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09/11/2011

Cherche cluster

pour CEFRO. Initialement, j'ai regardé du côté de la formation (car il existe également des clusters formation, des clusters économies solidaires, nouvelles technologies, etc.). Mais, à part l'invitation de payer une cotisation annuelle, je n'ai pas remarqué quelque chose de plus solide (les choses vues sous l'angle de mes besoins spécifiques, bien entendu). Si cette appartenance m'apportait un partenariat dans un projet, un soutien, ou mieux et plus urgent, un apport/investissement, j'adhérerais.
Je remarque un locus (ou un topos, si vous préférez le grec) qui commence à être intégré par les hommes politiques dans leurs récents discours anti-crise, un locus autre que l'austérité et les mesures fiscales qui vont avec. Ce locus consiste à ne pas oublier de dire qu'il faut investir (éventuellement dans les PME/TPE, comme en Allemagne), afin de produire de la croissance (qui devrait atteindre le fabuleux 1%). Dans la réalité concrète, sur trois créations d'entreprise, deux ne vont pas au-delà d'un an (CEFRO a déjà quatre ans, tenace..). Récemment, dans une administration où je déposais une demande de délais de paiement, on m'a dit clairement "vous êtes trop nombreux". Je n'en doute pas. "Si vous n'arrivez pas, mettez-vous en cessation de paiement". Logique administrative sans faille, seulement, personne n'y gagne, ni moi, ni l'Etat. Alors..
 
Invest in Lifelong Training! CEFRO (France) needs investment.
 
N.B. CEFRO a le statut de micro-entreprise (et non pas d'entrepreneur individuel), régime BNC (bénéfices non commerciaux).


Update 15. Je viens de lire l'article dans l'Express - cliquez ici -(après un autre, dans Time, mais moins précis). Disgusting. Almost terrifying. Du "libertinage" - terme si culturellement connoté, qu'il est presque entré dans le savoir-vivre...Le plus terrible, c'est que ces individus-là décident, embauchent, licencient, protègent.. Et on leur fait naturellement crédit, comme si un poste à responsabilité, dans un organisme international, à la tête d'un Etat, etc., supposait une personnalité, sinon harmonieuse, du moins intègre. Or, pas du tout, et chaque jour on a l'occasion de le découvrir.  Heureusement ou non, avec Internet, toute la planète est au courant en quelques minutes.

27/10/2011

The Big Deal

J'écrivais dans la note précédente que je n'étais pas un économiste, mais en écoutant les nouvelles de ce matin, au lendemain de la réunion de Bruxelles pour trouver une solution à la crise de la zone euro, je constate que, au-delà de l'argumentaire technique, les choses m'apparaissent encore plus simples, plus compréhensibles (et plus dramatiques aussi) que je ne pensais: on efface la moitié de la dette (privée, pas publique...) de la Grèce, ce qui ne l'avance pas beaucoup.. A part le grand écho politique de cet accord (on ne se privera pas de le médiatiser, d'expliquer, de rassurer...), je me demande comment une économie pourrait continuer à fonctionner (et payer l'autre motié de la dette) sans investissements, sans créations d'emplois, et donc sans croissance, même si elle se voit enlever un peu du poids qui l'étouffait. Il n'y a pas que la Grèce, on le sait bien. Diminuer une dette ne résout strictement rien lorsque rien ne suit, non pas au sens de la privation et de l'austérité, ce n'est d'ailleurs pas le plus difficile, mais au sens des mesures concrètes visant la croissance (les deux m'ont l'air quelque part incompatibles... Remarquez aussi, la taxation des riches revient finalement à de la poudre aux yeux, puisque, à regarder de plus près, des taxes plus lourdes s'abattent sur les autres..). Moi, cela me laisse de marbre d'avoir obtenu de rembourser mes quelques dettes à taux 0%, si je n'ai pas de capital pour faire vivre mon entreprise, pour payer taxes et cotisations impossibles, ou, rêve insensé, pour créer de l'emploi..Il me vient à l'esprit le cas de l'Argentine, qui s'est effondrée il y a quelques années, et qui a aujourd'hui une croissance de 7% (la France a 0%). Je ne connais pas l'Argentine, et le seul rapprochement que je sache faire avec la France, c'est que ce sont les seuls pays où l'on pratique encore la psychanalyse comme dans les années '50 (en France, elle est fort liée aux milieux intellectuels et les autres modèles issus de la recherche anglo-saxonne sont élégamment repoussés..). Il semble bien que les seuls mots-clés véritables soient "investissement" et "création d'emplois", tout le reste entre dans la catégorie de la spéculation, aussi bien financière que politique.

Update 28. Hier soir, j'ai écouté l'intervention de Monsieur le Président jusqu'à la fin (mais pas le débat qui a suivi..). Entre autres, j'ai retenu qu'il faudrait investir dans l'innovation et la formation. Aujourd'hui, j'ai scanné un RIB (donc j'ai préparé mon compte presque vide), et j'ai ajouté en haut, à la description du blog, Invest in Lifelong Training! CEFRO (France) needs investment (j'espère que mon hebergeur va le faire apparaître). Ce petit texte figurera en bas de chaque note, jusqu'à ce que quelque chose se produise -je ne vois pas ce que je pourrais faire davantage pour maintenir en vie ma micro-entreprise française. 

