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06/12/2005

"Les Américains sont là!"

"La femme no.1du monde arrive à Bucarest
Le Secrétaire américain d'Etat, Condoleezza Rice arrive à Bucarest pour trois heures pour signer l'Accord d'accès concernant les emplacements des facilités américaines en Roumanie. Il s'agit de bases de dimensions réduites, quelques centaines de militaires US, jusqu'à 20.000. L'accord représente le résultat de négociations qui ont duré plus de deux ans.
Le Chef de la diplomatie roumaine, le Ministre des Affaires Etrangères Mihai-Razvan Ungureanu a précisé hier que l'Accord d'accès est un document politique à caractère public, les deux parties s'engageant à mettre ultérieurement au point les aspects d'ordre militaire, logistique et financier. Dans son opinion, cet accord représente une réalisation historique. "Les Américains sont là!" a-t-il précisé, en rappelant qu'il advient enfin, ce que nos grands parents et nos parents ont attendu pendant 60 ans, et ce qu'ont espéré des centaines de milliers de Roumains qui avaient rempli les prisons communistes et qui avaient été sacrifiés pour le seul tort d'avoir souhaité la démocratie en Roumanie.
Les emplacements des facilités militaires seront à Fetesti, Babadag et Constantza, où les US auront la première base militaire ayant accès direct à la Mer Noire. L'Aéroport  Mihail Kogalniceanu sera également utilisé par les Américains, et à Babadag pourront avoir lieu des entraînements avant des missions internationales."
(Sources: EVZ du 5 Décembre, www.evz.ro)

01/12/2005

Fête Nationale de la Roumanie

C'est la troisième Fête nationale dans l'histoire de la Roumanie, fixée après les événements de Décembre 1989, en souvenir de la Grande Union de Décembre 1918, qui signifie la naissance de l'Etat roumain moderne. C'est la Fête de tous les Roumains.
Qu'est-ce que je pourrais donc souhaiter à mon pays, ce 1er Décémbre?
Deux choses: qu'il continue à s'accrocher à l'adhésion pour 2007, et qu'il assume sans complexes ses axes, car l'euro-atlantisme est une réalité, et non pas une gaffe diplomatique. J'espère ainsi que les Roumains seront mieux lotis, autant chez eux qu'à l'étranger.

Comme j'aime les analogies, j'ai marqué notre Fête nationale en m'achetant un CD (c'est ce que je peux faire, un film et/ou un CD). J'ai choisi donc "100% Salsa explosiva, Leccion dos", et cela peut-être aussi comme clin d'oeil à mon nom si trompeusement latino (ici, en France, le grand débat du jour porte sur la discrimination, la xénophobie, et tout le reste...). Mais je me promets d'aller aussi voir le dernier dessin animé, "Chicken Little", ("On m'a traité de poulet mouillé?").

La Multi Ani, Romania!
Happy Anniversary, Romania!
Bon Anniversaire, la Roumanie!

19/11/2005

L'exception qui confirme la règle

Lorsqu'on a un minimum d'honnêteté, on devrait remarquer la présence dernièrement, sur les divers plateaux de télévision, des invités qui sont des exemples d'intégration et de réussite. En faisant abstraction de quelques sportifs, comiques, chanteurs ou récemment, deux-trois officiels, en français "réussir" veut dire que les invités en question sont parvenus à monter leur propre affaire. Rien d'énorme, ne rêvons pas. Mais, on a cherché sur le terrain ces pépites d'or, et on les montre au public. A la radio, l'animateur de l'émission peut aller jusqu'à demander à son interlocuteur de préciser qu'il est Antillais et noir (je l'ai entendu ce matin).
A leur tour, les invités-exemples récitent la leçon: "oui, c'est sans doute difficile" (ils ont intégré aussi les euphémismes), mais "quand on a de la volonté", "on arrive à s'en sortir", etc, etc...A, j'oubliais, "quand on fait les bonnes rencontres"...
Ces gens-là sont des exceptions à une règle, et ils ne font que la renforcer et la rendre encore plus visible.
Curieux, j'éprouve le même sentiment de peine à l'égard de pareilles démonstrations précipitées, au premier degré, qu'à mon égard, étrangère vivant en France depuis presque 14 ans, et n'ayant pas réussi...
Néanmoins, je n'aimerais pas être une pépite d'or roumaine, exhibée devant les caméras et répétant les réponses que des journalistes s'empressent de vous induire généreusement, selon la thèse ou l'anti-thèse.

14/11/2005

Vous dites bureaucratie, Monsieur Verheugen?

J'ai écouté ce matin sur "Euronews" vos remarques sur, disons-le brièvement, la souplesse et l'adaptabilité qui deviennent nécessaires dans le mécanisme législatif europen.
Vous parlez aussi de l'attention qui devrait être accordée à la création d'entreprise. Il est évident que parler de dynamisme économique européen sans encourager la création d'entreprise, est un non sens.
Lorsque vous étiez en charge de l'Elargissement (car vous êtes l'un des rares commissaires à avoir conservé un poste similaire, ainsi qu'une partie de votre ancienne équipe, d'après ce que je constate), vous connaissiez parfaitement le fonctionnement réel des entreprises en Roumanie, aussi bien que le détournement des financements européens, via divers programmes. Vous savez bien que l'Office européen de la Lutte Anti-Fraude n'a jamais épinglé un seul cas de corruption en Roumanie, bien que la lutte anti-corruption soit constamment la priorité recommandée par vos instances. Vous savez qui peut bénéficier, en général, des fonds europens. D'ailleurs, on vient de le voir récemment, avec l'excellent scandal, qui couve encore ici et là, sur les subventions agricoles.
La CE va accorder 50 millions d'Euros pour soutenir les banlieues françaises, vraisemblablement à travers des projets. Donc, à quelque chose malheur est bon.
Mais moi, infatigable citoyenne lambda, que faudrait-il que je fasse pour obtenir, en fin de compte une subvention et monter ce sacré projet qui ferait démarrer ma PME roumaine et créerait des emplois, le mien d'abord? Me faire exploser? Remarquez, je serais la première femme-kamikaze européenne (enfin, presque...) à protester de cette manière radicale contre la surdité institutionnelle. La cause est noble, puisque la bureaucratie tue. Quand je regarde en arrière mes années de démarches stériles et de misère en France (aucune exagération), j'ai la nausée. En faire un livre, comme c'est la coutume de nos jours, ne servirait à rien. Il y a inflation de témoignages, tout le monde écrit. Je ne veux que sortir de là et essayer d'oublier.
Ce blog me suffit. Il n'a pas beaucoup de commentaires parce que j'efface ceux qui sont à côté, ou parce que c'est No (more) comment. Lisez-le dès le début, en entier, Monsieur le Commissaire, ou faites-vous le traduire, si vous ne vous souvenez pas de mes dossiers et courriers en recommandé (coûteux pour moi...) envoyés à Bruxelles depuis 2000. Monsieur Prodi est un souvenir, Monsieur Pasquarelli aussi, Madame Nicholson également...Mais vous durez, donc je vous écris encore.
Délester la CE? Mais qui vivra pour voir?
Carmen Serghie Lopez