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03/07/2008

Fermeté et liberté

Hier soir, je venais juste de finir une recherche lorsque, en retournant sur Yahoo, j'ai vu la dépêche de Reuters publiée 11 minutes auparavant: Ingrid Betancourt libre! J'ai allumée la télévision, en zappant sur les chaînes françaises et sur CNN, et j'ai suivi en direct ces premiers moments extraordinaires, à Paris et à Bogota. Une libération d'autant plus extraordinaire, compte tenu de la manière dont elle a apparemment abouti- sans négociations avec les Farc. Mais c'est sans doute en France que le soutien à sa cause a été exceptionnel.

(Eliberarea lui Betancourt, 20 de milioane de dolari; Lire l'article complet sur www.rsr.ch)

29/06/2008

Quand même, on est dans l'UE...

Apparemment (ce n'est pas encore sûr, on attend l'arbitrage du Président roumain), on a échappé au ridicule complet, la proposition des deux sénateurs concernant la répartition des informations positives et négatives à la télévision n'est pas passée (protestations, réactions des médias européens, etc). "Le négativisme tue", disent les sénateurs roumains, qui déclarent s'appuyer dans leur argumentaire sur quelques ouvrages américains reconnus. L'aspect soulevé n'a rien d'original, ni dans le temps, ni dans l'espace. Dans la France d'aujourd'hui aussi, dans l'émission du Médiateur, des téléspectateurs réagissent à propos de telle ou telle info/image qui passe lorsqu'ils sont à table...La différence, c'est qu'il y a un débat et on explique le pourquoi et le comment de la diffusion de ces infos/images. Informer c'est aussi éduquer (autrement, comment parler de conscience civile?). Enfin, disons que se boucher les oreilles devant les horreurs du monde ne résout rien, et que décider du caractère positif ou négatif d'une information, nous ramène loin, loin, en arrière...(Senatorii fac programul TV!

18/06/2008

Groupe C

J'en ai suivi tous les matchs, bien sûr. Maintenant, j'ai ma petite satisfaction, qui n'est pas politiquement correcte: la Roumanie et la France viennent de quitter l'Euro '08. Je suis Roumaine (une mauvaise Roumaine, sans doute...), et je vis (je rame) chez les Français, et cette double appartenance n'est pas du beurre, même pas de la margarine enrichie en Vitamine E ...Alors, pourquoi mimer la sympathie?

15/06/2008

UE-27/Notre confiance...

En Europe, ce n'est plus vraiment l'Italie qui fait traditionnellement tache d'huile. La Roumanie enregistre une multiplication des crimes en style mafieux. Marchés et zones d'influence, taxes de protection, règlements de comptes. Comme dans cette même ville, à quelques jours d'intervalle: Crimă în stil mafiot la Galaţi; Reglare de conturi între clanurile mafiote.
A ces voix (du peuple, disons) qui réclament naïvement (?)...la peine de mort contre "ces psychopathes", je dirai ceci. D'abord, il ne s'agit pas ici de psychopathes, mais de criminalité organisée. Il s'agit d'une ville gangrenée, parmi d'autres villes gangrenées, où les intérêts se cristallisent en réseaux: monde interlope, justice, administration, officines de renseignements, etc, chacun à un autre palier (et cela depuis des années). Ces gens-là ne sont pas cliniquement malades, ils font partie d'un système. Ensuite, il serait honteux de souhaiter retourner à la peine capitale, surtout après l'adhésion à des structures comme l'OTAN et l'UE, et cela uniquement parce que nous ne sommes pas capables d'avoir des institutions démocratiquement saines. L'actuelle évolution de la Roumanie aurait de quoi inquiéter les mêmes structures qui l'ont accueillie. Dans ces conditions, investir et avoir des affaires prospères en Roumanie risquent de représenter une carte de visite en soi...(finalement, je devrais remercier mon destin de n'avoir pu l'avoir, cette carte de visite).
Aujourd'hui, fin de la fièvre électorale municipale (autrement dit, élire ceux qui dirigeront nos villes et nos villages, et surtout les fonds européens à absorber), parsemée d'incidents: empoignades, coups de feu par ci par là, parfois candidats ayant fait de la prison, corruption d'électeurs, (tentative de) fraude, enfin, tout ce qui va avec... (16/06: les média roumains reprennent des échos de la presse internationale
sur les municipales à Bucarest et utilisent la formule "c'est la gauche qui l'a emporté" -seulement, en Roumanie, distinguer "la gauche" et "la droite" est aussi dépourvu de sens que distinguer entre tel et tel parti politique. Il y a des groupements d'intérêts personnels- financiers et/ou de pouvoir -c'est tout).