22/05/2004
Adhésion UE- traitement au cas par cas
Selon un sondage d'opinion parmi les hommes d'affaires roumains, 80% d'entre eux estiment que la Roumanie n'est pas suffisamment préparée pour intégrer l'UE en 2007. L'un des plus connus, deuxième fortune dans le top des managers autochtones, considère que la Roumanie pourrait bien attendre 2010.
Ces réticences s'expliqueraient par la crainte de se voir confrontés au marché concurrentiel et de perdre ainsi les facilités et les avantages actuels.
Néanmoins, la position des officiels roumains semble claire: "nous avons un objectif politique, et non seulement, celui de faire tous les efforts pour réaliser l'intégration en 2007".
En même temps, à Bruxelles on prépare un plan rigoureux visant la monotorisation de la Roumanie et de la Bulgarie, lequel serait "le seul moyen pour maintenir un contrôle politique" sur ces deux pays candidats. Cette condition spéciale a été absente dans l'adhésion des dix récents pays européens.
Source : EVZ, Jeudi, le 20 Mai
Carmen Lopez
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18/05/2004
Transparence
- Selon le dernier rapport de l'Institut pour les Politiques Publiques, "le détournement des fonds publics par l'intermédiare des ONG, l'intéressement de la presse par des moyens financiers et l'utilisation de la propriété publique par les partis politiques représentent les voies d'une politique efficiente avec l'argent des contribuables".
- La Mairie de Bucarest publie sur son site les déclarations des biens des candidats. L'article "Nos maires et leur argent" pourrait être croustillant si l'on parvenait à faire abstraction de la réalité à laquelle il renvoie.
sur le site www.kappa.ro, le 18 Mai, source: Curierul National
Carmen Lopez
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
11:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer
14/05/2004
Réponses à des recherches de fonds/Scams?!
Quiconque peut facilement, en visitant ce site/blog se faire une idée de mes nombreux efforts déployés auprès des différentes instances, dans le but de me rallier le soutien institutionnel indispensable pour installer mon projet dans la formation entre la France et la Roumanie.
Mais voici que depuis quelque temps, je reçois des offres variant entre 500.000 dollars et 25 Millions de dollars -des propositions de collaboration, l'une plus surréaliste que l'autre. Je suis ausssi l'heureuse gagnante d'une loterie internationale, suite au tirage au sort de mon adresse e-mail, etc.
Ce n'est pas le scénario qui me dérange -après tout, en tant que littéraire je saurais l'apprécier.
Ce qui ne me paraît pas anodin du tout est le fait que ces offres atterrissent dans ma boîte non seulement pour répondre à une recherche de fonds pour le projet que je défends depuis si longtemps, mais aussi au bon moment d'une situation matérielle spéciale que je traverse.
Evidemment, ce sont des scams. Je l'ai signalé, et on me l'a confirmé. Il n'empêche que j'ai un doute important sur ces coïncidences. Ce qui est encore plus troublant, est que l'autre associé de ma PME qui porte le projet reçoit le même type de scams offrant des sommes mirobolantes.
J'ai choisi de répondre comme ceci.
Subject: RE: Re: Details
Date: Thu, 13 May 2004 10:37:04 +0100
From: commissioner@met.police.uk Add to Address Book
To: serghie_carmen@yahoo.com
Dear Ms Lopez,
thank you for your email.
The email that has been sent to you is a scam and should be immediatly
consigned to the waste bin.For full advice re these sort of email
scams, please may I refer you to our website.
www.met.police.uk
Email Office New Scotland Yard
Date: Thu, 13 May 2004 07:23:08 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com> Add to Address Book
Subject: Re: Reminder
To: "deso57" <deso57@telstra.com>
Sir,
I don't want to answer, but your text is a small piece
of literature, it sounds like a John Grisham's novel,
I mean like a financial thriller, so it deserves a
reply. Whoever you are, your style is not bad at all,
I say that as a professional I am.
But I hope you don't threaten or harass me in a subtle
way.
I wonder from which source you have that supposed
information about me. Of course, I made a fundraising
research via Internet with a contact message
containing information, and I sent a lot of mails.
By the way, I am not so sure I will not betray you. I
was told this kind of message had belonged to scam's
category. Are you fascinated by my naïveté, so you
make such a fantaisiste proposal? Is this a mere
mockery or a trap? A political one? From which side?
Your "reminder" could make me feel strange, is it your
psychological aim?
Maybe my english is not so good as yours, but I hope
you understand what I try to sum up. God bless you
too, why not.
C.L.
