08/05/2004
La Roumanie et l'Elargissement /en lisant la presse
- L'article "Tour de passe-passe avec les fonds européens" (EVZ, Jeudi, le 6 Mai) reprend une information donnée par la BBC et s'arrête sur les récentes illégalités découvertes par le Corps de Contrôle du gouvernement dans l'application d'un programme européen de formation professionnelle pour les fonctionnaires publics. Dans le cadre du programme Tempus Phare, qui se déroulait à la Faculté des Sciences Politiques de l'Université de Bucarest, 200 fonctionnaires publics auraient suivi cette formation. Les investigations ont montré que cette formation ne figurait que sur le papier: des fonctionnaires publics inexistants ou inscrits sur les listes, mais ne se rappelant pas avoir suivi ces cours. Selon le rapport du Corps de Contrôle, le coordinateur du programme n'a pu prouver l'organisation réelle d'aucun cours. On ne trouve pas non plus la trace d'un ouvrage support qui aurait été édité chez "Meridiane" pour la somme de 6.000 Euros, dans le cadre du même programme. Il est précisé dans l'article que, d'après les affirmations du Doyen de la Faculté des Sciences Po, OLAF aurait fait plusieurs vérifications et n'aurait rien trouvé d'illégal et que, quelques mois après, le Corps de Contrôle aurait annoncé une vérification.
- L'article "La Mafia du Combinat Sidex" (EVZ, Nouvelle du jour, Les Témoins, Jeudi, le 6 Mai) dévoile le fonctionnement des réseaux de trafiquants, "tolérés par les autorités", qui sortent du Combinat de Galati d'importantes quantités de matériaux. Ceux-ci prennent le chemin des dépôts privés, appartenant à des hommes d'affaires de Galati et des localités avoisinantes et sont revendus après au Combinat.
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Correspondance CE/Fonds structurels
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CE Direction Générale Entreprises Promotion de l'entrepreneuriat et des PME DIRECTEUR Objet:votre courrier du 26/04/04 Réf: ENTR/B3/TS/EN/sv D(2004) 350399 Monsieur le Directeur, J'ai bien reçu votre courrier en réponse à ma lettre du 23/03/04, adressée au Commissaire Liikanen, au Commissaire Verheugen et au Président Prodi, et je vous en remercie. J'apprécie particulièrement les informations que vous me donnez à cette occasion, à savoir le soutien financier demandé pour le type de projet que j'avance -création d'un Centre de formation à Nice au bénéfice des cadres roumains et basé sur le transfert de savoir-faire français- se fait essentiellement à travers les Fonds Structurels qui sont gérés par les Etats membres. Il faudrait, donc soumettre ce projet auprès des instances nationales et en ce sens, vous m'orientez vers l'Euro Info Centre Nice et vers la Chambre de Commerce de la Côte d'Azur. Vous précisez aussi que, d'après vos estimations, moins de 1% des entreprises européennes bénéficient d'un financement d'origine communautaire, essentiellement en provenance des Fonds Structurels. Permettez-moi de vous informer que depuis le temps que je m'efforce, en tant que femme créatrice d'entreprise de mettre en place ce projet, j'ai fait le tour de toutes ces instances nationales -aussi bien en Roumanie qu'en France. Pour ce qui est de la Roumanie, il était bien inutile d'essayer d'approcher les premiers paliers locaux, puisque le fonctionnement du circuit administratif roumain m'est bien connu, et c'est la raison pour laquelle je me suis adressée directement au Ministre roumain des Affaires Etrangères, à Monsieur Geoana, qui a réagi de manière diplomatique, en m'encourageant et en me recommandant au Ministère des PME et de la Coopération. Jusqu'à ce jour rien ne s'est fait, sauf que j'ai une très belle lettre du Ministère roumain des Affaires Etrangères (Février 2004), en français et avec l'emblème "Semper Fidelis Patriae". En France, le point de départ de toutes mes recherches liées à ce projet a été, évidemment la Chambre de Commerce Nice Côte d'Azur et l'Euro Info Centre, et cela dès fin 1999. En 2002, lorsque j'ai intégré le dispositif de création