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14/05/2004

Correspondance/ OLAF/CE

Date: Mon, 10 May 2004 03:18:22 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com>  Add to Address BookAdd to Address Book
Subject: Lettre ouverte à OLAF/CE
To: olaf-anti-fraud-training@cec.eu.int, Catherine.RENARD@cec.eu.int, premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, dg.interventions@anpe.fr, Guenter.Verheugen@cec.eu.int, Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, Wenceslas.De-Lobkowicz@cec.eu.int, Timo.Summa@cec.eu.int, erkki.liikanen@cec.eu.int, beatriz.pont@oecd.org, jrebbitt@usaid.gov, recruitment.a@hq.nato.int, natodoc@hq.nato.int, press@hq.nato.int, newsreport@europarl.eu.int, epparis@europarl.eu.int, pierre.lellouche@wanadoo.fr, cp@interpol.int
CC: claudiu_nedelea@hotmail.com, mae@mae.ro

Adressé à l'Office de la Lutte Anti Fraude
Commission Européenne


Monsieur le Directeur,

L'information diffusée par la BBC et reprise par la
presse roumaine concernant les illégalités constatées
dans le déroulement d'un programme de formation pour
les fonctionnaires publics, à l'Université de
Bucarest, programme financé par les fonds
comunautaires Tempus-Phare n'est qu'une goutte d'eau.

Cela parce que l'utilisation des fonds européens en
Roumanie n'est plus un secret ni pour les Roumains, ni
pour les instances internationales, et parce que ce
n'est pas pour la première fois que la presse publie
de tels exemples.
Les précisions apportées à la fin de l'article "Tour
de passe-passe avec les fonds européens" (EVZ, le 6
Mai) sur les fonctions politiques du coordinateur du
programme ne sont pas une nouveauté, non plus, puisque
ce n'est pas au citoyen ordinaire que revient la
gestion de ces fonds.

A chaque fois que je me suis adressée aux instances
européennes en signalant qu'il m'était impossible
d'accéder à un financement pour monter avec ma PME un
Centre de formation, on me répondait invariablement
que les fonds étaient gérés par les instances
nationales. Il me semble inutile d'insister sur ce qui
est notoire dans la gestion de ces fonds.
Mais il existe un aspect inédit dans cette information
récente. 

Il apparaît que les vérifications de l'OLAF n'ont rien
révélé d'illégal et que ce sont les vérifications du
Corps de Contrôle du gouvernement qui ont découvert la
fraude.
On peut interpréter que les instances internationales,
même en disposant de moyens appropriés, restent
inefficaces devant le make-up des rapports nationaux,
technique dans laquelle on excellait à l'époque de
Ceausescu. Il y a des habiletés qui ne se perdent pas,
au contraire, elles s'adaptent au nouveau
conditionnement économique et politique. 
On peut considérer aussi l'autre exemple, paru dans le
même quotidien, sur le trafic de matériaux au Combinat
de Galati, ville qui est hautement dangereuse et que
je connais parfaitement -c'est d'ailleurs, pour cela
que je suis plutôt en France que là-bas et que
j'essaye de monter mon projet plutôt ici qu'à Galati.
Le spécifique de la fraude en Roumanie est qu'elle est
primaire, violente et qu'elle fait peur dès que l'on y
touche.

On pourrait interpréter l'information rspective comme
étant une démonstration de l'efficacité du Corps de
Contrôle du gouvernement dans la lutte
anti-corruption.
Mais je crois qu'une autre conclusion, plus évidente
s'impose: les fonctionnaires internationaux ne sauront
jamais trouver (ou bien, exceptionnellement)ce que les
organes roumains peuvent trouver très aisément - à
condition qu'ils le veuillent et qu'ils puissent le
faire, à cause du principe du domino.

Si je réagis, ce n'est pas seulement parce que je me
suis longtemps battue entre les instances nationales
de ces deux pays, et entre la fraude en Roumanie et
l'indifférence en France, afin de mettre en place mon
projet dans la formation.
Il serait inexact de voir dans mon attitude le
mécontentement de celui qui n'arrive pas à avoir une
part du gâteau. Personnellement, je suis étrangère à
ce genre d'opportunisme, et la meilleure preuve est ma
position en France -difficile d'imaginer une plus
humiliante.

Mon attitude est l'expression d'une révolte de
principe et c'est mon propre fonctionnement. Je suis
outrée par la fraude en soi, d'où qu'elle vienne et
quelle que soit sa forme, primaire ou plus élaborée
-si, bien sûr, je parviens à en saisir le mécanisme,
ce qui n'est pas toujours possible de l'endroit où je
me situe.

