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08/05/2004

Correspondance CE/Fonds structurels

Date: Mon, 3 May 2004 07:22:00 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com>  Add to Address BookAdd to Address Book
Subject: CE Direction Gén. Entreprises /votre réponse/demande financement Projet F-Ro
To: Timo.Summa@cec.eu.int, mde.nice.carabacel@cote-azur.cci.fr
CC: erkki.liikanen@cec.eu.int, Guenter.Verheugen@cec.eu.int, Romano.Prodi@cec.eu.int, Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, pcoxmep@eircom.net, Catherine.RENARD@cec.eu.int, premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, pierre.lellouche@wanadoo.fr, natodoc@hq.nato.int, recruitment.a@hq.nato.int, Wenceslas.De-Lobkowicz@cec.eu.int, beatriz.pont@oecd.org, mae@mae.ro, jrebbitt@usaid.gov

CE Direction Générale Entreprises
Promotion de l'entrepreneuriat et des PME
DIRECTEUR

Objet:votre courrier du 26/04/04
Réf: ENTR/B3/TS/EN/sv D(2004) 350399

Monsieur le Directeur,

J'ai bien reçu votre courrier en réponse à ma lettre
du 23/03/04, adressée au Commissaire Liikanen, au
Commissaire Verheugen et au Président Prodi, et je
vous en remercie.

J'apprécie particulièrement les informations que vous
me donnez à cette occasion, à savoir le soutien
financier demandé pour le type de projet que j'avance
-création d'un Centre de formation à Nice au bénéfice
des cadres roumains et basé sur le transfert de
savoir-faire français- se fait essentiellement à
travers les Fonds Structurels qui sont gérés par les
Etats membres. Il faudrait, donc soumettre ce projet
auprès des instances nationales et en ce sens, vous
m'orientez vers l'Euro Info Centre Nice et vers la
Chambre de Commerce de la Côte d'Azur.

Vous précisez aussi que, d'après vos estimations,
moins de 1% des entreprises européennes bénéficient
d'un financement d'origine communautaire,
essentiellement en provenance des Fonds Structurels.

Permettez-moi de vous informer que depuis le temps que
je m'efforce, en tant que femme créatrice d'entreprise
de mettre en place ce projet, j'ai fait le tour de
toutes ces instances nationales -aussi bien en
Roumanie qu'en France. 

Pour ce qui est de la Roumanie, il était bien inutile
d'essayer d'approcher les premiers paliers locaux,
puisque le fonctionnement du circuit administratif
roumain m'est bien connu, et c'est la raison pour
laquelle je me suis adressée directement au Ministre
roumain des Affaires Etrangères, à Monsieur Geoana,
qui a réagi de manière diplomatique, en m'encourageant
et en me recommandant au Ministère des PME et de la
Coopération. Jusqu'à ce jour rien ne s'est fait, sauf
que j'ai une très belle lettre du Ministère roumain
des Affaires Etrangères (Février 2004), en français et
avec l'emblème "Semper Fidelis Patriae".

En France, le point de départ de toutes mes recherches
liées à ce projet a été, évidemment la Chambre de
Commerce Nice Côte d'Azur et l'Euro Info Centre, et
cela dès fin 1999. En 2002, lorsque j'ai intégré le
dispositif de création d'entreprise ACCRE/EDEN en
essayant d'obtenir un petit financement par la
plate-forme d'initiative locale ADIE (j'imagine, sans
savoir avec précisison qu'il est question des mêmes
Fonds Structurels), j'ai approché à nouveau la Chambre
de Commerce de Nice, sans aucun succès. 
Le mur était complet, je n'ai même pas été reçue pour
pouvoir exposer mon projet, on m'a accordé quelques
minutes au téléphone. J'ai rencontré la même attitude
à la Mairie de Nice, au Conseil Général, au Conseil
Régional (Route des Nouvelles Technologies) -je vous
épargne d'autres précisions, mais vous pouvez imaginer
aisément que durant toutes ces années j'aurais tout
essayé au niveau de l'Etat membre qu'est la France
(parce que vous faites référence à la gestions des
Fonds Structurels dans les Etats membres).

