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15/09/2019

"Comment l'Amérique a sauvé l'Allemagne de la famine et du socialisme"

Ceci est l’adaptation d'un article roumain paru le 11 septembre 2016 et republié dans In linie dreapta, lors de la commémoration du 18e anniversaire des attentats de 2001. Clair et et factuel, et il a le mérite de rappeler des faits historiques non interprétables, dans un contexte actuel assez confus.  

"La haine que nous voyons se manifester chez nous à l'égard des États-Unis semble mineure comparée à celle que nous pouvons trouver sur les sites des publications allemandes. Il n'existe pratiquement pas un article sur l'OTAN ou sur les États-Unis, même en ce jour du 11 septembre, sans les centaines de réactions sarcastiques de la part d'utilisateurs ayant des noms allemands.

L'article qui suit raconte comment l'Amérique a sauvé l'Allemagne de la famine et du socialisme, après avoir sauvé d'abord l'Europe du nazisme.

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09/09/2019

Les nouveaux commissaires européens

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(Mes photos- La tombe de mes parents en Roumanie)

 

La Roumanie, par son parti de gouvernement, le Parti social-démocrate, a envoyé deux propositions à la Commission européenne, deux personnages politiques bien connus, qui ont brillé par leur 'intégrité' et par leurs 'compétences', deux des figures les plus représentatives de la classe politique corrompue qui se trouve aux commandes de ce pays: un homme et une femme.  

Il y a quelques jours, la presse nationale écrivait que ces deux propositions avaient été refusées. Dans leur incorrigible naïveté (vous pouvez l’appeler aussi confiance désespérée dans les instances internationales), les Roumains ont osé donc croire qu’un semblant de justice ou de morale serait possible à ce haut niveau : la CE, notre instance européenne, à nous les 26..

Eh bien, non, ils se sont trompés. La nouvelle vient de tomber: Madame la Présidente de la CE, celle qui a été élue de justesse et qui va présider la Commission pendant cinq ans, a annoncé la liste complète des commissaires acceptés, et l’ancienne ministre et députée roumaine y figure. On connaîtra dans quelques heures le portefeuille de chaque commissaire européen - mais quelle importance ?? Que cette femme politique roumaine comme la décrit Wikipédia, et que nous connaissons quand même, soit désignée pour décider d’un domaine européen, quel qu’il soit, c'est un non-sens. La Présidente de la CE a dû choisir entre un homme et une femme, c’est aussi simple que cela, elle n’a pas cherché plus loin, d’ailleurs, chercher quoi ??

"Première femme présidente de la Commission européenne, cette ancienne ministre de la Défense de la chancelière allemande Angela Merkel s'était donné pour objectif d'atteindre la parité dans sa nouvelle équipe", écrit Le Figaro. C'est presque fait, 13 femmes, dont la Roumaine en question, et 14 hommes. Nous n'avons qu'à suivre l'effet des quotas sur l'évolution de la politique globale de notre monde. 

P.S. La commissaire roumaine est proposée pour le portefeuille des Transports..Ce qui ajoute un plus à l'absurde, vu que la Roumanie est le pays européen qui n'a que quelques km d'autoroute, le pays où les routes sont meurtrières, où les trains mettent des heures pour faire 100 km, bref, le pays européen dont l'infrastructure des transports est catastrophique, car vétuste, jamais entretenue, améliorée ou renouvelée..

11/08/2019

Le tableau

tableau, cadre, encadrementtableau, cadre, encadrementElle l’a peint en 1992 et a signé en bas, à droite: « Eu ’92 » (Moi ’92). Parfois, elle mettait son prénom, Silvia. Ma mère, professeur de mathématiques, aimait peindre depuis son adolescence. Après avoir pris sa retraite, elle s’était inscrite à l’Ecole populaire d’art et, au bout de deux-trois années bien remplies, elle a eu un diplôme et a réalisé une petite exposition. Je peux aujourd'hui mieux comprendre combien cela lui permettait de s’extraire d’une réalité chaotique, marécageuse, et surtout d’accepter mon départ. Ses toiles sont des paysages, des fleurs, des reproductions. Quelques unes sont restées dans la famille, elle en a offert d'autres de son vivant. J’ai une tendresse particulière pour « Les coquelicots » de Monet, car elle en a réalisé une jolie copie que j’ai toujours. 

Au milieu des années ’90, après avoir décidé de rester en France (plus exactement après ma Thèse à l'Université de Nice et le contentieux administratif avec le Rectorat de ma ville en Roumanie), je lui ai demandé de me choisir un petit tableau pour l’avoir ici. Et c’est celui-là qu’elle a choisi. C’était assez prémonitoire, les silhouettes floues de ces bateaux naviguant sur les vagues agitées, comme j'allais le constater. Le tableau est resté au mur jusqu’en 2012, lorsque dans mon immeuble niçois (classé mais aussi multiculturel) il est arrivé un gros dégât des eaux de l’étage au-dessus et de la toiture. Le tableau a eu son cadre d’origine décollé. Je l’ai emballé et je l’ai rangé quelque part pour ne plus le voir, témoin et reflet de mon quotidien au gré de l’eau depuis si longtemps..