C'est la raison pour laquelle j'ai exprimé dans mon
message du 5 Avril dernier, adressé entre autres aux
instances françaises et roumaines ("Lettre ouverte à
Monsieur le Premier Ministre Jean-Pierre
Raffarin/Fwd:Olaf Anti-fraud Training Programme
2004"), mon souhait le plus vif de participer avec ma
PME aux programmes de formation de la lutte
anti-fraude lancés par l'Olaf, en réponse à l'appel à
propositions.(...)
 
Carmen Lopez

08/05/2004

La Roumanie et l'Elargissement /en lisant la presse

  • L'article "Tour de passe-passe avec les fonds européens" (EVZ, Jeudi, le 6 Mai) reprend une information donnée par la BBC et s'arrête sur les récentes illégalités découvertes par le Corps de Contrôle du gouvernement dans l'application d'un programme européen de formation professionnelle pour les fonctionnaires publics. Dans le cadre du programme Tempus Phare, qui se déroulait à la Faculté des Sciences Politiques de l'Université de Bucarest, 200 fonctionnaires publics auraient suivi cette formation. Les investigations ont montré que cette formation ne figurait que sur le papier: des fonctionnaires publics inexistants ou inscrits sur les listes, mais ne se rappelant pas avoir suivi ces cours. Selon le rapport du Corps de Contrôle, le coordinateur du programme n'a pu prouver l'organisation réelle d'aucun cours. On ne trouve pas non plus la trace d'un ouvrage support qui aurait été édité chez "Meridiane" pour la somme de 6.000 Euros, dans le cadre du même programme. Il est précisé dans l'article que, d'après les affirmations du Doyen de la Faculté des Sciences Po, OLAF aurait fait plusieurs vérifications et n'aurait rien trouvé d'illégal et que, quelques mois après, le Corps de Contrôle  aurait annoncé une vérification.
  • L'article "La Mafia du Combinat Sidex" (EVZ, Nouvelle du jour, Les Témoins, Jeudi, le 6 Mai) dévoile le fonctionnement des réseaux de trafiquants, "tolérés par les autorités", qui sortent du Combinat de Galati d'importantes quantités de matériaux. Ceux-ci prennent le chemin des dépôts privés, appartenant à des hommes d'affaires de Galati et des localités avoisinantes et sont revendus après au Combinat.

 

Correspondance CE/Fonds structurels

Date: Mon, 3 May 2004 07:22:00 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com>  Add to Address BookAdd to Address Book
Subject: CE Direction Gén. Entreprises /votre réponse/demande financement Projet F-Ro
To: Timo.Summa@cec.eu.int, mde.nice.carabacel@cote-azur.cci.fr
CC: erkki.liikanen@cec.eu.int, Guenter.Verheugen@cec.eu.int, Romano.Prodi@cec.eu.int, Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, pcoxmep@eircom.net, Catherine.RENARD@cec.eu.int, premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, pierre.lellouche@wanadoo.fr, natodoc@hq.nato.int, recruitment.a@hq.nato.int, Wenceslas.De-Lobkowicz@cec.eu.int, beatriz.pont@oecd.org, mae@mae.ro, jrebbitt@usaid.gov

CE Direction Générale Entreprises
Promotion de l'entrepreneuriat et des PME
DIRECTEUR

Objet:votre courrier du 26/04/04
Réf: ENTR/B3/TS/EN/sv D(2004) 350399

Monsieur le Directeur,

J'ai bien reçu votre courrier en réponse à ma lettre
du 23/03/04, adressée au Commissaire Liikanen, au
Commissaire Verheugen et au Président Prodi, et je
vous en remercie.

J'apprécie particulièrement les informations que vous
me donnez à cette occasion, à savoir le soutien
financier demandé pour le type de projet que j'avance
-création d'un Centre de formation à Nice au bénéfice
des cadres roumains et basé sur le transfert de
savoir-faire français- se fait essentiellement à
travers les Fonds Structurels qui sont gérés par les
Etats membres. Il faudrait, donc soumettre ce projet
auprès des instances nationales et en ce sens, vous
m'orientez vers l'Euro Info Centre Nice et vers la
Chambre de Commerce de la Côte d'Azur.

Vous précisez aussi que, d'après vos estimations,
moins de 1% des entreprises européennes bénéficient
d'un financement d'origine communautaire,
essentiellement en provenance des Fonds Structurels.

Permettez-moi de vous informer que depuis le temps que
je m'efforce, en tant que femme créatrice d'entreprise
de mettre en place ce projet, j'ai fait le tour de
toutes ces instances nationales -aussi bien en
Roumanie qu'en France. 