J'ignore si le manque de soutien à mon projet est dû
au spécifique de celui-ci (Centre de formation en
NTIC, formation des formateurs en psychothérapie pour
enfants défavorisés, et non pas salon de coiffure ou 
commerce de fruits et légumes), ou s'il est dû au fait
que je le porte toute seule. Les deux, peut-être.

Heureusement, avoir toujours cru fermement à
l'Elargissement à l'Est m'a permis de persévérer dans
mon initiative, devenue une sorte de lobbying
individuel auprès de diverses instances et que
certains ont perçu, sans doute comme étant pathétique,
puisque voué à l'échec d'avance.

Maintenant, que cet Elargissement vient de se
concrétiser, j'espère que la position des entreprises
ou des organismes pourra changer et qu'en surmontant
le conservatisme et la réticence habituels, ils
regarderont avec plus de considération et d'intérêt un
type de projet comme celui que j'avance, entre la
France et la Roumanie.

Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance
de mon entière considération.

Carmen Serghie Lopez
7, av. Thiers, appt. 406
06000 Nice France
tél+ 33-(0)-6 12 19 16 98
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
www.hautetfort.com/elargissement-ro

04/05/2004

L'Elargissement et la Roumanie

 

  •  Dans son éditorial "Pourquoi nous ne nous sommes pas réveillés dans l'UE" , le quotidien Evenimentul Zilei passe en revue le parcours de la Roumanie depuis '89, en proposant ainsi une réflexion sur les conditions de l'intégration européenne qui ne sont toujours pas remplies. (EVZ, Samedi, le 1er Mai) 
  • Dans un rapport qui va être publié à Bruxelles, l'organisation pour les droits de l'homme "Amnesty International" critique la situation des hôpitaux psychiatriques en Roumanie et demande à l'Union Européenne de s'assurer que les fonds accordés à la Roumanie sont bien consacrés à des programmes respectant les droits de l'homme. (EVZ, le 4 Mai)
  • "Dans la lettre adressée au Premier Ministre roumain à l'occasion de la célébration de l'entrée dans l'UE de nos voisins, le Commissaire à l'Elargissement Günter Verheugen a défini concrètement encore une fois ce que doit faire la Roumanie afin d'arriver à partager un tel triomphe ou plus exactement à rompre avec son passé. Il a demandé à la Roumanie de mobiliser ses derniers efforts pour être en mesure de mener à bonne fin les difficiles réformes entamées dans le domaine de l'administration, de la justice, de l'économie et de la lutte contre la corruption".( Romania Libera, le 4 Mai)

        On essaye de se rappeler ce qui reste en dehors de ces domaines...

Carmen Serghie Lopez

e-mail:serghie_carmen@yahoo.com

www.hautetfort.com/elargissement-ro

 


 

01/05/2004

Le 1er Mai 2004 -ELARGISSEMENT

"It's the last fair deal goin' down

last fair deal goin' down

it's the last fair deal goin' down, good Lord,

on that Gulfport Island Road

I love the way you do,

I love the way you do

I love the way you do, good Lord,

on this Gulfport Island Road

I'm workin' my way back home,

I'm workin' my way back home

I'm workin' my way back home, good Lord,

on this Gulfport Island Road"

Eric Clapton, "Me and Mr. Johnson", 2004 Reprise Records Warner Music Group

 

26/04/2004

Article sur l'origine des Roumains paru dans la revue "Origini-Romanian Roots", Georgia, US

 
L'article répond au thème proposé par la revue: "Sommes-nous ou non les descendants des Romains?". Il a été traduit du roumain, avec l'accord de son auteur. Celui-ci peut être éventuellement contacté en roumain ou en anglais à l'adresse e-mail:athos60@yahoo.com 
 
 
 
"Prouvons que nous sommes les descendants des Romains!
 
de IOAN BOZAC,
Cluj-Napoca, Roumanie
 
Je crois que le thème choisi par la revue pour ce numéro ne se réfère pas à un éventuel doute concernant notre descendance des Romains (doute qui n'a d'ailleurs aucune raison objective d'être, sauf dans quelques esprits partisans), mais à la manière dont nous pouvons montrer que nous sommes dignes de nos glorieux ancêtres.
 