Maintenant, je viens de le retrouver et j’ai décidé de lui offrir un cadre neuf, bleu, simple et joyeux, qui délimite autrement l’image prophétique. Un cadre qui protège, même si j'ignore comment. Bien sûr, il n’a pas plus de force que n’importe quelle icône ou que n’importe quel totem, ce n’est qu’un morceau de bois peint, tout est dans l’œil et dans l’intention de celui qui regarde, c’est le principe même du symbole : il a la force que vous lui prêtez. Et tout symbole a deux visages. En plus, le faire encadrer m'a coûté 28 euros, exactement l'âge du tableau, exactement l'année de mon entrée en France..

15/07/2019

Ma retraite

L’unique chose que je puisse faire, c’est d’écrire cette note sur mon blog, sans la partager inutilement sur Facebook, le lieu de la sociabilité joyeuse. Un monsieur fait une tentative de suicide parce que des trimestres ne lui ont pas été reconnus pour sa retraite. Cela ne risque pas de m’arriver, tout simplement parce que ce sont la colère, la révolte et le dégoût qui, paradoxalement, me protègent. Néanmoins, je ne vais pas non plus me battre inutilement pour faire valoir mes droits, car je suis épuisée. Je l’ai fait pendant des années, je ne crois plus à la justice, même si, comme tout un chacun, j’en ai besoin comme de l’air.

Après de magnifiques années de survie dans le monde du travail français, me voici arrivée au moment où je dois faire ma demande de retraite auprès de plusieurs caisses. Et mon cauchemar récurrent, qui s’appelle la CIPAV, la caisse pour les indépendants, est plus effrayant que jamais. J’ai déjà écrit plusieurs notes à ce sujet: je vais me contenter de reproduire plus loin quelques extraits et des liens vers les notes archivées. Bref, la CIPAV vient de calculer d’une manière incompréhensible pour moi le nombre de mes trimestres. Bien que j’aie toujours réglé mes cotisations (au régime général, car la complémentaire dépassant mon entendement, j’ai été obligée d’y renoncer), je constate des années pour lesquelles on m'a accordé un ou deux trimestres, au lieu de quatre, ou bien des années qui sont complètement annulées de ma vie, aucun trimestre..

Pour 2018, la caisse m’a envoyé un chèque de remboursement: "Madame, Votre compte présente un excédent de...euros. Vous trouverez sous ce pli un chèque numéro..., correspondant au remboursement de cette somme". J’en ai profité pour acheter une nouvelle cuisinière. Mais voilà, la caisse prétend ensuite que je n’ai pas assez cotisé, et donc que je n’ai pas les trois trimestres auxquels j’avais droit. C’est dire qu’ils préfèrent rembourser des cotisations, pour invoquer ensuite que vous n’avez pas cotisé suffisamment, au lieu de vous accorder les trimestres. C’est pervers ou vicieux, en plus d’être injuste. Il y a quelques années, quand j’avais davantage d’énergie et qu'il me restait encore un brin de confiance, j’avais saisi le Médiateur de la République pour des montants aberrants qui m’étaient demandés comme cotisations. Ils avaient recalculé, ils avaient réduit quelque chose de l’ordre de mille euros, une bricole, vu que depuis 2008, j’ai réglé quelques milliers d’euros, pour avoir 10 euros de retraite de leur part. Vous appelez cela une forme de justice ? Je ne retrouve pas, sur le nouveau site de la CIPAV, trop bien réalisé, la trace de tous les versements depuis 2008, comme sur le site précédent. De toute manière, je me suis résignée à en rester là, avec cette histoire. Je reviens à l'affirmation d'origine: "Il n'y a pas de destin qui ne puisse être surmonté par le mépris". En 1992, je l'avais adaptée: "Il n'y a pas de destin qui ne puisse être surmonté par l'espoir fou". Mais c'est Camus qui a raison. 

Pour le moment, je souhaite poursuivre mon activité en tant que CEFRO, ne serait-ce que pour l’aspect psychologique, pour ne pas me flinguer, comme on dit en bon français, et je continuerai à payer des cotisations à fonds perdu. Ce sera pour l’action sociale, m’explique-t-on. Bien sûr.

"Entreprendre en France représente un véritable acte de courage (je le sais bien, en tant que condamnée à… la CIPAV).

http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2016/05/02/tout-sauf-les-americains-5796484.html

http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2014/11/25...

http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2012/02/03...

http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2015/03/13...

http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2016/05/26...