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02/02/2006

Tough Love

J'ai parcouru le livre de Pierre Lellouche, "Illusions gauloises, Plaidoyer pour une France debout", Grasset, 2006. Un joli titre balzacien et un sous-titre ne laissant aucun doute sur le sens de l'esprit critique. J'éprouve une empathie particulière pour ce genre de "tough love" dont on peut être animé à l'égard de son pays, et qui s'exprime dans la lucidité sans complaisance. J'ai été réconfortée politiquement par les pages qui parlent de l'Europe, de l'élargissement traumatisant, de l'indispensable new deal transaltlantique, car depuis un siècle, l'Amérique est la seule véritable alliée de l'Europe. L'idée que le rebondissement de la France ne pourrait se produire que dans cette perspective est d'autant plus évidente pour quelqu'un qui a vécu à l'Est, comme moi. Aussi évidente que la perception sans nuances de tout ce qui ressemble aux totalitarismes que l'on minimise, ou que l'on refuse de voir, tel le millénarisme islamiste, sur lequel le chapitre Genèse du "fascisme vert" a le mérite d'être très précis.
Quant au syndrome Amélie Poulain, j'avoue que j'ai suivi le raisonnement avec une secrète satisfaction. Lorsque "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain" était sorti, j'avais trouvé suspect l'engoument pour ce film, et je ne l'ai vu que récemment, à la télévision, par hasard et faute de mieux. Et j'ai toujours évité d'en donner mon opinion autour de moi, pour ne pas passer pour une insensible...

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