26/04/2004
Article sur l'origine des Roumains paru dans la revue "Origini-Romanian Roots", Georgia, US
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21/04/2004
Correspondance/Contact Forum 2004 OCDE
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Adressé à Monsieur John WEST Directeur Forum 2004 OCDE Monsieur le Directeur, La société roumaine SC TORR J17/673/93 domiciliée en Roumanie souhaite démarrer son activité en implantant une succursale en France, à Nice, où son dirigeant est résident, avec la création d'un Centre de formation en Management, Marketing et NTIC pour cadres roumains, basé sur le transfert de savoir-faire français. En tant que dirigeante de cette société, j'ai essayé depuis longtemps d'obtenir une subvention européenne, ainsi que d'établir une forme de partenariat avec une structure française intéressée par ce type d'initiative, motivée par l'élargissement euro-atlantique. J'ai mené une recherche persévérante auprès de différentes organisations internationales, parmi lesquelles l'OCDE avait occupé l'année dernière une place importante. Pendant plus de six mois, je me suis adressée à cette organisation, en essayant d'approcher M.Jean-Claude Faure, Président du Comité d'Aide au Développement OCDE, ainsi que M.Edric Selous, Coordinateur du Département Anti-Corruption OCDE. Ma motivation se basait sur des possibilités de partenariat avec les PME des pays non-membres OCDE. Malheureusement, toutes mes tentatives auprès de l'OCDE sont restées vaines et je me suis rendue à l'évidence, une fois de plus, de ce que le fonctionnement de telles organisations suppose. J'ai gardé uniquement un abonnement à "OECD Direct", service qui m'envoie régulièrement les nouvelles publications en ligne. En consultant à nouveau votre site, je viens de prendre connaissance des informations sur les possibilités de parrainage, en tant que formes de partenariat. Je relance donc, ma démarche cette fois-ci auprès de votre département, dans l'espoir que vous pourrez parrainer la société roumaine SC TORR. Voici dans le message suivant "Contact/Project France-Romania/Fundraising research" des précisions sur le projet et sur la société qui l'avance. Vous pourrez également vous rendre sur le site/blog www.hautetfort.com/elargissement-ro, où vous retrouverez une image plus complète des démarches entreprises auprès des officiels nationaux et internationaux en vue d'un soutien financier. Le site/blog fonctionne aussi comme lieu d'expression plus large et d'actualité, mais essentiellement en rapport avec le contexte politique de l'élargissement, qui m'intéresse. Il suffit de dérouler le curseur et de commencer la lecture du bas vers le haut, afin de visualiser les démarches dans l'ordre chronologique et de constater la cohérence et la bonne foi de mes efforts, aussi bien auprès du gouvernement français qu'auprès du gouvernement roumain. Je vous remercie par avance pour le temps consacré à parcourir ces documents et je vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, mes plus sincères salutations. Carmen Serghie Lopez Directrice de SC TORR J17/673/93 Galati Roumanie 10, Melodiei 6200 Galati Roumanie et 7, Av. Thiers, appt. 406 06000 Nice France tél:+33-(0)6 12 19 16 98 e-mail:serghie_carmen@yahoo.com www.hautetfort.com/elargissement-ro |
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13/04/2004
Sujets actuels/Réflexions sur un événement artistique
Le 31 mars 2004 (Sur "La Passion du Christ")
Eh bien, je l'ai vu.
J'ai écouté et j'ai lu beaucoup de points de vue, il y a eu des débats à la télévision, le film a été très controversé, et c'est aussi pour cela que j'étais curieuse de le voir.
Comme je ne suis pas influençable, et comme j'essaye toujours de réfléchir et de faire la part des choses, j'ai eu mon point de vue, que je n'ai pas retrouvé chez les autres, en fait une seule personne me semble avoir eu une attitude intelligente à l'égard de ce film, et c'est le Pape. Je n'aime pas particulièrement le Pape et je ne suis pas d'accord avec toutes ses positions, mais il a dit, après avoir vu le film, qu'il ne pouvait pas se prononcer sur un produit artistique et qu'il laissait cela aux spécialistes. C'est aussi diplomatique que vrai, j'avais exprimé un point de vue assez proche dans l'e-mail envoyé à "Newsweek", à l'occasion de la sortie du film.
Le film est très bien fait, techniquement parlant, prises de vues, angles de la caméra, couleurs, flash-back, images au ralenti, tout, jusqu'au millimètre, il est très professionnel, travail américain... Je me suis délectée en entendant l'araméen que je n'avais jamais entendu, et aussi le latin prononcé comme j'avais appris à l'école en Roumanie, et non comme j'avais entendu en France (l'accent, je veux dire, c'est l'accent tonique, proche de l'italien d'aujourd'hui).
