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08/05/2017

La France a élu son Président

DSC_000001 (4).JPG(Mes photos- Nice, la plage du Lido)

Une campagne présidentielle suivie avec intérêt dans le monde entier, et qui, en France, a montré à quel point la société était fragmentée. Au lendemain du second tour et quelques jours après un débat déroutant pour certains et salutaire pour d’autres, le soulagement quand même. Le plus terrible aurait été d’avoir une finale entre l’extrême droite et l’extrême gauche -et quoi que l’on puisse dire, on l’a frôlée. Leurs idées sont faciles à retrouver dans les régimes totalitaires d'essence nationaliste et socialiste, il existe encore beaucoup de nostalgiques parmi ceux qui ont vécu dans ces régimes-là, et aussi beaucoup d'idéalistes parmi ceux qui ne les connaissent pas par expérience directe. 

Monsieur Anders Fogh Rasmussen, l’ancien secrétaire général de l’OTAN, écrit sur Facebook :

"Félicitations à Emmanuel Macron. Ce soir, l'Europe a poussé un soupir de soulagement après une victoire pour le monde libre. Cependant, la lutte est loin d'être terminée.

A présent, tous les regards se tournent vers les élections législatives de juin, qui décideront si M. Macron obtient sa majorité au Parlement seul ou en coalition.

La priorité de M. Macron sera évidemment la réforme de l’économie française et, une fois leurs élections terminées, la coopération avec Berlin pour réformer l’architecture de l’eurozone.

Néanmoins, j’espère également que nous verrons M. Macron faire évoluer le rôle de la France dans le domaine des relations internationales, afin qu’elle joue un rôle moteur pas seulement vers le sud, mais également vers l’est, ou le soutien est vital. Après tout, M. Macron a été lui-même la cible de la stratégie de désorganisation de M. Poutine, à travers ses tactiques de guerre hybride."

Le pays dont je suis ressortissante, membre de l’UE et de l’OTAN, semble s’enfoncer irrémédiablement, rongé, plus que jamais, par ses problèmes insolubles qu’il traîne et amplifie depuis 27 ans. Je n'ai d'autre choix que celui de regarder, comme depuis le début de l'aventure en '90, avec un espoir relatif mais seul envisageable, vers ces instances-là, imparfaites et perfectibles. Il y aura finalement, sur notre planète petite et précieuse, des solutions intelligentes pour faire coexister la Lexus et l’olivier - les deux sont indispensables.