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25/03/2015

Just hope

banques, tax return, projets, festival musique électronique

(Mes photos: la promenade du Paillon)

 

Je suis contactée par téléphone par diverses banques ("en tant que professionnelle située dans notre secteur") pour convenir d'un entretien, etc.. Je décline poliment (enfin, je crois faire l'effort): "en ce moment, je ne peux m'engager à rien, et je ne peux non plus écouter vos propositions". Une formulation euphémique qui veut dire: "Vous êtes une banque, vous allez me proposer un produit, tel un prêt, ou une assurance, n'importe, toute mensualité est bonne à prendre. Je ne veux plus entendre parler de crédits, je viens de les rembourser, j'ai mis 15 ans." J'espère que CEFRO résistera, Claudiu est en train de construire un site pour le nouveau service de conseil en courtage douane (US customs broker). Je ne le presse pas. En plus de son job, il a déjà le festival Pangea à préparer, à arbitrer des matches de soccer, et à regarder un peu notre projet commun pour cet été -quinze jours de vacances (!) en Europe. Ce dernier sera possible lorsque, une fois la déclaration de revenus remplie, ils recevront les quelques milliers de dollars de tax return. Jusque-là, procédons par étapes, donc pleine réussite au festival. Je trouve le logo de cette année particulièrement inspiré, c'est pourquoi je le publie ici aussi. banques, tax return, projets, festival musique électronique

05/03/2015

Sacré chômage, chômage sacré

(Mes photos: A travers la grille, le printempschômage,emploi,us,ue,religion,éducation f

Le journal The Washington Post écrit ce matin qu'en 2014 le chômage a baissé dans chaque Etat pour la première fois depuis 1984, année où Apple dévoilait Macintosh. La proportion population/emploi est de 50%- 70%. 

Les chiffres de l'Insee publiés ce jeudi montrent qu'en France le chômage est passé à 10% (ceux qui connaissent bien le marché du travail français, le Pôle Emploi, ou simplement la société française en général, comprendront que cela veut dire facilement le double, même le triple et le quadruple dans certains endroits, et pour certaines catégories). 

Coïncidence, l'APEC, où j'ai un compte et un profil, me demande aujourd'hui par email d'actualiser mon CV (je l'ai fait en septembre dernier, en réprimant une forte envie de supprimer mon compte qui ne sert strictement à rien, et n'a jamais servi à quoique ce soit, sinon à fournir de la matière de travail à quelques employés). Vous avez des profils partout, avec vos CV vous alimentez des bases de données, chose complètement inutile en ce qui vous concerne, et vous le savez. Je fais une recherche sur moi-même, en introduisant sur ce blog le mot "chômage", et me voilà en 2005échanger sur la recherche d'emploi. Je relis ces notes d'il y a dix ans, et encore une d'hier.., en me disant que, même si j'avais 40 ans de vie devant moi, rien ne changerait..

 

Dans le même contexte (de l'emploi), j'ai suivi ces dernières semaines, via les médias en ligne, une polémique qui serait assez folklorique si elle n'était pas plutôt grave, comme symptôme..En Roumanie, l'église orthodoxe fait pression pour l'introduction obligatoire des cours de religion dans les écoles publiques. Conformément à sa Constitution, le pays est un Etat laïc, et l'inscription des élèves aux cours de religion se fait si les parents le souhaitent et signent un certain formulaire..Selon le ministre de l'éducation les choses sont claires, il n'y a aucune obligation, mais selon BOR (l'église orthodoxe roumaine) il y aurait plus de 6000 postes de professeurs de religion qui disparaîtront, donc autant de chômeurs en plus. En voilà un argument, on croit rêver..Les sections de théologie sortent des milliers de diplômés, mais tous n'arrivent pas à obtenir une paroisse (ça se monnaie..) Bien sûr, les veinards ont tout: les cours de religion à l'école, la paroisse, la villa, les terrains, la BMW...(rappelons au passage que c'est l'Etat qui subventionne les cultes religieux, aucun effort n'est nécessaire pour imaginer les passerelles..). Je dis souvent que c'est le pays avec le plus grand nombre de popes par habitant. Quelques chiffres à comparer: plus de 18000 églises, 4000 écoles, 400 hôpitaux dans ce pays de l'UE. Bientôt, on va rivaliser avec ces villes américaines où vous rencontrez une église évangélique tous les 200 mètres (à Charleston, plus de 100 églises..). Sauf que la Roumanie n'est pas les Etats-Unis. Un député suédois observe que l'UE devrait demander à la Roumanie d'honorer d'abord ses obligations et de donner la priorité à son peuple, et non à des projets de construction pharaoniques, comme la méga cathédrale (deuxième méga après la monstruosité architectonique décidée par Ceausescu, la Maison du peuple..) Le problème inquiétant n'est pas que l'église orthodoxe roumaine soit riche - officiellement 3 milliards d'Euros (sa soeur grecque l'est aussi.., le Vatican aussi..), mais qu'elle compose avec le politique, en termes d'influence et de décisions affectant le développement de la société, et que cela ne représente pas nécessairement un progrès. Normalement, une société devrait posséder d'autres leviers suffisamment solides, capables de faire contrepoids à l'agressivité du fait religieux, qui passe en force à l'offensive. L'éducation, la santé, la recherche, l'innovation sont les leviers créateurs d'emploi également. 

