soviétique a eu l’effet le plus dévastateur. Voici plus loin quelques extraits, dans ma version.

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08/08/2016

Les fanatiques du politiquement correct

facebook_1470669449475.jpg(Mes photos -la Prom', Nice)

Plus loin, une version quasi intégrale de l'article Fanaticii corectitudinii politice :

"La campagne meurtrière de l’islamisme est sans conséquences pour la citadelle de la Gauche. Malgré le fait que les grands combattants du Coran commettent des atrocités au quotidien et annoncent, dans des enregistrements envoyés aux télévisions, ou publiés sur Internet, qu’ils sont en guerre contre l’Occident et les infidèles du monde entier, une catégorie spéciale de citoyens continue à minimiser la menace de l’islam. Fortement infiltrés dans les médias et dans le milieu universitaire, considérablement influents dans le monde politique, les adeptes du politiquement correct refusent d’accepter la réalité du conflit irréconciliable entre l’Oumma et le reste de la planète. Préoccupés d'avoir le contrôle sur le discours public, ils avancent des explications toujours plus sophistiquées du nombre incalculable de massacres commis par les djihadistes.

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15/07/2016

Nice..

Nice, attentats, 14 juillet(Mes photos: Au "Noma", Greenville, le soir du 14 juillet)

Un internaute voudrait savoir ce que signifie l’état d’urgence, et je Nice, attentats, 14 juilletréponds spontanément : « c’est quand un camion de 19 tonnes conduit par Mohamed est autorisé à passer le barrage de police parce qu’il doit livrer des glaces sur la Promenade des Anglais, et que c’est urgent.. ». Hier soir, avec six heures de décalage, j’étais en train de fêter le 14 juillet (Bastille Day) dans une paisible ville en Caroline du Sud, lorsque j’ai reçu des messages et pu suivre en live sur CNN, sur le mobile, les infos sur l'attentat à Nice. J’aurais pu être là, comme chaque année, à assister aux feux d’artifice. Plus de 80 morts et 150 blessés, mais les statistiques, les bougies allumées, les prières ( ?..), la trop bien connue rhétorique qui se veut rassurante et solidaire ne vont pas ramener les morts, ça, on le sait. Apparemment on n’a rien d’autre à proposer…Personnellement, je suis convaincue du contraire, mais cela ne vaut vraiment plus la peine de préciser.., surtout que ce n'est même pas correct

24/06/2016

Premier rétrécissement

Brexit, Union Européenne, politique européenne

 (Mes photos -"Je souhaite ne compter que les heures heureuses", Lycée Masséna)

Le tremblement de terre s’est produit, le Brexit l’a emporté, événement historique dans la construction de l’Union Européenne dont nous avons vu les élargissements, mais jamais un rétrécissement. Je ne pensais pas que cela arriverait, tant la propagande pro-européenne occupait l’espace, mais secrètement, je le souhaitais. Non pas exactement pour les mêmes raisons qui ont amené la victoire du camp du OUT. Il est évident que la nécessité s’impose de refaire, de revoir et de reconstruire au niveau des institutions de l’UE et de l’attitude de ses dirigeants –commissaires, parlementaires, exécutifs -toujours plus éloignés de la réalité, et toujours plus incapables de la gérer de manière satisfaisante. L’écart s’est creusé, et les Eurocrates n’ont pas su déchiffrer correctement les signes avant-coureurs.

La Grande Bretagne n’est pas la Grèce, qui elle, était sur le point de quitter l’UE et a été sauvée in extremis par des rallonges et des prêts. Le plus douloureux pour l’UE, si elle voulait l’admettre, c’est le départ d’une puissance européenne. Ce ne serait pas du tout le même effet si l’un des pays de l’Est, entrés dans l’UE suite aux élargissements de 2004 et de 2007, faisait la même démarche. Hypothèse absurde, bien entendu, quand on sait ce que signifie l’appartenance à l’UE pour des pays pauvres et gangrenés par la corruption: la législation et les réglementations européennes représentent la seule garantie d’un Etat de droit après la dictature communiste, bien que cette garantie ne soit pas absolue, comme on a pu voir en Roumanie en 2012, lorsque l’intervention des instances européennes a empêché un véritable coup d’Etat. L’UE est l’unique rempart de ces pays-là, même si tous ne sont pas au même niveau (la Bulgarie et la Roumanie ne sont pas la Pologne ou la Slovénie).

La décision digne et courageuse de la Grande Bretagne est la chance qu’une vraie démocratie et une grande nation donne à la construction européenne, ou plutôt à l’idée de construction européenne, pour se repenser autrement. C’est le sens premier du mot « crise », qui comporte contrairement au terme « catastrophe » un versant constructif et salutaire. La question à un million d’euros, disons, est si l’UE saura en faire quelque chose.