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20/05/2018

Trouver l'Amérique en Europe

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(Photos- Supports

Il y a quinze ans, en mai, mon fils unique finissait ses études en Business Administration au Collège de Charleston. Facebook m’a rappelé ce souvenir, en publiant un post qui contenait deux vidéos de la cérémonie de remise des diplômes que j’avais trouvée sur Internet. Je l’ai partagé sur la page de CEFRO, et j’ai accepté d’en faire la promotion pour trois jours (https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=7805912254814...). La publicité pourrait mieux marcher, mais elle a trop de texte, il faudrait privilégier l’image - m’informe Facebook. Je pense que ce n’est pas trop important. Ce qui compte vraiment, c’est de parvenir à tout maintenir au-dessus de la ligne de flottaison. Alors, je paye pour « booster » des publications, c’est un minimum pour la visibilité de www.cefro.pro  et de www.cefro-trading.com. Ce sont des tarifs qui grignotent innocemment mon budget personnel, car professionnel je n’en ai pas vraiment. L’audience que je cible est une population mixte, aux Etats-Unis et dans plusieurs pays plus respectables de l’UE. Bien sûr, j’ignore le mécanisme publicitaire de Facebook, je constate seulement que la page enregistre des pics de visites pendant la publicité, et qu'elle retombe ensuite à des valeurs normales ou négatives. De toute façon, faire de mon mieux, avec les moyens dont je dispose, c’est la ligne de conduite qui m’a toujours protégée en environnement défavorable.

J’ai regardé de nouveau le moment émouvant de la cérémonie, j’avais noté les minutes où Claudiu écoutait le discours, où il buvait un verre d’eau, où l’on l’appelait pour monter sur l’estrade. C’est dans de telles circonstances que nous pouvons évaluer le bénéfice énorme apporté à nos vies par les nouvelles technologies de la communication. Comme je l’ai écrit dans mon commentaire, je n’avais pas été présente à la cérémonie. A l’époque, je me battais beaucoup pour résister en France: les crédits, le travail ou sa recherche, l’administration, correcte mais hostile. J’avais apprécié la belle invitation que le Collège m’avait envoyée, et pour la première fois, depuis la soutenance de ma Thèse, je m’étais sentie reconnue. Depuis vingt-trois ans, dans mes cauchemars prend forme un rêve récurrent : je tiens mon sac à main et, à un moment donné, je m’aperçois qu’il a disparu, que je l'ai oublié ou qu'il m'a été volé, et je panique, submergée par l’angoisse de mon impuissance. Bien sûr, c’est lié à l’identité, au statut, pas la peine d’être Freud…

Claudiu continue son ascension avec beaucoup de motivation et d’énergie positive. Il est à présent Global Forwarding Account Manager dans une compagnie leader où il travaille depuis dix ans. En parallèle, il gère ses deux autres activités de DJ et d’arbitre confirmé de soccer. Il ne serait jamais arrivé à cela en France, et encore moins dans la malheureuse Roumanie qui se vide de son sang, et cette évidence a pour effet le soulagement que l’on peut ressentir quand on s’éloigne à temps du bord du précipice. A ce jour, je suis capable de me représenter le gâchis humain que le choix de l’Amérique lui a évité. Après dix ans dans la même compagnie, mais à des postes différents et dans différentes divisions, il est donc arrivé à un mois de vacances, qu’il répartit sur l’année. Le projet de cet été est de passer vingt jours « en Europe ». Les Etats-Unis ne connaissent pas les dizaines de « ponts » fériés, ni les RTT, ni les grèves… C’est « l’autre planète », que l’on admire, ou que l’on abhorre. Tout a un prix. Je souhaiterais une formule, sans pouvoir me la représenter concrètement, dans laquelle il vivrait plus près, un détachement professionnel quelque part en Europe, mais là où ce qu’il a acquis et développé dans le monde du travail américain, en termes de compétences et d’efficacité, ne serait pas réduit à néant. Il faudra trouver l’Amérique en Europe. Serait-ce aberrant ?

En attendant, j’ai sorti de la chemise à documents les copies de nos diplômes respectifs obtenus à l'étranger, je leur ai choisi un cadre simple et je les ai accrochées au mur, à côté du grand poster acheté chez Virgin, en 2001, avant le départ pour Charleston.  

28/10/2013

(My) French scary movie

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(Mes bougies-citrouilles, sur le tapis d'ordinateur)

Finalement, je ne comprends plus rien (et pourtant, j'en ai les moyens..). Ce que l'Etat me demande (cotisations, taxes, prélèvements sociaux) dépasse presque ce que je gagne, en tant que petite entreprise que je m'obstine à maintenir en vie. L'administration fiscale, à qui j'ai fourni les justificatifs qui le prouvent, me répond que je ne peux être regardée "comme démunie et dans l'impossibilité définitive de régler la dette". Mais, JE VEUX bien régler, seulement...

Claudiu, qui m'aide de temps en temps depuis les States, reconnaît, perplexe, que ça va très, très mal ici...Alors, pour mon moral et pour la pub de Cefro, j'ai posté des images de Nizza la Bella inaugurant sa nouvelle Promenade du Paillon (sur le photoblog et sur la page facebook de Cefro). En février... 2012, j'ai déposé un projet auprès d'un organisme bancaire européen, et j'attends toujours ce petit miracle qui ne serait qu'une toute petite justice. A la veille d'Halloween, peut-être (car les Saints ont l'air impuissants).. Je vais essayer de réussir une tarte à la citrouille (sucrée, pas salée).

 http://youtu.be/ch_Fz2Np-Z4