24/10/2011

L'absorption, toujours, et la langue de bois laqué

Selon un récent rapport de la CE repris dans Financial Times, et auquel se réfère le quotidien roumain Romania Libera, pendant que la Lettonie et la Lituanie, pays adhérents après 2004, ont absorbé 30% des fonds UE, la Roumanie et la Bulgarie risquent de perdre des milliards d'euros de subventions européennes jusqu'en 2015, date limite au-delà de laquelle les fonds ne seront plus accessibles. La Bulgarie a utilisé 9,1% des 6,7 milliards attribués, la Roumanie, le deuxième pays le plus pauvre économiquement de l'espace européen, a utilisé seulement 3,7% des 19 milliards d'euros mis à sa disposition pour 2007-2013. Les officiels européens disent que la Roumanie et la Bulgarie proposent des projets non conformes aux standards européens, et que l'absorption des fonds est "particulièrement préoccupante". Du côté du ministère roumain des Affaires européennes on explique que les raisons résident dans "le mauvais fonctionnement de l'administration publique" (on ne le sait que trop), dans "le nombre réduit de projets conformes aux standards européens" (si les standards européens ne coïncident pas avec les intérêts personnels, divers et variés, ce n'est pas la peine), et dans "le peu de co-financement que l'Etat roumain accorde aux projets européens" (même cause profonde). Mais on s'empresse d'ajouter que "la Roumanie essayera d'attirer davantage de fonds UE", et que "des signaux positifs existent dans ce sens..". Et voilà, c'est tout, et c'est stationnaire. Je me pose une question simple, et sans doute naïve, puisque je ne suis pas un économiste (mieux vaut être naïf et de bonne foi, que l'inverse): s'il ne serait pas possible d'utiliser explicitement ces fonds dans des projets ayant pour objectif la résolution de la crise (qui ne concerne pas que la zone euro, évidemment), et cela de manière concrète: opérations financières d'investissement direct et exclusif dans certains secteurs de la vie économique (autres que bancaires). On éviterait les détournements, l'évasion fiscale, la spéculation...Oui, mais la machine bureaucratique est énorme, elle s'écrase sous son propre poids sous nos yeux, et surtout à nos frais..

 
Mon coup de coeur de la semaine (je l'ai mis sur Fb, j'ai fait un compte sur deezer..): http://www.deezer.com/fr/#/music/hugh-laurie/let-them-talk-940732 (tout l'album, et en particulier, You Don't Know My Mind ).
 

02/10/2011

Langage(s)

Deux phénomènes pourraient paraître contradictoires, mais je crois qu'ils ne le sont pas. Le premier, c'est une certaine tendance du langage à devenir toxique, comme nous apprend Steven Hayes. Il s'agit du rapport langage/réalité, expérience directe/fonction symbolique, et qui peut être cause de souffrance, à un moment donné. Dans notre culture, on modifie plutôt les contenus du langage, au lieu d'agir effectivement sur les contextes des relations verbales. Le deuxième concerne la biologie de la solitude, dont on parle de plus en plus, grâce à l'apport des neurosciences.
Je consomme avec une extrême modération les réseaux sociaux. J'ai juste une page facebook où je publie des liens, et où mes 18 amis comptent aussi des proches pour communiquer plus vite, je n'ai pas de compte tweeter ou autre. Bien sûr, de temps en temps, "facebook" me "secoue" et je reçois des pages fabriquées de toutes pièces, par exemple, la dernière demande venait d'un jeune monsieur habitant la Floride, "interested in women", qui "takes life as it comes", et qui affichait une photo de profil au volant, tout en muscles..
 
 
 
 

Update/6. Quelques extraits d'un article sur lequel je suis tombée exctement hier, World on Wi-Fire, dans le numéro d'Octobre de Newsweek.

" In view of the extraordinary economic and political instability of recent monts, it's worth asking if the Netlords (Amazon, Apple, Facebook, Google) are the Four Horsemen of a new kind of information apocalypse."(...) "The whole word is on wi-fire. Computing power has grown exponentially. So has the human network. But the brain of Homo sapiens remains pretty much the same organ that evolved in the heads of African hunter-gatherers 200,000 years ago. And that brain has a tendancy to swing in its mood, from greed to fear and from love to hate. The reality may be that by joining us all together and deluging with data, the Netlords have ushered in a New Age of volatility, in wich our primeval emotions are combined and amplified as never before. We are LinkedIn, but StressedOut..."

Ce soir, la disparition de Steve Jobs, l'un des Netlords, me rappelle que c'est sur un mac intosh que l'on m'avait prêté que j'ai tapé ma Thèse, en '95, et que c'était aussi ma toute première expérience en informatique. Je n'ai pas encore un Ipad ou un Iphone, ça viendra peut-être..