d'entreprise ACCRE/EDEN en essayant d'obtenir un petit financement par la plate-forme d'initiative locale ADIE (j'imagine, sans savoir avec précisison qu'il est question des mêmes Fonds Structurels), j'ai approché à nouveau la Chambre de Commerce de Nice, sans aucun succès. Le mur était complet, je n'ai même pas été reçue pour pouvoir exposer mon projet, on m'a accordé quelques minutes au téléphone. J'ai rencontré la même attitude à la Mairie de Nice, au Conseil Général, au Conseil Régional (Route des Nouvelles Technologies) -je vous épargne d'autres précisions, mais vous pouvez imaginer aisément que durant toutes ces années j'aurais tout essayé au niveau de l'Etat membre qu'est la France (parce que vous faites référence à la gestions des Fonds Structurels dans les Etats membres). J'ignore si le manque de soutien à mon projet est dû au spécifique de celui-ci (Centre de formation en NTIC, formation des formateurs en psychothérapie pour enfants défavorisés, et non pas salon de coiffure ou commerce de fruits et légumes), ou s'il est dû au fait que je le porte toute seule. Les deux, peut-être. Heureusement, avoir toujours cru fermement à l'Elargissement à l'Est m'a permis de persévérer dans mon initiative, devenue une sorte de lobbying individuel auprès de diverses instances et que certains ont perçu, sans doute comme étant pathétique, puisque voué à l'échec d'avance. Maintenant, que cet Elargissement vient de se concrétiser, j'espère que la position des entreprises ou des organismes pourra changer et qu'en surmontant le conservatisme et la réticence habituels, ils regarderont avec plus de considération et d'intérêt un type de projet comme celui que j'avance, entre la France et la Roumanie. Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de mon entière considération. Carmen Serghie Lopez 7, av. Thiers, appt. 406 06000 Nice France tél+ 33-(0)-6 12 19 16 98 e-mail:serghie_carmen@yahoo.com www.hautetfort.com/elargissement-ro |
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04/05/2004
L'Elargissement et la Roumanie
- Dans son éditorial "Pourquoi nous ne nous sommes pas réveillés dans l'UE" , le quotidien Evenimentul Zilei passe en revue le parcours de la Roumanie depuis '89, en proposant ainsi une réflexion sur les conditions de l'intégration européenne qui ne sont toujours pas remplies. (EVZ, Samedi, le 1er Mai)
- Dans un rapport qui va être publié à Bruxelles, l'organisation pour les droits de l'homme "Amnesty International" critique la situation des hôpitaux psychiatriques en Roumanie et demande à l'Union Européenne de s'assurer que les fonds accordés à la Roumanie sont bien consacrés à des programmes respectant les droits de l'homme. (EVZ, le 4 Mai)
- "Dans la lettre adressée au Premier Ministre roumain à l'occasion de la célébration de l'entrée dans l'UE de nos voisins, le Commissaire à l'Elargissement Günter Verheugen a défini concrètement encore une fois ce que doit faire la Roumanie afin d'arriver à partager un tel triomphe ou plus exactement à rompre avec son passé. Il a demandé à la Roumanie de mobiliser ses derniers efforts pour être en mesure de mener à bonne fin les difficiles réformes entamées dans le domaine de l'administration, de la justice, de l'économie et de la lutte contre la corruption".( Romania Libera, le 4 Mai)
On essaye de se rappeler ce qui reste en dehors de ces domaines...
Carmen Serghie Lopez
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
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01/05/2004
Le 1er Mai 2004 -ELARGISSEMENT
"It's the last fair deal goin' down
last fair deal goin' down
it's the last fair deal goin' down, good Lord,
on that Gulfport Island Road
I love the way you do,
I love the way you do
I love the way you do, good Lord,
on this Gulfport Island Road
I'm workin' my way back home,
I'm workin' my way back home
I'm workin' my way back home, good Lord,
on this Gulfport Island Road"
Eric Clapton, "Me and Mr. Johnson", 2004 Reprise Records Warner Music Group
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer