21/05/2021
L'expérience esthétique
(Mes photos - Objet connecté)
Le dernier numéro de Cerveau & Psycho parle, entre autres, de l’importance des expériences esthétiques pour la santé de notre cerveau. En voici un résumé.
De façon générale, dans un monde où nos ressources attentionnelles sont souvent dépassées par des activités multitâches, des rythmes de vie trop élevés ou un recours trop important aux écrans, notre sensibilité à la beauté risque de s’émousser voire de disparaître. Nous faisons peut-être rarement une expérience esthétique, car cela demande une certaine disponibilité d’esprit, à savoir des ressources cognitives, notre cerveau ayant besoin de place pour traiter les stimuli esthétiques.
Plus la charge cognitive est importante (réviser, consulter le téléphone, regarder les infos etc.), moins il reste de ressources cognitives disponibles, et moins nous faisons des expériences esthétiques (que nous sommes moins capables d’apprécier). Etre sensible à la beauté est un travail pour notre cerveau, et il faut pour cela lui donner les moyens de le faire. Parfois, la dose de beauté à absorber est trop forte, et le cerveau craque : c’est le syndrome de Stendhal dont sont victimes nombre de touristes japonais visitant le Louvre, et qui font des malaises en voulant ingurgiter trop de merveilles picturales ou structurales en une seule fois.
Parmi les expériences esthétiques, la musique a le pouvoir de modifier l’anatomie et le fonctionnement du cerveau humain, d’une façon qui bénéficie à de nombreuses aptitudes cognitives et socio-affectives. Elle active un vaste réseau cérébral impliquant des structures perceptives, cognitives, motrices et émotionnelles et entraîne la libération de diverses substances, comme la dopamine ou l’ocytocine. Elle a alors de multiples effets positifs, tant sur l’humeur que sur la vie sociale ou les performances sportives. Elle est même utilisée pour stimuler la créativité lors de sessions de groupe en entreprise. Il n’est pas nécessaire d’être un professionnel. La simple écoute musicale allume dans notre cerveau une véritable symphonie neuronale, qui entraîne de multiples retombées positives, et il n’y a que 5% des gens qui n’éprouvent aucun plaisir à écouter -des anhédoniques musicaux.
Pour l’immense majorité d’entre nous, la musique est un moyen privilégié pour moduler nos émotions, et cela dès la naissance. L’écoute, et plus encore la pratique musicale stimule le cerveau au-delà du cortex auditif. Elle engage de nombreuses régions impliquées dans l’action, les émotions et l’intellect, qui interagissent pour établir un cercle vertueux cognition-action-émotion. Le son musical chemine d’abord de l’oreille interne jusqu'au tronc cérébral, via les fibres du nerf auditif, puis se dirige vers le lobe temporal, où le cortex auditif primaire (le gyrus de Heschl) est localisé. C’est là que sont réalisées les premières étapes de traitement et d’encodage. L’information est ensuite transférée vers le cortex auditif secondaire et les cortex associatifs, puis vers le cortex préfrontal, qui s’occupe des caractéristiques plus complexes (contour mélodique, intervalle de hauteurs, etc.). Il existe également des connexions entre le cortex auditif et ce que l’on appelle le système de la récompense (incluant plusieurs régions du système limbique), qui crée les réponses émotionnelles à la musique et produit des substances associées au plaisir, comme la dopamine. Lorsque nous expérimentons un moment musical très plaisant, les interactions entre ces régions s’accroissent, les faisceaux qui les relient étant d’autant plus épais que l’on est passionné par la musique et que l’on passe du temps à en écouter.
