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01/03/2019

En lisant la presse

parquet européen, Roumanie, UE, gouvernement roumain

(Mes photos- Le ''martisor")

Petit aperçu de ces derniers jours dans la vie de la Roumanie. Ces deux fils blanc et rouge, noués autour d'une petite figurine, symbolisent la tradition du "Martisor" que l'on offre accompagné de ses voeux de santé et de bonheur - cela remonte aux rites de printemps dans cette région du continent.. J'avais toute une collection de ces petits symboles offerts par mes élèves chaque 1er mars, et j'en ai emporté quelques-uns là où je vis, à Nice. Peut-être pour ne pas perdre le fil de l'histoire, de mon histoire aussi..Ce chat rouge est mon "martisor" préféré, il est innocent et rouge comme l'émotion (disons comme la colère juste).  

"La Roumanie voudrait empêcher sa procureure Laura Kövesi de devenir la cheffe du parquet européen. Le gouvernement de ce pays gangrené par la corruption y parviendra-t-il? Lors des auditions au Parlement européen ce mardi, la candidate roumaine, icône de la lutte anticorruption dans son pays, est apparue comme favorite des députés.Vingt ans après les premiers projets, un parquet européen (EPPO) chargé de lutter contre les crimes financiers dans l'UE s'apprête à entrer en activité. Cette décision est le fruit d'un accord entre 22 des 28 États de l'UE. Il reste à désigner le futur "chef du parquet européen", qui prendra la tête de cette nouvelle institution début 2021. Sa nomination fait l'objet d'une bataille intense entre les deux autorités chargées de la valider, en mars prochain, le Parlement et le Conseil européen. Trois candidats sont en lice. Le Français Jean-François Bohnert, la Roumaine Laura Codruta Kövesi et l'Allemand Andres Ritter, sélectionnés sur une liste de 28 noms triés sur le volet. Le trio a été auditionné ce mardi durant trois heures par les députés européens de la Commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures (LIBE). La candidate roumaine est apparue, une fois de plus, comme la favorite du Parlement européen. L'enjeu de cette nomination est crucial. Le procureur européen sera chargé de lutte contre la fraude dans le secteur des finances européennes, en collaboration avec l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), Eurojust et Europol. Il aura le pouvoir de mener des enquêtes et de poursuivre les crimes portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE (de plus de 10.000 euros) et là la TVA (de plus de 10 millions d'euros)." (L'icône roumaine de la lutte anticorruption bataille pour diriger le parquet européen)

 

"Un procureur roumain, membre du corps des magistrats roumains, a gagné le soutien du Parlement Européen contre le sabotage en force démarré par les représentants de son propre Etat. Les étrangers ont reconnu les compétences d’un professionnel roumain et l’ont défendu contre l’offensive déchaînée par les infracteurs qui ont capturé l’Etat. Un citoyen roumain, un professionnel roumain se trouvant dans une compétition européenne, a été harcelé et humilié de telle sorte par les eurodéputés roumains, que seule l’intervention des autres eurodéputés européens a mis fin à cette hostilité manifeste. L’histoire de Codruta Kövesi est, d’une certaine manière, l’histoire des magistrats roumains, auxquels d’ailleurs, elle a tenu à dédier ce vote. Un corps de magistrats humilié, bafoué, menacé, suffoqué par des lois stupides, et poussé, en désespoir de cause, à protester sur les marches des tribunaux. L’histoire de C K est aussi l’histoire des millions de Roumains forcés à quitter un pays dont ils ne supportent plus l’injustice, l’insécurité, la dictature de la médiocrité et de la corruption, le pays dont le premier ministre actuel est un illettré fonctionnel."(La tragique victoire de Codruta Kövesi. Son histoire, c'est notre histoire)/Tragica victorie a Codrutei Kövesi. Povestea ei, povestea noastra)

       

"Les leaders du PSD ont déposé mercredi dernier un projet de loi pour obliger la Banque Nationale de Roumanie (BNR) à rapatrier les réserves d’or qui sont à présent gardées à l’étranger en proportion de 65%. Le projet modifie la Loi sur le Statut de la Banque Nationale de Roumanie. Celle-ci peut stocker de l’or à l’étranger exclusivement dans le but d’obtenir des bénéfices grâce à des transactions et à des opérations spécifiques. Les dépôts d’or de la BNR à l’étranger ne doivent dépasser 5% de la réserve totale. Les réserves internationales de la Roumanie au 31 janvier 2019 étaient de 35,765 milliards d’Euros (36,8 milliards d’Euros au 31 décembre 2018). La réserve d’or s’est maintenue à 103,7 tonnes, sa valeur étant de 3,843 milliards d’Euros."(G4Media.ro)

 

"Ce projet consistant à rapatrier 95% de l’or stocké par la Roumanie à l’étranger est anticonstitutionnel, il ne respecte pas le Traité de fonctionnement de l’UE, il a été écrit par la propagande russe et il suit le modèle du Venezuela, affirme l’opposition. « Dragnea aurait-il sorti la Roumanie de l’UE sans que nous le sachions ? »" (Ziaristii.com)