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03/08/2008

Activité Cefro/Mini album

Quelques images de la toute récente session de mon cours Grundtvig organisé à Nice: les trois participants de Roumanie, les deux aimables intervenants, la belle salle Verdi du Scribe, enfin moi aussi, le tableau papier et le café, le matin de bonne heure. Pour cette première activité de Cefro, il n'est pas question de gain financier, il est quasi nul. Il est question simplement du gain psychologique, moral, lequel, on peut deviner facilement, est très important pour moi, après tout ce temps...Pour cinq jours, j'ai été moi-même, je me suis retrouvée, sans pouvoir pour autant m'empêcher de penser à ceux qui m'ont volé ces treize dernières années après mon Doctorat français..

04/07/2008

4th of July

A ce pays lointain et proche, où mon fils gagne son pain, où il espère, où il rêve, où il fait découvrir à sa petite fille les premiers mots en anglais et en roumain: Happy Independence Day!

PS. J'ai reçu ce link qui m'a envoyée aux quatre dernières années: des photos pêle-mêle, prises aux US, en Roumanie, en France, dans des allers et des retours souvent décidés par son destin (ou le mien), des amis, le mariage, sa musique surtout, sa chère grand-mère qui n'est plus, la petite Rowen Valentina...http://smg.photobucket.com/albums/v179/klaws/

16/12/2007

Money (or funds)

Preºedintele Comisiei Europene crede în beneficiile aderãrii României la UE (VIDEO). J'ai surtout retenu que 30 milliards d'euros vont tomber du ciel de Bruxelles. J'ai partagé le lien sur un forum (sous pseudonyme, of course) et j'ai eu cette réponse: "Nous allons voir combien de nouvelles villas sur la carte de la Roumanie, ce n'est pas si difficile que ça".
Pour ma part, comme dans ce domaine, où beaucoup de mes compatriotes sont spécialistes, je dois avoir l'innocence de Kelly ((http://www.koreus. com/video /blonde-europe- pays.html ), cela m'arrangerait bien d'avoir un Nathan qui coche la bonne case pour que ma petite affaire décolle avec succès (I would call it active solidarity).

25/07/2007

Mon Visa

Mon rendez-vous enregistré il y a plus d'un mois, j'arrive de Nice par le train bleu de nuit dans un Paris sous la pluie - mais quelle pluie! Heureusement, je suis équipée pour la circonstance, après avoir vérifié la météo sur le net. Je ne m'éloigne pas trop du quartier: quelques pas sur les Champs-Elysées qui conservent les gradins et les drapeaux du 14 Juillet, un moment de répit dans l'Eglise de la Madeleine, un autre dans une librairie anglaise, en face des Tuileries, un tour dans la rue Saint-Honoré, où je me réchauffe chez Le Castiglione, avec un chocolat chaud et une tarte aux fraises (ça coûte une petite fortune, à mes yeux, mais je dois le mériter, après la tension que je viens d'éprouver en attendant mon numéro pour passer deux fois et exposer le but de mon séjour et répondre aux questions...). Vers 16heures, le soleil commence à chasser les nuages, je ne sais pas d'où sort tout ce monde qui remplit les allées des Tuileries jusque-là désertes, je demande à un Japonais de me prendre en photo, et je m'installe au bord du lac, mes petites bottes ayant droit, elles aussi, à une prise de vue.
Le train bleu du retour est à 21h, Gare d'Austerlitz, donc je profite du Jardin des plantes, après avoir grignoté un morceau chez McDonald (je ne mange jamais chez Mc Donald, mais là, mon inconscient a voulu exprimer sa sympathie, sans doute...). Tout va bien côté train, je veux dire chez la SNCF -conditions confortables en soi, oreiller, sac de couchage, bouteille d'eau, le distributeur café en fonction-, c'est moi qui ai dû oublier mes vertiges, et occulté complètement la possibilité d'un vol aller-retour Nice-Paris. Trop cher, j'ai dû me dire, sans même vérifier, comme si j'avais tenu absolument à refaire l'expérience de mon premier voyage en train, à travers l'Europe, deux jours et deux nuits, en '90, pour arriver à Nice...Ou peut-être pour boucler une boucle, mais autrement, car tout impresionnant que soit un rendez-vous au Consulat US (contrôles, exactitude, coordination des agents), les centaines de personnes demandant un visa me rappellent les étrangers qui se massaient dans le hall de la Préfecture des Alpes-Maritimes...Mon trauma de Roumaine expatriée n'est plus à vif, mais pas mort, non plus. Le père de mon fils, avec qui je voyagerai, m'a assuré qu'à Bucarest, où il a eu son visa, il y avait aussi un monde fou...Ma question naïve est quand (dans quel siècle à venir) des gens pourraient se bousculer pareillement pour obtenir un visa-sésame pour la Roumanie...Bon, quelques photos plus loin. P.S. A 10 year US Visa!