08/11/2025
Il ne manquerait plus que ça...
(Photo -Nice, un matin de novembre)
La Vice-présidente de la Commission Européenne avance un projet sur l’extension du programme Erasmus+ aux pays du pacte pour la Méditerranée (dont l’Algérie, la Syrie, la Palestine). Le député européen François-Xavier Bellamy s’oppose à l’extension de ce programme européen à certains pays du sud de la Méditerranée et il explique ses raisons dans un entretien au journal Le Point. Ouvrir Erasmus à des régimes autoritaires, instables, gangrénés par l’islam politique ou explicitement hostiles aux intérêts de nos pays, serait à la fois contraire à nos principes universitaires et dangereux pour toute l’Europe - écrit Monsieur Bellamy sur sa page Facebook. Une pétition a été lancée contre l’extension de ce programme qui risque d’être dénaturé en devenant un nouveau vecteur d’immigration. Ce serait une trahison des valeurs qui doivent fonder l’esprit universitaire en Europe, ce serait trahir nos principes autant que notre sécurité. Le programme Erasmus doit rester au service de la jeunesse des pays européens, pour préparer son avenir et celui de l’esprit de liberté qui nous lie.
J’ai saisi mon nom, mon adresse email, ma ville, j’ai coché Je signe la pétition contre l’élargissement d’Erasmus au Maghreb et au Proche-Orient et j’ai envoyé.
Il se trouve que j’ai voté deux fois pour Monsieur Bellamy au Parlement européen, mais ce n’est pas par fidélité que je soutiens son initiative, mais par conviction personnelle et professionnelle. Avec ma micro-entreprise CEFRO, j’ai travaillé dans deux programmes d’Education et de formation tout au long de la vie, Grundtvig et Erasmus+, entre 2008-2016, et les participants à mes cours venaient des 28 pays européens (la Grande Bretagne faisait encore partie de l’UE). Cela a été une expérience de travail et de collaboration européenne fort positive, et même si cette formule (CEFRO proposait ses cours validés par l’Agence Europe-Education-Formation-France) ne répondait pas à mon projet initial de créer un Centre de formation pour cadres roumains en France (c’est l’histoire de ce blog et aussi des chances réelles d’entreprendre en France…), je reste persuadée que l’Europe, c’est l’Europe et qu’elle doit le rester. Les universités et les campus universitaires sont la porte d’entrée de l’islamisme en Europe et aux Etats-Unis. De quels échanges parle-t-on ? L’islam politique n’a pas besoin d’un programme européen pour se répandre, il y parvient dangereusement bien déjà avec le soutien des politiques de l’extrême gauche et des activistes qui font l’apologie du terrorisme en tant que « résistance ». Entre Hitler et Staline. Personnellement, je n’ai pas connu directement le nazisme, mais j’ai vécu le totalitarisme communiste et je ne souhaite pas avoir à vivre maintenant le totalitarisme islamiste, bien que tous les signaux soient là, sous nos yeux, tous les jours, sous toutes les formes, inutile d'en faire l'inventaire, tant ils sont nombreux, accablants, ahurissants. Et nous les confondons, par déni, lâcheté, complicité, avec les droits de l’homme.
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29/08/2025
Les Archives sont toujours d'actualité

(Photo- Une pleine lune il y a dix ans)
Nous avons une coalition européenne formée à 50% d’anti-européens qui bloquent toute réforme. Le PSD (les "sociaux-démocrates") mène une campagne qui tue la Roumanie parce qu’il a deux priorités : maintenir ses hommes aux postes où il les a placés et ne pas perdre les canaux par lesquels l’argent public est siphonné vers les clans du parti. La moitié ou plus de la moitié du PNL (les "libéraux") travaille officieusement pour les mêmes objectifs. Pendant ce temps, l’opposition souverainiste travaille ouvertement contre la Roumanie. Les souverainistes n’ont pas de programme, ils ont un nombre des slogans, certains repris des années ’30, d’autres plus récents, récupérés chez la Securitate des années ’90, d’autres encore plus récents, de Moscou. Pour ceux qui sont incapables de distinguer entre la science et la magie, entre l’histoire et les contes à dormir debout, entre un projet de budget et le sac du Père Noël, on peut tout résoudre par le "patriotisme". Nous allons exploiter des ressources minérales inexistantes, nationaliser gratuitement les compagnies étrangères, exploiter la terre comme au XVe siècle. Le souverainisme roumain est une forme grave de retard mental - écrit un compatriote roumain sur Facebook.
Mais le plus gros boulet que traîne la Roumanie depuis trois décennies est la Justice. On se souvient qu’il y a six ans, les ambassades de 12 pays partenaires de la Roumanie avaient publié un communiqué de presse: "Nous sommes profondément préoccupés par l'intégrité du système judiciaire roumain." Le ministre de la justice de l’époque avait réagi aux avertissements de la CE en jouant la carte de la souveraineté: "Il faut respecter nos compétences et notre spécifique national!". En clair: "Il faut respecter notre corruption nationale!"
Eh bien, aujourd'hui, après avoir frôlé le pire lors de l’élection présidentielle en décembre/mai, c’est pareil, la réforme de la Justice est impossible. Les magistrats roumains veulent maintenir leurs avantages ahurissants : la retraite à 47 ans et des pensions spéciales dont le montant dépasse le salaire. Le seul pays de l’UE qui fonctionne ainsi.
