04/03/2004
Réponse Lettre ouverte/Gouv.ro/Lopez.doc/
Bucarest, le 1-er mars 2004
Gabriel R*svan TOADER
Le Directeur
09:15 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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01/03/2004
Rapport/Pays
Le Département d'Etat américain vient de rendre public le Rapport 2003 sur le respect des droits de l'homme concernant 169 pays, parmi lesquels la Roumanie.
Le Rapport présente de manière précise et critique la situation en Roumanie, en donnant des exemples concrets d'abus politiques, de corruption, d'influence politique sur le système judiciaire et d'actions d'intimidation, de harcèlement ou de violence contre les journalistes qui publient des articles critiques à l'égard des officiels.
Le harcèlement des minorités, la violence et la discrimination contre les femmes, la restitution des propriétés confisquées pendant le régime communiste sont restés les principaux problèmes.
En même temps, il existe de nombreux enfants pauvres, sans abri dans les pricipales villes et l'exploitation par le travail des enfants ainsi que le traffic de femmes pour la prostitution ont été également soulignés.
Article de R.R. Stefan "Romania Libera" de Samedi, le 28 Février 2004
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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26/02/2004
Adhésion UE
La presse roumaine ("Evenimentul Zilei", "Romania Libera") se fait l'écho du dernier rapport du Parlement Européen sur les chances de la Roumanie à l'adhésion en 2007 et sur la réussite des négociations en 2004. On parle ouvertement de "découpler" la Roumanie de la Bulgarie. Les représentants roumains multiplient promesses et voyages à Bruxelles, les interviews et les euphémismes diplomatiques abondent.
Le danger est réel, "Euronews"dans son édition du matin du 26 février a fait une radiographie exacte des deux derniers des 27 pays qui frappent à la porte de l'UE, la Roumanie et la Bulgarie. Les Bulgares, eux, conscients du décalage refusent d'être assimilés au même groupe que leurs voisins du nord du Danube, ils ont même réalisé des T-shirts pro-européens "I am proud to be Bulgarian".
16:57 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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21/02/2004
Le film de Mel Gibson
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NEWSWEEK consacre son dernier numéro du 16 Février à une présentation de la "Passion de Jésus Christ", avec en couverture la photo de James Caviezel dans le rôle principal et la question "Who really killed Jesus?", anticipant une polémique qui vient nourrir le contexte politique actuel. J'ai lu, j'ai regardé la bande annonce, j'ai écouté les prises de position dont les médias commencent à se faire l'écho. Certes, pour me faire une image plus complète sur cet événement (car c'en est un, placé naturellement, sous le signe de la contradiction), il faudrait que je voie le film, ce qui ne sera pas possible dans l'immédiat, puisque je me trouve en France. Le sujet m'intéresse aussi pour lui avoir consacré ma thèse de Doctorat "La Rhétorique de la Passion dans le Roman Médiéval". J'ai obtenu la mention "Très Honorable à la Majorité", l'un des membres du jury n'ayant pas apprécié particulièrement ce qu'il croyait voir transparaître comme subjectivité. En plaçant ma recherche au niveau du discours, j'ai regardé la Passion en tant que macro-figure rhétorique qui communique un message d'amour exemplaire et qui fonctionne comme modèle intériorisé pour une certaine rhétorique de l'amour médiéval. J'ai voulu montrer comment la Passion -parabole existentielle par excellence -se reflétait dans la psyché médiévale, et donc dans le discours de ce XIIe siècle dominé par l'Imitatio Christi. J'ai trouvé que c'était autour du Service, essence de la Passion et emblème de la société courtoise que se construisait l'éthique amoureuse, en fonction de laquelle le Sujet pouvait s'édifier, car l'amour crée des comportements civilisateurs, et j'ai ainsi été heureuse de proposer une grille de lecture inédite pour les romans de Chrétien de Troyes. D'un point de vue sémiotique, tout produit artistique a droit à un degré d'ambiguïté et de là son ouverture (je ne fais que rappeler Umberto Eco et son "Opera aperta"). Les choses vues sous cet angle,je ne saurais prendre parti pour ou contre le film de Mel Gibson. Il apparaît qu'en mettant en scène une "Passion" excessivement violente, le film fait forcément ressortir la question de la culpabilité, laquelle, en dépit des périodes de mise en veilleuse, n'a rien perdu de sa force. Au cours de l'histoire, en matière de torture l'imagination humaine a trouvé des solutions non moins terribles que la crucifixion il y a deux mille ans, lorsqu'on pense qu'au Moyen Age les supplices de rigueur consistaient à écarteler ou à empaler. Alors, pourquoi ne pas accepter une évidence bien plus simple à partager et imperméable aux réactions identitaires, en reconnaissant que dans la violence que l'on reproche au film il peut exister une charge accumulée, qui est en dehors d'un temps précis, tout en étant de tous les temps? La trahison aussi bien que l'indifférence appartiennent au présent éternel, dans le rapport Parole-Action elles font partie de l'histoire en tant qu'événement vécu, avant de faire partie du récit de l'événement, c'est-à-dire qu'elles relèvent de l'énonciation avant de passer dans l'énoncé, elles se situent sur l'axe Je-Ici-Maintenant. Si l'on pouvait regarder ce qui fait l'être humain dans son ensemble, plutôt que ce qui le définit comme appartenance, toute tentative de récupération, de quelque bord qu'elle vienne échouerait et ce serait là peut-être la seule victoire à remporter. |
18:40 Publié dans Evénement, Film, Loisirs, Presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, gibson, la passion |
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