Pour ce qui est de la Roumanie, il était bien inutile
d'essayer d'approcher les premiers paliers locaux,
puisque le fonctionnement du circuit administratif
roumain m'est bien connu, et c'est la raison pour
laquelle je me suis adressée directement au Ministre
roumain des Affaires Etrangères, à Monsieur Geoana,
qui a réagi de manière diplomatique, en m'encourageant
et en me recommandant au Ministère des PME et de la
Coopération. Jusqu'à ce jour rien ne s'est fait, sauf
que j'ai une très belle lettre du Ministère roumain
des Affaires Etrangères (Février 2004), en français et
avec l'emblème "Semper Fidelis Patriae".

En France, le point de départ de toutes mes recherches
liées à ce projet a été, évidemment la Chambre de
Commerce Nice Côte d'Azur et l'Euro Info Centre, et
cela dès fin 1999. En 2002, lorsque j'ai intégré le
dispositif de création d'entreprise ACCRE/EDEN en
essayant d'obtenir un petit financement par la
plate-forme d'initiative locale ADIE (j'imagine, sans
savoir avec précisison qu'il est question des mêmes
Fonds Structurels), j'ai approché à nouveau la Chambre
de Commerce de Nice, sans aucun succès. 
Le mur était complet, je n'ai même pas été reçue pour
pouvoir exposer mon projet, on m'a accordé quelques
minutes au téléphone. J'ai rencontré la même attitude
à la Mairie de Nice, au Conseil Général, au Conseil
Régional (Route des Nouvelles Technologies) -je vous
épargne d'autres précisions, mais vous pouvez imaginer
aisément que durant toutes ces années j'aurais tout
essayé au niveau de l'Etat membre qu'est la France
(parce que vous faites référence à la gestions des
Fonds Structurels dans les Etats membres).

J'ignore si le manque de soutien à mon projet est dû
au spécifique de celui-ci (Centre de formation en
NTIC, formation des formateurs en psychothérapie pour
enfants défavorisés, et non pas salon de coiffure ou 
commerce de fruits et légumes), ou s'il est dû au fait
que je le porte toute seule. Les deux, peut-être.

Heureusement, avoir toujours cru fermement à
l'Elargissement à l'Est m'a permis de persévérer dans
mon initiative, devenue une sorte de lobbying
individuel auprès de diverses instances et que
certains ont perçu, sans doute comme étant pathétique,
puisque voué à l'échec d'avance.

Maintenant, que cet Elargissement vient de se
concrétiser, j'espère que la position des entreprises
ou des organismes pourra changer et qu'en surmontant
le conservatisme et la réticence habituels, ils
regarderont avec plus de considération et d'intérêt un
type de projet comme celui que j'avance, entre la
France et la Roumanie.

Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance
de mon entière considération.

Carmen Serghie Lopez
7, av. Thiers, appt. 406
06000 Nice France
tél+ 33-(0)-6 12 19 16 98
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
www.hautetfort.com/elargissement-ro

04/05/2004

L'Elargissement et la Roumanie

 

  •  Dans son éditorial "Pourquoi nous ne nous sommes pas réveillés dans l'UE" , le quotidien Evenimentul Zilei passe en revue le parcours de la Roumanie depuis '89, en proposant ainsi une réflexion sur les conditions de l'intégration européenne qui ne sont toujours pas remplies. (EVZ, Samedi, le 1er Mai) 
  • Dans un rapport qui va être publié à Bruxelles, l'organisation pour les droits de l'homme "Amnesty International" critique la situation des hôpitaux psychiatriques en Roumanie et demande à l'Union Européenne de s'assurer que les fonds accordés à la Roumanie sont bien consacrés à des programmes respectant les droits de l'homme. (EVZ, le 4 Mai)
  • "Dans la lettre adressée au Premier Ministre roumain à l'occasion de la célébration de l'entrée dans l'UE de nos voisins, le Commissaire à l'Elargissement Günter Verheugen a défini concrètement encore une fois ce que doit faire la Roumanie afin d'arriver à partager un tel triomphe ou plus exactement à rompre avec son passé. Il a demandé à la Roumanie de mobiliser ses derniers efforts pour être en mesure de mener à bonne fin les difficiles réformes entamées dans le domaine de l'administration, de la justice, de l'économie et de la lutte contre la corruption".( Romania Libera, le 4 Mai)

        On essaye de se rappeler ce qui reste en dehors de ces domaines...

Carmen Serghie Lopez

e-mail:serghie_carmen@yahoo.com

www.hautetfort.com/elargissement-ro