--- deso57 <deso57@telstra.com> wrote:
>
> Dear Mrs. Carmen Lopez,
>
> How are you? I want you to send me an e mail so that
> I
> know your stand as regards this great opportunity
> that
> we have at hand. I want you to note that it is only
> wise if we do not delay as the transfer is a deal,
> however, I very well assure you that we would
> succeed
> in seeing to it that the money is transferred out of
> my bank to your account, all I need is your
> assistance
> and cooperation, I want us to put heads together and
> make this opportunity that seems somewhat like a
> dream
> now a reality.
>
> Send me an e mail so that I go ahead to send you the
> details and some confidential information so that we
> can proceed. Thank you very much, I look forward to
> hearing from you. God bless you.
>
> Deso Simi
Carmen Serghie Lopez
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
www.hautetfort.com/elargissement-ro
>
>
>
>
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Correspondance/ OLAF/CE
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Adressé à l'Office de la Lutte Anti Fraude Commission Européenne Monsieur le Directeur, L'information diffusée par la BBC et reprise par la presse roumaine concernant les illégalités constatées dans le déroulement d'un programme de formation pour les fonctionnaires publics, à l'Université de Bucarest, programme financé par les fonds comunautaires Tempus-Phare n'est qu'une goutte d'eau. Cela parce que l'utilisation des fonds européens en Roumanie n'est plus un secret ni pour les Roumains, ni pour les instances internationales, et parce que ce n'est pas pour la première fois que la presse publie de tels exemples. Les précisions apportées à la fin de l'article "Tour de passe-passe avec les fonds européens" (EVZ, le 6 Mai) sur les fonctions politiques du coordinateur du programme ne sont pas une nouveauté, non plus, puisque ce n'est pas au citoyen ordinaire que revient la gestion de ces fonds. A chaque fois que je me suis adressée aux instances européennes en signalant qu'il m'était impossible d'accéder à un financement pour monter avec ma PME un Centre de formation, on me répondait invariablement que les fonds étaient gérés par les instances nationales. Il me semble inutile d'insister sur ce qui est notoire dans la gestion de ces fonds. Mais il existe un aspect inédit dans cette information récente. Il apparaît que les vérifications de l'OLAF n'ont rien révélé d'illégal et que ce sont les vérifications du Corps de Contrôle du gouvernement qui ont découvert la fraude. On peut interpréter que les instances internationales, même en disposant de moyens appropriés, restent inefficaces devant le make-up des rapports nationaux, technique dans laquelle on excellait à l'époque de Ceausescu. Il y a des habiletés qui ne se perdent pas, au contraire, elles s'adaptent au nouveau conditionnement économique et politique. On peut considérer aussi l'autre exemple, paru dans le même quotidien, sur le trafic de matériaux au Combinat de Galati, ville qui est hautement dangereuse et que je connais parfaitement -c'est d'ailleurs, pour cela que je suis plutôt en France que là-bas et que j'essaye de monter mon projet plutôt ici qu'à Galati. Le spécifique de la fraude en Roumanie est qu'elle est primaire, violente et qu'elle fait peur dès que l'on y touche. On pourrait interpréter l'information rspective comme étant une démonstration de l'efficacité du Corps de Contrôle du gouvernement dans la lutte anti-corruption. Mais je crois qu'une autre conclusion, plus évidente s'impose: les fonctionnaires internationaux ne sauront jamais trouver (ou bien, exceptionnellement)ce que les organes roumains peuvent trouver très aisément - à condition qu'ils le veuillent et qu'ils puissent le faire, à cause du principe du domino. Si je réagis, ce n'est pas seulement parce que je me suis longtemps battue entre les instances nationales de ces deux pays, et entre la fraude en Roumanie et l'indifférence en France, afin de mettre en place mon projet dans la formation. Il serait inexact de voir dans mon attitude le mécontentement de celui qui n'arrive pas à avoir une part du gâteau. Personnellement, je suis étrangère à ce genre d'opportunisme, et la meilleure preuve est ma position en France -difficile d'imaginer une plus humiliante. Mon attitude est l'expression d'une révolte de principe et c'est mon propre fonctionnement. Je suis outrée par la fraude en soi, d'où qu'elle vienne et quelle que soit sa forme, primaire ou plus élaborée -si, bien sûr, je parviens à en saisir le mécanisme, ce qui n'est pas toujours possible de l'endroit où je me situe. C'est la raison pour laquelle j'ai exprimé dans mon message du 5 Avril dernier, adressé entre autres aux instances françaises et roumaines ("Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin/Fwd:Olaf Anti-fraud Training Programme 2004"), mon souhait le plus vif de participer avec ma PME aux programmes de formation de la lutte anti-fraude lancés par l'Olaf, en réponse à l'appel à propositions.(...) Carmen Lopez |
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