Ceux qui ont parlé de ce film en l'accusant et en le récupérant d'un bord ou de l'autre, l'ont vu au premier degré (sciemment ou pas).
On ne peut pas dire qu'il soit antisémite parce que les Juifs sont peints en noir et que les Romains sont gentils, pas du tout. Mel Gibson a mis là-dedans de sa violence personnelle, car ils sont tous odieux avec Jésus (sauf Pilate, qui apparaît comme un personnage assez existentiel, préoccupé par ce qu'est la vérité, etc.). Les scènes de torture occupent tout le film, je ne pouvais pas vraiment regarder (j'essayais de noter des idées sur un bout de papier entre temps), c'est ce qu'on a reproché à Mel Gibson,"la boucherie". Mais c'est son choix artistique pour transmettre une vision de la souffrance de Jésus. Il y a vingt ans, Zeffirelli avait vu les choses plus classiquement, plus en douceur.
C'est le jeu des acteurs qui est magnifique, ils ne parlent pas beaucoup, ce qu'ils disent c'est exactement comme dans les Evangiles (que Gibson respecte à la lettre), mais tout est dans l'expression du visage, tous les sentiments, les questions, les révélations, tout se passe sur les visages des acteurs, et c'est du professionnalisme de très haut niveau.
Le rapport entre Jésus et Marie, sa mère, est surpris avec finesse, une complicité spirituelle qui vient du fait que tous deux savent quel est l'enjeu et ils s'entendent par leur regards (l'actrice qui joue Marie est Maia Morgenstern, une juive roumaine qui joue dans un théâtre à Bucarest, elle a 48 ans et elle est mère de trois enfants; j'avais lu une interview qu'elle avait donnée où elle expliquait que ce rôle lui avait permis d'exprimer la souffrance de toute mère qui voit la souffrance de son fils).
Mais ce que j'ai trouvé de plus intéressant, c'était la présence de Satan, représenté par une femme étrange qui apparaît à chaque fois dans les moments d'intensité du "choix", quand l'âme est prête à basculer, à cause de la souffrance physique qui est atroce. C'est la trouvaille de Gibson, en fait, c'est assez didactique, puisque le Mal est représenté de manière très concrète. Il ne fait que renforcer la résistance de Jésus, qui le regarde et sent fortement cette présence qui le guette et qui attend le moment où son âme va fléchir dans la décision prise.
C'est pareil en ce qui concerne les autres, Judas, par exemple, c'est Satan qui fait le travail jusqu'à la fin, en le rendant fou, jusqu'au suicide. En général, on perçoit bien (enfin, moi je l'ai perçu ainsi), justement à cause de la présence de Satan, que tous ont l'esprit obscurci à un moment donné, le temps de leur acharnement (gratuit) contre Jésus et qu'à la fin ils se réveillent, comme d'un cauchemar -Jésus est mort, sur la croix, et une goutte qui tombe du ciel provoque sur la terre un tremblement, etc. Sous l'effet de cette manifestation soudaine et inexplicable de la nature, tous ceux qui ont contribué aux tortures de Jésus, et aussi les grands prêtres qui l'ont accusé et qui ont assisté à ses dernières minutes, semblent se réveiller brusquement. Comme quelqu'un qui commet un crime dans un moment d'absence et ne se rappelle plus ce qu'il a fait, et en est horrifié lui-même.
Là, j'ai trouvé que Gibson avait fait preuve de finesse, ou qu'il avait été inspiré (c'est la même chose, parfois), car il semble vouloir dire que ces gens-là ont été aveuglés dans leur esprit pour qu'ils ne voient pas et parce que quelque chose devait se passer ainsi.
Je crois que ce qui est bien suggéré dans le film, c'est la question du choix individuel (l'acceptation de Jésus ne se fait pas dans la joie, ni facilement) mais aussi l'existence de deux plans, la volonté de l'homme et une autre volonté, divine, mystérieuse, qui le dépasse. Tout se joue sur cette marge-là et c'est surtout la première scène, celle dans le Jardin où Jésus comprend ce qu'il lui est demandé d'en haut. C'est la scène la plus réussie, d'après moi. Elle évoque aussi l'angoisse existentielle de tout homme devant la mort, mais devant une mort qu'il voit, qui lui est décrite dans ses détails atroces et pour laquelle on lui dit qu'il y a un prix -il peut accepter ou refuser. Et il ne peut pas refuser. Pourquoi? Mais c'est l'Eglise qui se charge, depuis deux mille ans de répondre à la question, avec plus ou moins de succès..
Le choix reste un éternel mystère.