Le cortex auditif entretient également des connexions privilégiées avec plusieurs régions motrices du cerveau, comme le cortex moteur ou les ganglions de la base et le cervelet. Ce couplage est important pour la synchronisation sensorimotrice, lorsqu'on joue de la musique ou lorsqu'on danse, mais aussi pour la perception des séquences motrices même lorsque aucun mouvement n’est demandé aux auditeurs. Il permet de mieux traiter le rythme et aide à prédire ce qui va suivre -développant des attentes temporelles. Outre son rôle dans la perception de la musique, cette interconnexion des réseaux audio et moteurs pourrait avoir un intérêt thérapeutique : certaines recherches visent à l’exploiter pour aider les patients atteints de la maladie de Parkinson, en diffusant des séquences de sons réguliers pour déclencher ou stabiliser la motricité.
Enfin, la perception et la mémoire musicale activent d’autres structures corticales, dans le lobe occipital (qui joue un rôle dans l’imagerie mentale et les potentielles associations visuelles évoquées par la musique) et le lobe pariétal. Ce dernier intervient dans certaines opérations cognitives, comme le traitement de certaines structures musicales complexes ou inattendues.
La musique est utilisée dans la prise en charge de la douleur, car dans le cerveau, les deux mécanismes, émotionnel et cognitif, modulent les réactions du système de la douleur. En contrecarrant les émotions négatives qui sont liées à la douleur, par les ressentis positifs qu’elle inspire, elle détourne l’attention de la souffrance physique. Le pouvoir de la musique s’exerce aussi dans bien des situations de la vie quotidienne, souvent à notre insu. La musique peut provoquer aussi un rajeunissement cognitif. Avec l’avancée en âge, on constate une diminution de la flexibilité cognitive - l’aptitude du cerveau à enchaîner des tâches différentes et à traiter des informations contredisant nos connaissances. Les recherches montrent que débuter la pratique d’un instrument (cinq heures /semaine) améliore cette capacité dès le quatrième mois.
Donc, la musique est un moyen privilégié pour moduler le fonctionnement de son cerveau sur bien des aspects. Elle n’est sans doute pas le remède absolu à tous nos maux, mais elle présente des atouts manifestes pour accompagner les défis psychologiques que nous devons relever tout au long de notre vie.
J’écoute beaucoup de musique, sur tous mes appareils, téléphone, ordinateur, radio, lecteur CD.. , que j’utilise en fonction de mes activités. Le dernier objet connecté qui améliore mon quotidien est une adorable petite enceinte JBL Go 2. Elle me permet d’écouter via Bluetooth les titres enregistrés au fil du temps sur Spotify et sur YouTube, c’est plus pratique, car je n’ai plus à allumer l’ordinateur. Dans le désert de ces derniers mois de restrictions, la musique et la lecture ont représenté des soutiens hautement précieux. Mais aussi, dans les brèves promenades autorisées en ville, les fleurs (quand les jardins étaient ouverts), les arbres, le ciel, et la mer (quand l’accès à la Promenade était autorisé).
Dans quelques jours, je m’apprête à accueillir une nouvelle année de ma vie.
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01/05/2021
It's five o'clock
(Mes photos- Oranger à Nice)
La vraie cause de la gravité est surprenante, je lis dans The News from Space. La gravité n’est pas une force de la nature, mais elle en émerge. La gravité, c’est la courbure du temps, la dilatation du temps provoque la gravité. Des corps géants, comme la Terre, n’exercent pas de force de gravité, mais ils font que le temps passe plus lentement à proximité d’eux. Ainsi, la gravité existe parce qu’il existe une inclinaison du temps. Le temps est plus fondamental que la gravité.
Je comprends, dans une formulation moins scientifique, que c’est le temps qui est le grand Maître, et d’ailleurs nous expérimentons cela avec chaque seconde de notre vie. Dans une situation exceptionnelle, comme celle de la pandémie que nous traversons et qui a bousculé nos habitudes, nous nous souvenons que le temps du rite est une convention symbolique, et donc qu'il peut être adapté, déplacé. Ainsi, pour les chrétiens orthodoxes vivant en France, où il y a un couvre-feu à 19 heures, cette année le Christ vient de ressusciter à 17 heures, et non à minuit.