On sait que Rome a été le centre de la plus avancée civilisation de cette lointaine époque, du moins de ce point de vue européen-occidental qui fait notre conscience commune (je fais cette précision en pensant aux Chinois, par exemple, dans les conditions actuelles d'un renforcement de toutes les formes de culture et de civilisation).
En assimilant ce que les Grecs avaient eu de meilleur, sans pour autant s'élever à leur hauteur sur le plan culturel, et en ayant la mentalité des conquérants, avec l'esprit d'organisation, le sérieux et la discipline en plus, les Romains ont réussi à imposer leur propre système sur un territoire immense, initialement par la force, ultérieurement par l'attraction de la population vers des conditions de vie supérieures.
 
Nous, les Roumains, nous représentons une illustration des plus intéressantes et en même temps unique sous bien des aspects du processus de romanisation. Le nom que nous avons choisi pour nous désigner montre que notre descendance n'était pas à démontrer, elle allait de soi, d'autant plus qu'il est à rapprocher de "ruman", c'est-à-dire "homme simple".
Malgré cela, en nous voyant nous-mêmes comme pays et comme peuple plus petits qu'en réalité, nous avons toujours laissé la porte ouverte à certaines polémiques.
 
Lorsque j'ai décidé de répondre à ce sujet (tout en ayant la position de quelqu'un qui n'est pas un spécialiste du domaine), je pensais schématiquement, à savoir je voulais reprendre des arguments très connus, surtout archéologiques, en m'appuyant sur les théories les plus retenues. Mais, après quelques recherches infructueuses sur la documentation classique, je me suis tourné vers internet.
Et c'est là que j'ai réalisé à quel point les débats autour de notre romanisation et de notre continuité sur le territoire de la Transylvanie étaient restés tot aussi partisans qu'hier.
 
Malheureusement pour les Roumains, les thèses de l'anti-continuité sont plus accessibles, puisque exposées dans la langue qui a la plus grande circulation. Le bon côté des choses est que des historiens neutres (que j'ai consultés pour avoir un point de vue objectif) nous soutiennent pour convaincre le monde de notre descendance romaine et de notre permanence sur ce territoire. Et quand cela vient de la part des Anglais, dont la probité est bien connue, c'est réconfortant.
 
Dans ce sens, on peut citer un exemple: la politique de leur propre pays n'a pas été favorable aux deux unions des principautés roumaines (celle de 1859 et celle de 1918), mais même pas dix ans après 1859, à Londres apparaissait l'ouvrage "Roumania-Past and Present" (à remarquer l'orthographe) de James Samuelson. Ils se sont maintenus sur cette ligne depuis le célèbre Arnold J. Toynbee jusqu'à nos jours. L'article le plus récent que j'ai trouvé appartient à Keith Hitchins, dans "English Historical Review", et date de Février 2000. Il montre la réserve de son auteur à l'égard des idées apparentées aux thèses de Roesler que développe André du Nay (s'agirait-il d'un descendant de Carol Robert d'Anjou, c'est-à-dire de souche française et dévoué à la Grande Hongrie?).
 
J'ai insisté sur les Anglais parce qu'il me semblait plus normal que nous soyons soutenus par les Français-nos frères de sang- et par les Américains, sans lesquels je crois que la Grande Roumanie de 1918 aurait été difficilement réalisable. J'ai rencontré récemment une illustration de cette association dans la revue "Clipa" qui apparaît en Californie (no.600/15 Mai 2003). Dans cet article, Dr. George Duma présente le livre d'Alain Ruzvé "Les Latins des Carpathes".
Je vais continuer le fil de mes pensées à partir de ce titre même, et au lieu d'une dissertation documentée, ce sera une sorte d'essai, peut-être suggestif.
 
L'existence des Latins des Carpathes, à grande distance des autres peuples latins d'Europe et îlot parmi les descendants des migrateurs, n'est plus à démontrer. Il me semble aussi que la théorie du transfert massif de population n'est pas digne d'être prise en compte (à savoir la migration vers le Sud du Danube après le retrait d'Aurélien, et le retour du peuple roumain, déjà formé, éventuellement des Illyriens).
 
