Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/12/2022

Fin d'année

Fêtes de fin d'année(Photo-Mon arbre de Noël)

 

Aux visiteurs de ce blog, Joyeux Noël et Bonne fin d'année!

Après deux années plombées par la pandémie de Covid-19, l'année 2022 nous a apporté une guerre qui a affecté, directement et indirectement, toute la planète. Une guerre d'agression rappelant la guerre froide que nous croyions finie.

Meilleure année 2023! 

 

18/10/2022

L'activité de recherche

recherche,science,classement universités,roumanie,plagiat

(New York -Photo crédit Claudiu Nedelea

 

Dans le récent classement THE (Times Higher Education) des meilleures universités mondiales, on retrouve Oxford pour la sixième année consécutive. Si vous consultez le classement, vous ne serez pas surpris: le monde anglo-saxon domine largement. Les critères de la méthodologie de classement sont cinq: la qualité des enseignements (30%), la recherche (30%), l’influence des travaux de recherche (15%), l’international (7,5%), les revenus issus de la recherche, à savoir la capacité d’une université à vendre des innovations issues de la recherche auprès des entreprises (2,5%). On peut lire sur le site que l’influence de la recherche est mesurée par le nombre de fois où les travaux que publie une université sont cités par des chercheurs du monde entier. Cela indique dans quelle mesure chaque université contribue à la somme des connaissances humaines: quelles recherches ont été reprises et développées par d’autres chercheurs, et si elles ont été partagées au sein de la communauté scientifique mondiale afin d’enrichir notre compréhension, quelle que soit la discipline.

Les 100 meilleures universités se trouvent au Royaume-Uni (11), aux Etats-Unis (38), en Allemagne (7), en Australie (6), au Canada (5), en Chine (6), en Suisse (3), en France (3), en Belgique (2), au Japon (1), au Singapour (1), en Suède (1), à Hong Kong (1), aux Pays-Bas (1), en Corée du Sud (1). J’ai trouvé le classement des meilleures universités en France, ainsi que des meilleures écoles de commerce, et l’Université Côte d’Azur (où j’ai obtenu mon doctorat) y est inscrite également. J’ai aussi vu quelque part une carte de l’Europe et du nombre des universités, par pays, incluses dans le classement THE. Certains pays ont le chiffre zéro, comme la Roumanie. Cela ne signifie pas qu’elle ne possède pas d’universités, voici un site où sont répertoriées les 54 universités roumaines. Je n’en connaissais que trois, Iasi, Bucarest, Cluj. Il existe d’autres classements mondiaux, comme le QS, où l'on trouve les universités de Bucarest et de Cluj au rang 1001-1200, en 2023, et l’université de Iasi au rang 1201-1400. 

Si nous revenons aux critères mentionnés par THE, nous comprenons que c’est la qualité de la recherche scientifique, donc sa contribution réelle au progrès des connaissances humaines, qui fait la différence entre les nombreuses universités dans le monde. Alors, quand vous assistez en Roumanie à tant de révélations concernant le plagiat constaté dans les thèses de doctorat de personnalités publiques, ministres, etc., vous vous posez naturellement des questions sur les coordinateurs de ces thèses, lesquels sont forcément des universitaires. Quelle qualité de la recherche, si recherche il y a ? Il est vrai que les révélations, dues aux investigations tenaces de quelques journalistes, ont poussé des membres du gouvernement à démissionner, mais le plagiat, les diplômes fabriqués s’inscrivent dans une tendance inquiétante depuis trente ans. Ce n’est pas l’amour de la recherche et de la découverte qui motive nos politiques à obtenir un doctorat, mais les avantages que confère ce diplôme en Roumanie. En France, au contraire, il vaut mieux ne pas avoir un doctorat (sauf si vous êtes dans le circuit universitaire), car sur le marché de l’emploi vous êtes sur-qualifié, ce qui n’est pas bien… Mais vous pouvez toujours créer votre travail avec la satisfaction d’avoir ajouté une pierre minuscule au patrimoine des idées.

En ce moment, je lis un ouvrage passionnant. L’auteur, Matthew Walker, est professeur de neurosciences et de psychologie, directeur du laboratoire Sommeil et neuro-imagerie de l’université de Berkeley, et professeur de psychiatrie à l’université de Harvard. Je lis l’édition parue en français Pourquoi nous dormons. Le pouvoir du sommeil et des rêves, Editions La Découverte, Paris, 2018. J’écrirai une présentation dans une note sur le site CEFRO, prochainement, mais jusque-là, j’ai commandé sur Amazon l’édition originale en anglais pour l’offrir à mon fils. Voilà un exemple de recherche qui sert à faire avancer la science et qui nous aide tous. 

19/09/2022

Farewell!

Funérailles Reine ElizabethIIUne rose du "parc de mon père" à Nice (le Square Durandy), mon modeste hommage à la Reine, en ce jour de funérailles planétaires. La Reine était ma préférée dans ce monde. Elle était née la même année et le même mois que mon père, à quelques jours d'intervalle, et j'avais un jour à son couronnement. 

La fin de son long règne marque aussi la fin d'une époque, après la Seconde Guerre, et notre émotion se teinte d'inquiétude aujourd'hui, quand le spectre d'une nouvelle guerre fait son apparition. 

Funérailles Reine ElizabethII

09/09/2022

L'Histoire

Il existe des événements de l’Histoire, comme celui que nous vivons ces jours-ci - la disparition de l’extraordinaire Reine des Britanniques -, lesquels vous renvoient à votre malheureuse appartenance. Et l’écart apparaît de nouveau comme énorme. La Reine Elisabeth II a été couronnée la même année où Staline est mort. Nous étions déjà sous un régime soviétique, et le Roi Michel avait été contraint d’abdiquer et de s’exiler. Il a tenté de revenir après la Chute du Mur. Mais c’était sans connaître la mesure exacte de "l’œuvre" du communisme et de sa Police politique (la Securitate) dans un pays qui avait déjà un important retard historique, et que la Monarchie avait transformé en Etat moderne, tant bien que mal.
 
Je retrouve ces quelques lignes dans le texte que j’ai écrit entre septembre 1990-septembre 1991:
 
« Pour que le cirque soit complet, le gouvernement roumain vient d’expulser grossièrement le Roi, arrivé le premier jour de Noël. La télévision, fidèle à son "objectivité", a agité l’image d’une monarchie-épouvantail, et, dans un chœur offensé, la majorité écrasante du parlement, la presse du Front, les commères hystérisées, les vieilles communistes et les gens de bien ont protesté contre la présence fulgurante du souverain ».
 
Trente-deux ans après, certains se demandent si la Roumanie pourrait être différente de ce qu’elle est…Non, elle ne pourrait pas, "l'oeuvre" du communisme et de la Securitate s’est transmise aux générations qui ont suivi, telle une modification génétique dont on ne se rend même pas compte. Et d’ailleurs, ce qui reste de la Maison Royale est bien autre chose aussi.