Si au moins, la forme inédite que prend cet important événement symbolique pouvait apporter un peu plus de réflexion sur les représentations dogmatiques...! Pour ma part, j’ai adoré ce changement d’horaires que j’ai vu affichés à l’Eglise grecque de Nice. Mais en Roumanie, ce n’est pas pareil. C’est de l’orthodoxie pure et dure, du plus blanc que blanc. L’Eglise roumaine a été, dès le début, plutôt réfractaire aux contraintes imposées par les mesures sanitaires, et il va de soi qu’un grand nombre de ses fidèles l’a suivie. A Pâques, quand tout le pays s’arrête pratiquement, quand toutes les chaînes de télévision ne parlent que de la lumière que des prêtres ont apportée en avion de Jérusalem, les gens s’agglutinent dans les églises, avec ou sans masque, sans aucune possibilité de distanciation physique. Mes proches me disent que justement ils n’y vont pas, par prudence. Je suis contente de ne pas me trouver là-bas, en général, et en spécial en ce moment.
19:36 Publié dans Actualités, Evénement, RO-EU-USA/Coopération, Science | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : temps, rite, orthodoxes, pandémie | Facebook | | Imprimer
15/04/2021
BRD Groupe Société Générale S.A. Succursale Galati
(Mes photos- Dans le train Nice-Marseille)
Après la vente de l’appartement de mes parents en 2007, quand ma mère est décédée, j’ai ouvert un compte dans cette banque. Je possède une carte Mastercard dont je me sers uniquement pour des opérations en ligne : abonnements, achats sur Amazon, frais de publicité Facebook pour CEFRO. Le montant modeste représentant ma part dans la vente de l'appartement de Galati est passé en France en 2008, où je l’ai utilisé pour créer CEFRO, ma microentreprise de conseil. Néanmoins, j’ai gardé ce compte en Roumanie pour des raisons affectives, disons que j’y voyais un lien symbolique, et j’ai continué de l’approvisionner au minimum, afin d’effectuer certains paiements sur Internet.
Cette année, ne pouvant pas me déplacer en Roumanie en avril pour retirer ma nouvelle carte bancaire, j’ai fait établir une procuration. Je passe sur le fait qu’un rendez-vous au Consulat n’est pas facile à obtenir, mais finalement je l’ai eu et j’ai fait un aller-retour en train Nice-Marseille, dans la journée, avec ce que cela suppose: fatigue et frais. Ensuite, j’ai envoyé tous les documents - la procuration, la copie de mon passeport, l’ancienne carte -en recommandé avec AR évidemment, car les courriers « égarés » en Roumanie, ça ne s’oublie pas…Mon mandataire a bien reçu les documents et il s’est présenté à l’agence BRD Galati. C’est là que tout est redevenu cacophonique, exactement comme dans mes souvenirs.
La conseillère (elle est même manager, c’est l’intitulé de son poste) refuse de lui remettre la Mastercard, au prétexte que mes données ne sont pas mises à jour depuis 2017, c’est ce qu’elle voit à l’écran, et je n’ai qu’à appeler le siège central à Bucarest. Je cherche dans mes documents et je trouve que ma dernière actualisation date de fin 2019, ce que Bucarest confirme : « La mise à jour de vos données n’est pas nécessaire ». Mais le ping pong commence: des appels à l’agence locale de Galati, des appels à Bucarest, des vérifications qui tournent en rond, des échanges de messages avec le mandataire qui va plusieurs fois à l’agence. La conseillère de Galati veut une confirmation de ses collègues de Bucarest, et Bucarest est en train de voir ça avec un supérieur, je serai tenue au courant. Comme rien ne se passe, le mandataire leur dit de m’envoyer le formulaire de mise à jour, je le remplirai. Je reçois par email de l’agence locale le formulaire en PDF, et la conseillère me demande de joindre également mon document d’identité français, mon numéro fiscal en France et l’avis d’imposition en France. Je lis attentivement les questions dont certaines sont pour le moins bizarres, et je me demande si ce n’est pas un peu abusif, mais je me mets à télécharger, à enregistrer, à scanner, à attacher toutes ces pièces. Après mon envoi, un email de la conseillère de Galati : "Vous n’avez pas rempli correctement le formulaire BRD". Je l’appelle. On revoit les cases. "Est-ce que vous avez une personne aux USA ? Il faut cocher Oui ou Non". (Pourquoi cette question sur un formulaire bancaire ?!)