C'est une théorie à laquelle les historiens de la famille Giurescu ont déjà répondu ("L'Histoire des Roumains", Bucarest, 1976). Est-ce qu'on a jamais émis l'hypothèse de la migration des Gaulois au-delà des Pyrénées et de leur retour sur l'actuel territoire de la France après que les Francs, peuple germanique l'eurent occupé? Le problème des Roumains et des Hongrois reviendrait  à peu près à cela.
 
Il est étonnant que l'on omette souvent des aspects qui relèvent de la logique élémentaire, par exemple le fait que la Dacie romaine intégrait aussi l'Olténie -sur laquelle on ne formule pas d'objections. Les territoires qui avaient formé la Dacie après Trajan -la Transylvanie proprement-dite, entre les Carpathes, le Banat et l'Olténie- représentent plus de 14-20% de la Roumanie d'aujourd'hui.
Il est aussi surprenant qu lorsqu'on parle de la romanisation et de la continuité on oublie la Dobroudja. Il est vrai qu'elle ne faisait pas partie de la Dacie, mais elle est roumaine et elle était habitée par les Daces, ainsi qu'Ovide l'avait fait connaître au monde entier, même s'il les appelle "les Gètes", comme les Grecs aussi, en commençant par Hérodot, avaient l'habitude de les appeler. Cela est explicable, car l'aristocratie romaine considérait qu'il était distingué d'utiliser le grec en littérature.
 
Je reviens à "L'Histoire des Roumains" de Constantin C. Giurescu et Dinu Giurescu pour exprimer le regret que les auteurs ne soient pas parvenus à imposer l'appellation "Dacia Pontica" parallèlement à la "Scythia Minor" pour la Dobroudja roumaine (j'inclus ici aussi les descendants d'Orient, les Byzantins).
Nous devrions être plus fiers du fait que le territoire baigné par le Danube et la Mer Noire a accueilli le christianisme extrêmement tôt, dans la personne de l'Apôtre André, celui qui, avec son frère Philippe a été l'un des premies disciples de Jésus.
J'ajoute que c'est toujours le christianisme qui offre les preuves archéologiques -et ces preuves sont d'autant plus estimables dans une époque aussi matérialiste que la nôtre.
Sur la page Web du Ministère de la Culture on lit que l'on a trouvé des reliques chrétiennes antérieures au IIIe siècle même en Moldavie, qui était habitée à cette période par les Daces libres. D'ailleurs, je vois tous les jours dans ma ville (Cluj Napoca) les vestiges de plusieurs nécropoles datant du IVe siècle, époque où, d'après certains, toute la population de ce territoire s'était retirée.
 
Les historiens tendancieux soutiennent qu'entre le retrait officiel des Romains au Sud du Danube et l'arrivée des Hongrois en Transylvanie, il n'existe que les traces des peuples migrateurs. On oublie volontairement que Arpad, celui qui a mené son peuple vers la Plaine Pannonienne (895) est devenu après le gendre de Ménoumorouth, le Prince de Bihor.
Or, je crois que les Roumains étaient déjà formés comme peuple du moment qu'ils se sont retirés sans résistance devant les migrateurs.
C'est une situation analogue à celle de 1940, toute proportion gardée.
 
Un tel scénario n'est plus possible dans la conjoncture actuelle, nous sentons que nous avons une protection de l'autre côté de l'Atlantique, et cela non seulement par notre récente adhésion à l'OTAN.
Nous devons montrer que nous le méritons, en honorant une descendance de deux grands peuples. Le peuple autochtone, depuis Burebista a été un facteur de puissance reconnu et il n'est pas étonnant que seul Trajan (général austère, qui a réussi à transformer le petit village au pied des sept collines en un grand pouvoir) ait pu conquérir la Dacie.
Nous devrions être fiers que nos ancêtres aient finalement capitulé (et cela seulement après une basse trahison) devant celui qui est considéré comme étant le plus grand empereur romain, pour avoir élargi  l'Empire au maximum."