Il y a dans le film une phrase qui n'est pas dans les évangiles, mais qui appartient à l'inspiration que Gibson a dû recevoir sur le tournage (il dit lui-même qu'il porte le projet de ce film depuis douze ans, juste à l'époque où j'avais choisi, moi aussi, le sujet de ma thèse...). Dans la scène de la flagellation, Marie, agenouillée devant Jésus torturé et en sang, lui dit :"Mon Fils, quand, où et comment décideras-tu d'être délivré de cela?"
La question de Marie est très intéressante à analyser, on peut prendre tour à tour chaque mot et voir ce qu'il y a dedans, pour accéder au sens du message. Je n'arrive pas à me détacher de cette phrase, peut-être que c'est bien pour elle que je suis allée voir le film, car les extraits des évangiles, je les connais.
Ce que j'ai donc retenu du film, c'est le problème du choix de Jésus. Gibson s'est arrêté aux dernières heures de la vie de Jésus, on ne voit pas Jésus en train de prêcher (sauf quelques flash-back), il n'y a pas de discours sur l'amour qui soit privilégié (sauf quelques références absolument obligatoires, et qui se situent dans la cohérence du récit). Là, on voit un homme dans les conséquences d'un choix auquel il est confronté et qui le dépasse, parce que l'on sent qu'il est agi par une force autre que sa résistance humaine, et je pense que le mérite du réalisateur est d'avoir réussi à suggérer cette nuance (enfin, moi j'y ai été sensible).
En fait, si Gibson avait choisi un tout autre guerrier ou héros pour illustrer la problématique du Bien et du Mal, il n'aurait suscité aucune polémique, et son film aurait été un film parmi des dizaines qui sont construits sur ce schéma. Mais il a choisi le symbole le plus sacré, sur lequel s'est construit tout l'édifice d'une religion complexe, basée sur l'idée de la rédemption de l'homme pécheur. Il n'est pas étonnant que la perception en soit si controversée et exigeante.
Néanmoins, c'est juste par cela que le film est très moderne. Je ne veux pas prêter des intentions philosophiques à Gibson, on dit qu'il est un catholique pur et dur, de genre traditionaliste, et il avoue lui-même avoir voulu montrer la souffrance du Christ afin que nous soyons renforcés dans la foi.
Toujours est-il que si le film peut susciter également d'autres réactions et être vu comme un produit artistique qui pose un problème humain et universel, c'est qu'il a réussi un pari esthétique. Dans le processus de création de toute oeuvre d'art, il n'y a pas toujours de concordance entre l'intention du créateur et la réception à l'autre pôle, celui du consommateur esthétique.
Comme dit le poète, "heureux qui, comme Ulysse a fait un long voyage", je dirais: heureux celui dont la foi a réussi à s'élever au-dessus de la manifestation strictement religieuse (c'est valable pour toute religion). C'est justement pour cela que Jésus intriguait les grands prêtres, d'ailleurs.
Sur le chemin de la Croix, Jésus, qui n'est plus qu'un morceau de chair ensanglantée, dit à Marie: "Vois, Mère, je rends toute chose nouvelle" .
Bien sûr, rien ne sera plus comme avant.
Je ne suis sortie de ce film ni antisémite, ni en aimant davantage l'Eglise. Je suis reconnaissante de l'avoir vu à l'approche des Pâques, ces Pâques qui devraient être oecuméniques davantage dans l'attitude des chrétiens que dans les déclarations ou les engagements diplomatiques des Eglises.
Carmen Serghie Lopez
www.hautetfort.com/elargissement-ro
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11:47 Publié dans Evénement, Film, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, la passion du christ, mel gibson | Facebook | | Imprimer
08/04/2004
Parti nationaliste en Roumanie
Le leader du Parti pour la Grande Roumanie (PRM), C.V.Tudor a présenté hier à la presse une nouvelle acquisition:"l'Ambassadeur de la Roumanie pour l'UNESCO, Eugen Mihaescu vient de s'inscrire dans le PRM".
"J'ai choisi d'être membre du PRM parce que je suis convaincu que ce parti est le seul à apporter un vrai changement"
(source:"Evenimentul Zilei", Section politique, Jeudi le 8 Avril 2004)
Le PRM est le parti nationaliste roumain, l'équivalent du FN français et son leader C.V.Tudor a été candidat aux élections présidentielles en 2000, coude à coude avec l'actuel président Iliescu. Pour mémoire, on peut préciser qu'à l'époque, les medias européens avaient manifesté leur inquiétude face aux chances de l'extrême droite en Roumanie et leur soulagement lorsque "la sagesse du peuple roumain l'avait emporté".
Carmen Serghie Lopez
www.hautetfort.com/elargissement-ro
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
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