."Quel est votre numéro fiscal en Roumanie?". "Mais ma résidence fiscale est en France, et non en Roumanie, je ne peux en avoir deux". Elle réfléchit deux secondes : "Vous recevez une pension roumaine". "Oui, elle m’est envoyée en France, où j’ai le domicile fiscal". "Alors, cochez autre pays de résidence fiscale: Roumanie, et comme numéro fiscal écrivez votre code numérique personnel" ( ?!). "A la page numéro 4, mettez votre signature à côté de la date". "Il n’y a pas de case pour la signature à cet endroit, elle est sur la page numéro 5, il est inutile de scanner de nouveau cette page." Elle accepte à contre cœur. Alors, je lui pose la question inattendue concernant la procédure pour clôturer mon compte, car je n’ai pas l’intention de le garder, vu la qualité de la communication avec la banque. Elle se tait un instant, puis me dit qu’il faut faire une demande par écrit et me présenter à l’agence avec un document d’identité. Oui, je ne manquerai pas de le faire dès mon prochain voyage en Roumanie.
Demain, apparemment, mon mandataire se verra remettre ma carte bancaire. Seulement voilà, tout cela m’a mise en colère, et beaucoup plus que ça, m’a fait revivre l’histoire fondatrice de mon expatriation. Oui, les syndromes post-traumatiques sont variés et le ressenti est personnel. Revenue à Galati après le doctorat obtenu en France, je m’étais retrouvée au beau milieu d’un match entre le Rectorat de la ville (dont le conseil juridique, un ancien des Services, avait mis en doute la validité de l’autorisation du Ministère de l’Education nationale pour mon inscription en doctorat et m'avait traitée d’ennemie du peuple) et le Ministère qui invoquait les attributions de l’administration locale. Dans un contentieux qui avait duré trois ans, j’avais été représentée par mon père. Finalement, j’ai eu trois années d’ancienneté en moins à ma retraite roumaine.
Cette histoire de carte bancaire m’a donné l’occasion de revoir, vingt-cinq ans après, cette volonté-là (consciente ou non, le résultat est le même) du fonctionnaire, de l’agent administratif, qui a son petit pouvoir de vous pourrir la vie, surtout en Roumanie. C’est une histoire typiquement roumaine d’incompétence professionnelle, d’hostilité et de jalousie instinctive. Et cela ne me console pas quand on me dit: "Ne t'énerve pas, tu sais qu'ils sont idiots". Pendant que mes données personnelles sont vérifiées avec autant d’assiduité (à propos, chère BRD, à quelle fréquence vous demandez la mise à jour des données de vos clients ?), la Roumanie est reconnue officiellement comme l’une des destinations pour le blanchiment d’argent et les montages financiers.
18:10 Publié dans Actualités, Emploi, Enjeux, information, RO-EU-USA/Coopération, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : brd groupe société générale, relation clients | Facebook | | Imprimer
15/03/2021
Qui a le pouvoir?
(Mes photos- Des fleurs moins ordinaires)
J’ai lu un petit texte de Monsieur Andrei Caramitru (Facebook, le 28 février), un texte qui résume en termes simples (Facebook n’est pas vraiment le lieu où vous publiez les conclusions d'une Thèse...) le type de mécanisme qu’il faudrait connaître « si l’on veut comprendre ce qu'il se passe dans un pays, pourquoi des décisions qui semblent absolument logiques, ou que la société demande, ne sont pas prises. A savoir, comprendre QUI est important et QUI ne l’est pas, QUI est l’élite qui décide finalement.
