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28/05/2005

Le thriller Made in Romania

Avec une surprenante parcimonie, la presse roumaine résume l'inculpation des auteurs ayant initié et organisé l'enlèvement des journalistes roumains en Irak. Devant la Cour d'Appel de Bucarest, Omar Hayssam explique lui-même les dessous de l'affaire: ses relations d'affaires avec le poste "Prima TV" et avec le quotidien "Romania Libera", en plus de ses relations personnelles avec la famille de la journaliste.
Donc, si j'ai bien saisi: il a proposé aux journalistes le financement du voyage, a arrangé leur enlèvement pour proposer ensuite sa médiation dans leur libération...
Mais voilà que la justice roumaine tire au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Seulement, petite remarque d'ordre chronologique: c'est toujours dans la presse qu'on pouvait lire qu'Omar Hayssam avait été d'abord arrêté sur l'aéroport, le lendemain de l'enlèvement, et après on l'inculpait pour une infraction économique d'il ya quelques années. On précisait aussi que les Américains avaient déjà commencé les investigations sur Hayssam.
Un peu d'esprit de suite, quand même!...
Bien sûr, beaucoup ont flairé dès le début la supercherie, rien qu'en lisant les infos données par la presse. Comme on lit sur un forum dans EVZ: "une mauvaise pièce de théâtre, à l'intention des sots" .
Ce qui apparaît clairement est le vaste sujet de l'éthique du journalisme en Roumanie.

26/05/2005

Roots...

Extraits de deux articles parus dans le quotidien roumain Evenimentul Zilei, Mercredi, le 25 Mai
(www.evenimentulzilei.ro)


Les musulmans de Roumanie, 'le véhicule' de l'opération des services secrets
Le numéro deux de l'Ambassade de Roumanie à Bagdad, O.H, a affirmé (en exclusivité pour EVZ) que la libération des quatre otages roumains était due à l'intervention des musulmans de Roumanie et qu'"aucune rançon n'avait été versée". Le diplomate roumain compte parmi ceux qui ont cherché le soutien des religieux musulmans. Le Président Traian Basescu affirme que la libération a été une opération exécutée 100% par les services secrets roumains. Une partie de ceux qui ont négocié la libération sont des Arabes se trouvant en Irak au moment de l'enlèvement. Des sources proches des négociateurs ont déclaré que ceux-ci avaient été formés dans le passé en Roumanie, par les services de renseignements. Selon les mêmes sources, les Américains n'ont pas été impliqués dans les négociations, car cela aurait représenté un moyen de pression à éviter, étant donné les circonstances. Par ailleurs, on sait que les Américains excluent les négociations avec les terroristes.

Zaher est devenu citoyen roumain grâce à un mensonge
Le controversé homme d'affaires Zaher Iskandarani est devenu citoyen roumain grâce à un faux grossier. Il a menti dans sa déclaration auprès des autorités lorsqu'il avait demandé la nationalité roumaine en affirmant qu'il n'avait fait l'objet d'aucune condamnation. Des sources judiciaires ont précisé pour EVZ qu'Iskandarani avait été condamné à cinq ans de prison en 1981, pour trafic de métaux précieux. A l'époque, les procureurs lui avaient dressé un dossier pénal et avaient décidé de son jugement en liberté. En profitant de l'indulgence des autorités, le Syrien a quitté la Roumanie peu de temps après. Il a été condamné à cinq ans de prison en son absence.
Après la chute du communisme, Z.I refait son apparition sur les bords de la Béga (Timisoara). Cette fois-ci, il demande la nationalité roumaine. Dans sa déclaration sur l'honneur, il affirme ne pas avoir de casier. Les autorités le croient et sans vérifier lui accordent la nationalité. Mieux encore, après la Révolution de 1989, Zaher reçoit un certificat de révolutionnaire signé par le président Ion Iliescu. Avec trois autres personnes, Z.I est accusé d'"avoir initié et constitué un groupe infractionnel organisé ayant pour but la contrefaçon et la contrebande de grande envergure de cigarettes". Selon les enquêteurs, le Roumano-Syrien aurait formé au cours du temps un groupe spécialisé dans cette contrebande, avec des ramifications dans plusieurs départements à l'ouest du pays. Le leader du réseau dirigeait de l'ombre plusieurs firmes, parmi lesquelles R&M Tobaco International Timisoara. La société possédait une fabrique de cigarettes à Sacalaz (département de Timis) qui, sous le couvert de ses activités de production courantes aurait contrefait d'importantes quantités de cigarettes de marque (LM, Malboro, Grant, Sovereign).

25/05/2005

Croissance record à l'Est

"La BERD a publié son rapport annuel sur l’économie des anciens pays communistes.
Les économies des pays d'Europe centrale et orientale et de la Communauté d'Etats indépendants (CEI) ont connu en 2004 leur taux de croissance le plus élevé depuis la chute du communisme, atteignant une moyenne de 6,5%. C'est ce que révèle le rapport annuel de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'organisme fondé en 1991 pour favoriser la transition des anciens pays communistes vers une économe de marché. Par ailleurs, l'investissement direct dans la région a atteint un record de 34 milliards d'euros.
Différents facteurs ont attiré d'importants investisseurs vers ces pays en transition, mais le rapport souligne que les flux de capitaux se concentrent surtout sur quelques secteurs et pays. Leurs principaux bénéficiaires ont été les nouveaux Etats membres de l'Union européenne, les candidats à l'accession en Europe du sud-est et le secteur des ressources naturelles en Russie et dans le reste de la CEI. Un accroissement de la stabilité politique et des échanges intra-régionaux doivent aussi permettre à la région d'être plus attrayante pour les investisseurs sur le moyen-terme. De manière encourageante, les flux de capitaux ont commencé à monter dans les trois pays candidats à l'Union européenne : la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie. La perspective de liens plus étroits avec l'Union est un grand facteur de motivation à la fois pour les investissements et les réformes en Europe du sud-est."
(sources: BERD/Tiscali Europe/Newsletter Actu.Europe)
23 Mai 2005)

24/05/2005

Nos otages libérés

Les médias roumains et internationaux se font l'écho de ce dénouement heureux.
La presse roumaine consacre une série d'articles à cet événement, en s'arrêtant sur chaque étape de l'attente angoissante qui a duré une cinquantaine de jours.
Tout en précisant les rôles qu'ont joués les différents acteurs dans cette négociation, elle dresse aussi l'inventaire des questions restant sans réponse en ce moment.