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11/01/2005

Pour le moment, je ne comprends pas vraiment

L'un des immortels de la littérature roumaine du début du 20e siècle, I.L.Caragiale, -dramaturge dont la satire mordante n'a rien épargné de ce qui fait le spécifique de notre vie politique, avec ses confusions et ses compromis burlesques- est, comme toujours très actuel. Dans les fusions des partis qui s'agitent maintenant, quelques semaines après les présidentielles, il est difficile de s'y retrouver. Comme d'habitude, après les coups bas, il vient le temps des alliances, des mains tendues pour le bien de la nation. J'ai fouillé la presse, j'ai essayé de saisir quelque chose, mais à part l' immense ennui d'entendre des airs que je connais déjà, je n'ai pas une image claire de ce qui se passe. J'ai lu qu'un leader socialiste européen avait conseillé au PSD un renouvellement nécessaire, vu les circonstances...
Certes, tout est trop récent, notre nouveau Président ("Base est cool", il paraît que c'est le slogan lancé dans la liesse de la Place de l'Université qui résume la situation) est encore dans la phase de la séduction. Je dois avouer que moi aussi, j'ai accepté d'y succomber, bien que des objectifs tels que combattre la corruption et relever le niveau de vie soient monnaie courante dans des démocraties-soeurs en Amérique Latine. Mais j'ai décidé d'y croire aussi parce que j'ai toujours eu un faible pour le Chevalier qui défend la veuve et l'orphelin, pour le héros justicier en général. C'est pourquoi, d'ailleurs mon intérêt littéraire s'est arrêté sur le Moyen Age, tout aussi bien que sur le polar et cela, dans l'une des perspectives les plus rigoureuses possibles -des thèses brillamment soutenues en Roumanie, en France, et qui m'ont apporté des diplômes et des titres qui ne me servent à rien, évidemment. Je vis dans l'UE et pas aux US.
Parfois, je me dis que si j'avais fait quelque chose du genre ENA ou son équivalent, quelque part, ou bien, plus simple, si j'avais accepté de demander la nationalité française, suite à mon mariage, je ne rêverais plus de justice aujourd'hui, comme d'un fruit inaccessible (pour éviter "défendu").
Carmen Lopez
serghie_carmen@yahoo.com

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