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06/02/2020

Cessation d'activité libérale

cefro,annonce

(Mes photos- Une nouvelle montre)

En France, selon les statistiques, la vie d’une petite entreprise est, en moyenne, de trois ans. Créée en janvier 2008, CEFRO a poursuivi son chemin avec persévérance vers une date limite officielle : celle de ma retraite à taux plein. Durant ces 12 dernières années, CEFRO a représenté mon activité principale. En tant que profession libérale (Conseil et formation), j’ai été affiliée à la CIPAV (Caisse Interprofessionnelle Assurance Vieillesse), où j’ai cotisé des milliers d’euros pour obtenir une pension symbolique. Le fait qu’il existe à ce jour des centaines d’adhérents qui ont porté plainte contre la CIPAV pour les modalités de calcul et pour le manque de transparence, et qu’il existe un cabinet d’avocats spécialisé dans la défense de ces cas, en plus d’une association des victimes de la CIPAV, me console, mais je préfère ne plus avoir aucun contact avec cet organisme. CEFRO m’a accompagnée consciencieusement vers une fin honorable, toutes cotisations, disproportionnées d’ailleurs, payées au prix fort. Administrativement parlant, elle tire sa révérence. Et c’est avec un certain soulagement que je transmets à la CIPAV la notification de radiation reçue de l’URSSAF.

Néanmoins, l’activité de CEFRO se poursuit. Les sites en ligne se maintiennent et ils accueilleront des publications comme jusqu’à présent. Rien ne change dans le contenu de l’activité, telle qu’elle figure sur les sites et sur la page Facebook, et cela est utile pour retracer l’activité déroulée pendant toutes ces années (les cours, les programmes européens, les deux expertises). Désormais, on pourra considérer que les conseils de CEFRO sont dispensés à titre gracieux. Au cas où des collaborations fermes se présenteraient, autrement dit, des clients, CEFRO choisira le statut de micro-entrepreneur - et cela en deux clics. C’est ce que l’URSSAF m’a suggéré dans le dernier entretien, lors de ma demande de cessation d’activité. Ce statut-là est plus simplifié et plus adapté, et les cotisations sont appliquées directement au chiffre d’affaires réalisé - 22% pour les professions libérales non réglementées (je n'appelle pas cela un faible pourcentage), mais le seul interlocuteur reste l’URSSAF qui reverse une partie des cotisations à…la CIPAV, etc.

Pour le moment, mon seul souhait est de pouvoir respirer sans avoir la pression administrative, souvent aberrante. Et ce serait pratiquement pour la première fois, depuis disons vingt-huit ans…