12/08/2007
Update
Aller-retour éclair en Roumanie (le quatrième, depuis Pâques), pour conclure la vente de l'appartement des parents. Loin du prix que j'ai fait figurer sur le site immobilier, puisque l'acheteur n'est pas l'un de ces mafieux qui "investissent" dans la pierre (leur croissance est exponentielle en Roumanie), mais l'un de ces Roumains qui partent travailler dur à l'étranger et qui rentrent pendant l'été. J'ai remarqué dans la ville une dizaine de casinos, surtout dans le quartier des banques, et j'ai appris que cet emplacement faisait même partie de la politique d'urbanisme. Je savais que Bucarest avait le plus grand nombre de casinos en Europe, et voilà que d'autres villes suivent...). C'est normal, la tendance est celle-ci: Marea criminalitate ("La grande criminalité et le blanchiment fleurissent en Roumanie").
Pendant mon vol à l'aller, je lis le magazine bilingue qui présente la Roumanie "view over the top", et je tombe sur une magnifique page intitulée OLAF-The Antidote to Fraud, avec la mention de l'organisme homologue roumain, DLAF- Fight Against Fraud Department, et cette invitation: "if you have information about possible irregularities or fraud with EU funds, contact us:Piata Victoriei nr.1, Sector 1, Bucuresti, fax:+40213121005, antifraud@gov.ro", avec les mots, non moins magnifiques, du directeur général de l'OLAF (organisme européen de la lutte anti-corruption, pour ceux qui ne savent pas encore) à propos des progrès de la Roumanie en la matière." The model implemented by Romania in 2005 for the protection of European Comunity funds, by the establishment of the Anti-Fraud Department, is an example to all the other EU members states and candidate countries."
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25/07/2007
Mon Visa
Mon rendez-vous enregistré il y a plus d'un mois, j'arrive de Nice par le train bleu de nuit dans un Paris sous la pluie - mais quelle pluie! Heureusement, je suis équipée pour la circonstance, après avoir vérifié la météo sur le net. Je ne m'éloigne pas trop du quartier: quelques pas sur les Champs-Elysées qui conservent les gradins et les drapeaux du 14 Juillet, un moment de répit dans l'Eglise de la Madeleine, un autre dans une librairie anglaise, en face des Tuileries, un tour dans la rue Saint-Honoré, où je me réchauffe chez Le Castiglione, avec un chocolat chaud et une tarte aux fraises (ça coûte une petite fortune, à mes yeux, mais je dois le mériter, après la tension que je viens d'éprouver en attendant mon numéro pour passer deux fois et exposer le but de mon séjour et répondre aux questions...). Vers 16heures, le soleil commence à chasser les nuages, je ne sais pas d'où sort tout ce monde qui remplit les allées des Tuileries jusque-là désertes, je demande à un Japonais de me prendre en photo, et je m'installe au bord du lac, mes petites bottes ayant droit, elles aussi, à une prise de vue.
Le train bleu du retour est à 21h, Gare d'Austerlitz, donc je profite du Jardin des plantes, après avoir grignoté un morceau chez McDonald (je ne mange jamais chez Mc Donald, mais là, mon inconscient a voulu exprimer sa sympathie, sans doute...). Tout va bien côté train, je veux dire chez la SNCF -conditions confortables en soi, oreiller, sac de couchage, bouteille d'eau, le distributeur café en fonction-, c'est moi qui ai dû oublier mes vertiges, et occulté complètement la possibilité d'un vol aller-retour Nice-Paris. Trop cher, j'ai dû me dire, sans même vérifier, comme si j'avais tenu absolument à refaire l'expérience de mon premier voyage en train, à travers l'Europe, deux jours et deux nuits, en '90, pour arriver à Nice...Ou peut-être pour boucler une boucle, mais autrement, car tout impresionnant que soit un rendez-vous au Consulat US (contrôles, exactitude, coordination des agents), les centaines de personnes demandant un visa me rappellent les étrangers qui se massaient dans le hall de la Préfecture des Alpes-Maritimes...Mon trauma de Roumaine expatriée n'est plus à vif, mais pas mort, non plus. Le père de mon fils, avec qui je voyagerai, m'a assuré qu'à Bucarest, où il a eu son visa, il y avait aussi un monde fou...Ma question naïve est quand (dans quel siècle à venir) des gens pourraient se bousculer pareillement pour obtenir un visa-sésame pour la Roumanie...Bon, quelques photos plus loin. P.S. A 10 year US Visa!
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14/07/2007
Le beau symbole
En effet, c'est quelque chose que de voir les autres 26 drapeaux européens défiler sur les Champs-Elysées! Je suis sûre que tout Espagnol qui regardait cherchait des yeux le sien, comme tout Slovaque, comme tout Maltais..., comme moi aussi, le drapeau roumain. C'est généreux d'inviter ses amis. Bonne Fête!
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12/07/2007
Management
A Bucarest vient d'être signé l'accord pour les fonds européens structurels que recevra la Roumanie entre 2007-2013. Dans la vidéo, on entend le Premier-ministre préciser que ces fonds seront dirigés essentiellement vers les autorités locales, qui devront veiller à leur absorbtion dans des projets ( Acord pentru fonduri ).
Soyez sans crainte, Monsieur le Premier-ministre, personne ne met plus en doute l'imagination et l'efficacité des barons locaux en matière de gestion de fonds européens, you can trust them!
De son côté, le Président vient de tirer un signal d'alarme dans son rapport sur l'enseignement: la Roumanie aurait le niveau le plus bas en Europe, derrière la Hongrie et la Bulgarie, "un système inefficient, inéquitable et de mauvaise qualité", alors que le vrai enjeu est de "penser l'éducation dans le contexte européen, et de synchroniser la Roumanie avec les autres sociétés de la connaissance" (Situatia din invatamant, "mai mult decat ingrijoratoare" ).
C'est sans doute à ces nobles objectifs que se consacrent nos élus. Une étude menée par l'Institut pour les Politiques Publiques, financé par USAID via le Programme pour la consolidation de la société civile en Roumanie, montre que sur 20 mois, les voyages d'affaires à l'étranger des parlementaires roumains ont coûté 2 millions d'euros, les pays les plus fréquentés étant la France, la Belgique, mais aussi des destinations exotiques, car des groupes d'amitié ont été créés avec ces pays... (Deplasarile parlamentarilor in strainatate au costat 2 milioane euro ).
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