 

P-S Il est 23h30, je viens de regarder sur France3 un film que j'ai reconnu dès les premières séquences. J'ai dû le voir bien avant 2004, puisque j'en parlais dans la note "Les vraies prisons" de cette année-là. C'est "Les Evadés", 1994, de Franck Darabont, avec Tim Robbins et Morgan Freeman. J'ai suivi plus de 2 heures de film sans bouger, presque en retenant ma respiration, et en attendant l'image finale..J'ai réussi à la capter avec mon Smart. chômage,emploi,us,ue,religion,éducation f

23/02/2015

Pendant ce temps, l'entreprise française

L'Express news Media website, commentaires, entreprise française, bonus 4 millions(Mes photos: Nice, Carnaval 2015)

 

Ce matin, je lis cet article sur Facebook, sur la page l'Express/News Media Website, la page qui a environ 1,053,258 Likes, dont un qui m'appartenait jusqu'à il y a deux heures..Car je viens de le retirer, après avoir constaté qu'eux, ils ont effacé mon premier commentaire (sur les 350, j'ai eu la patience de vérifier..), et ensuite le second, dans lequel je remarquais justement qu'ils avaient effacé le premier, et que cela prouvait bien ce que je pensais: un certain type de manip' -rien de nouveau en France. Alors, puisque j'ai un blog, lequel n'est pas gratuit, et que je suis responsable de mes publications, je vais reproduire ici ce commentaire-là qui a été effacé:

"Monsieur [je m'adresse à la personne possesseur du bonus de 4 millions], dans ce cas vous pourrez peut-être soutenir une micro entreprise française très courageuse et qui n'a pas de capital, mais qui s'accroche. Il suffirait de pas grand chose, 5000 Euros pour qu'elle puisse régler ses cotisations en retard: http://www.cefro.pro".

Je n'ai donc insulté personne, et publier l'adresse d'un site est autorisé, d'autant plus que sur le site respectif figure le même appel au soutien à des projets (appel qui, soit dit au passage, est resté sans aucun écho).

Il est vrai que sur les +300 commentaires moutons, le mien était en quelque sorte the black sheep, et je suppose que l'équipe de Mr. Barbier, le journaliste qui est de tous les plateaux politiques pour nous éclairer de ses opinions, a des consignes précises, comme il se doit en démocratie élitiste (plus de 20 ans que je la connais..). Bon, là je me sens mieux. 

19/02/2015

Le TTIP

TTIP, globalisation, Thomas Friedman, emploi, croissance, UE, USIl est impossible de rester en dehors du monde globalisé, il existe trop de forces politiques, économiques, sociales et technologiques qui poussent les nations dans cette direction. Bien qu'il soit possible pour un individu de refuser de coopérer, à l'échelle du monde cela est impossible, les sociétés ne peuvent pas s'opposer à coopérer, et s'attendre en même temps à prospérer. J'en suis profondément convaincue, surtout que j'ai connu le système de la Guerre Froide de l'intérieur, pour ainsi dire. En ce moment, CEFRO est en train de préparer pour un projet Erasmus+ une intervention ayant pour sujet le commerce international et la communication interculturelle, et forcément, je suis amenée à réfléchir et à me documenter sur la question.

Dans son livre The Lexus and the Olive Tree, paru il y a quinze ans, Friedman explique que la globalisation n'est en aucun cas un phénomène de mode passager, mais simplement le système international qui a remplacé le système de la Guerre Froide. La globalisation signifie l'intégration du capital, de la technologie, de l'information à travers les frontières nationales, sous une forme qui a créé un marché global unique, et à un certain degré, un village planétaire. Nous ne pouvons pas saisir les informations que nous lisons ou entendons, tout comme nous ne pouvons pas saisir où va le monde, si nous refusons de comprendre ce nouveau système qui influence les politiques nationales et les relations internationales, et qui concerne tout pays aujourd'hui. Le conflit entre la Lexus (la modernité, le système de la globalisation) et l'olivier (la tradition, les anciennes forces culturelles, géographiques, traditionnelles, communautaires) crée une tension. Ce sera l'équilibre entre le progrès et la préservation des traditions qui pourra assurer un meilleur avenir pour tous. 

 

Il n'est pas étonnant que l'Accord pour le partenariat transatlantique (le TTIP) soit très controversé. L'article publié dans The Guardian m'a fait penser au livre de Friedman, en ce qu'il résume bien pourquoi il faudra saisir l'opportunité qu'offre le plus grand marché au monde, celui des US et de l'UE réunis. Les deux priorités de l'UE sont la croissance et l'emploi, et il est évident qu'une augmentation des échanges commerciaux (biens et services) des deux côtés de l'Atlantique pourra y contribuer. La condition, c'est d'enlever les barrières, en permettant ainsi aux compagnies de trouver de nouveaux marchés pour l'exportation, et de baisser les prix pour les consommateurs. Les petites et moyennes entreprises en seront les premières bénéficiaires. Bien entendu, le TTIP ne fera pas que dynamiser l'économie. Il va renforcer des valeurs atlantiques communes, à commencer par les fondamentaux de la démocratie et de la loi, jusqu'aux standards environnementaux et sociaux. L'article souligne que dans dix ans, compte tenu des économies émergentes, les US et l'UE risquent de ne plus être en position de leader, comme aujourd'hui, quand ils représentent ensemble 40% de l'économie mondiale. Les négociations pour le TTIP se poursuivent, des textes sont rendus publics et expliqués, des rencontres ont lieu régulièrement avec des représentants des deux côtés. Ensuite, ce sera aux 28 gouvernements européens et au PE de décider. Une chose est sûre, conclut l'article: le TTIP va apporter de la prospérité de part et d'autre de l'Atlantique, et nous donnera  la chance de mettre en place de hauts standards pour le commerce international.