En Roumanie, ceux qui ont le pouvoir ne sont ni les citoyens, ni les multinationales, ni le milieu d’affaires, ni le Président, ni le Premier ministre, ni les partis politiques. Le pouvoir est chez les fonctionnaires publics et les structures de forces intérieures (le Ministère de l’Intérieur, les Services spécialisés de renseignements, les magistrats). Cela est visible dans la manière dont est réparti le budget : des pensions spéciales, des salaires énormes et des augmentations vont vers ces secteurs. Personne ne peut les diminuer, malgré toutes les tentatives. Nous pouvons voter pour qui nous voulons, nous pouvons nous révolter, aucun résultat. Ce sont eux qui ont le pouvoir. Attention, ils ne sont pas contrôlés par les partis politiques, c’est l’inverse - ce sont eux qui les contrôlent. Le milieu d’affaires n’est pas pertinent non plus, les multinationales ont beau vociférer, elles n’ont aucune influence. L’unique chance pour une vraie réforme, c’est une pression venue de l’extérieur de la part des centres de pouvoir plus grands: les Etats-Unis, l’Union européenne et les marchés financiers (si l’on n’obtient plus de fonds, nous sommes menacés de faillite). Nous pouvons être très vocaux sur les réseaux, le Premier ministre Cîtu peut dire ce qu’il veut, c’est inutile.
Aux Etats-Unis, tout est différent. Ce sont les grands business qui ont le pouvoir. Ils sont nombreux, et surtout ils ne sont pas ossifiés comme en Europe - il y a 20 ans, les plus grandes firmes étaient dans l’industrie et dans le pétrole et le gaz. Aujourd'hui, ce sont les Big Tech qui comptent, ce sont eux qui décident, rapidement et brutalement, de la stratégie. Voilà pourquoi le modèle économique des Etats-Unis a le plus de succès. C’est un capitalisme dur, la décision appartient en fait aux business, ceux-ci doivent être rentables, avoir une capacité constante d’innovation, être compétitifs et s’assurer que les règles du jeu et la puissance des Etats-Unis sont bien là.
En Europe de l’Ouest, c’est encore autre chose: le pouvoir se trouve dans la combinaison de la bureaucratie d’Etat et d'un certain nombre de grandes compagnies anciennes, fondées entre 1900 et 1950. Il n’y a pas de place pour la croissance de nouvelles compagnies en Europe, les anciennes n’y voient aucun intérêt, elles ne veulent pas d’une évolution constante comme aux Etats-Unis, car elles y perdraient. En Allemagne, par exemple, le pouvoir est chez les grandes compagnies automobiles, ce qui explique le manque de fermeté à l’égard de la Chine ou de la Russie. Ceux qui détiennent le pouvoir réel (les familles qui contrôlent Daimler/BMW/VW) ne veulent pas perdre une bonne partie du business. En France et en Italie, où le pouvoir de la bureaucratie est immense, le business ne compte pas beaucoup, ce qui fait que toute réforme, même minime, est impossible. D'où une stagnation totale là-bas.
En Roumanie, l’évolution est et sera lente, les réformes plus dures ne pourront être faites que lorsque il n’y aura plus d’argent. En général, évitez donc de vous faire trop d’illusions, la révolte sur Facebook ou le vote ne changeront strictement rien (certes, on peut toujours voter pour limiter un peu leur pouvoir, ou pour garder la situation comme elle est). Il vaut mieux comprendre comment le monde fonctionne, prendre des décisions individuelles intelligentes, et essayer de trouver de la joie dans la vie de tous les jours. C’est tout. »
Bien évidemment, pour moi, qui connais par expérience directe la Roumanie et la France, et par expérience indirecte (mon fils) les Etats-Unis, cette caractérisation est tout à fait exacte.
17:57 Publié dans Actualités, Emploi, Enjeux, Publié sur Facebook, RO-EU-USA/Coopération, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : structures de pouvoir, europe, etats-unis, compétition, bureaucratie, capitalisme | Facebook | | Imprimer