En 2019, j’ai écrit une note sur la théorie développée par un professeur américain qui analysait de point de vue politique la grande corruption et son rôle national et international ("La corruption est le nouveau communisme", à retrouver intégralement au lien en fin de page). Tout comme le communisme, la grande corruption est l’instrument utilisé par un Etat dans la consolidation de sa domination à l’intérieur et pour son influence à l’étranger. Elle n’a pas de couleur idéologique et a les mêmes effets négatifs et dévastateurs que le communisme. Elle peut avoir une pertinence géopolitique par son possible impact sur la stabilité régionale, ce qui peut déclencher des guerres. On parle de la grande corruption (qu’il faut distinguer de la corruption en général) quand ceux qui sont au sommet de l’Etat transfèrent les ressources du pays vers leurs propres intérêts, et c’est ainsi qu’une démocratie devient une cleptocratie. A long terme, la grande corruption, exactement comme le communisme, mène à la faillite économique, en empêchant le développement sain, naturel et fonctionnel de l’économie d’un pays. Au fur et à mesure que le niveau de vie se détériore et que les problèmes s’aggravent, la politique deviendra plus autoritaire (comme le régime Ceausescu, qui savait doser le mensonge/la propagande et la violence). Par ailleurs, un régime sur la grande corruption qui a échoué dans l’autoritarisme et la faillite, fera appel au nationalisme afin de continuer à trouver une légitimité. La grande corruption, pareil au communisme, engendre des régimes totalitaires et nationalistes (la Russie, la Chine, l’Iran). En Roumanie, nous avons une corruption de type russe et non occidental (avec l’orthodoxie, cela nous fait un deuxième point commun avec la société russe). Il s’agit du même type de grande corruption d’origine communiste. C’est l’une des armes que la Russie utilise pour élargir son influence et pour compromettre les valeurs occidentales. Poutine est le mélange entre un espion et le Parrain. Nous devons comprendre ce que le système ("sistema") voudrait dire : un réseau de connexions et de relations informelles qui définissent l’essence du pouvoir dans la Fédération de Russie et, dans l’ensemble, dans l’espace post-soviétique. Les dirigeants russes puissants se sont servis du système, tandis que les faibles ont été utilisés par le système. Nous assistons à la version poutiniste du système. Tôt ou tard, Poutine sortira du jeu mais le système, lui, restera.
Le conflit actuel entre la Russie et l’Occident est un conflit entre le système occidental, basé sur l’Etat de droit et sur les libertés individuelles, et celui de la Russie, qui s’inspire, pendant l’époque Poutine, du capitalisme sauvage de type mafieux des années ’90. Le système russe n’est pas menacé par ce que fait l’Occident, mais par ce qu’il représente, et donc il est arrivé à la conclusion que pour survivre il lui faudra détruire les valeurs occidentales. Mais comme la Guerre froide avec ses deux systèmes isolés est finie, la Russie réussit à exporter ses principes à l’Occident à travers une série d’actions, qui sont autant d’armes dans la guerre asymétrique qu’elle mène. Parmi ces armes, la plus dangereuse est la corruption. Quand on peut corrompre, on peut contrôler. C’est le principe de la corruption en Russie. L’idée, c’est que si la corruption peut être exportée, alors Moscou peut attirer dans le système tout un réseau de dirigeants nationaux corrompus. C’est pourquoi, il faudra que le monde regarde au-delà des apparences, au-delà des marques idéologiques, ou du soutien de la Russie pour l’extrême droite ou pour l’extrême gauche en Europe et dans le monde entier. Il s’agit d’une chose extrêmement simple : l’exportation d’un système cleptocratique corrompu. Dans ce que l’on nomme l’influence maligne, la Russie ne se limite pas à transformer l’information en une arme, mais elle fait de la corruption et de la criminalité organisée de véritables armes. Là où la corruption est élevée, le terrain est plus fertile pour la propagande et la désinformation.
La corruption de type russe est une corruption dans laquelle un groupe fraude beaucoup et confisque les partis politiques, en les utilisant à ses propres intérêts, ce qui a des effets dévastateurs pour la société. La fraude à grande échelle a remplacé l’idéologie. En Occident, c’est l’inverse : ceux qui fraudent sont nombreux et fraudent peu, mais ils ne peuvent influencer l’évolution d’une société, n’imposent pas l’agenda publique, n’influencent pas l’activité d’un gouvernement, et ce parce qu’ils n’ont pas les instruments nécessaires. Ils peuvent avoir certains avantages d’ordre matériel, mais ils n’arrivent pas à influencer la qualité de l’acte de justice, par exemple, tandis que dans des pays comme la Russie, la Roumanie, la Moldavie, la Serbie, l’Ukraine, où les super riches contrôlent la société, ils l’influencent sans rendre des comptes. La grande corruption est considérée un problème de sécurité internationale. En Roumanie, un autre grave problème s’ajoute à la grande corruption : la dé professionnalisation due à l’absence d’éducation de l’élite dirigeante. Certes, on a un instrument démocratique, le vote, mais vu que la grande corruption influence, manipule, contrôle, que le pays se vide et va allègrement à sa faillite, il est très compliqué d’exercer ce vote efficacement.
16:52 Publié dans Actualités, Archives, Enjeux, Presse, Publié sur Facebook, RO-EU-USA/Coopération | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corruption, cleptocratie, propagande, russie, europe, roumanie |
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18/03/2025
L'équilibre global des pouvoirs change
(Photo- Magnolia à Nice, mars 2025)
Robert D.Kaplan est l’un des meilleurs spécialistes des conflits entre le primitivisme et la civilisation. Il connaît bien l’Europe de l’Est et les Balkans, et son livre The Loom of Time, août 2023 (édition en roumain 2024) est un livre important sur les valeurs et les droits de l’homme dans une société polarisée, qui manque de vrais objectifs relevant de la tolérance. La situation actuelle est quasi anarchique et les leaders réels sont absents. Dans un entretien accordé à un journal roumain, Robert Kaplan répond à des questions au sujet de l’évolution de la Roumanie depuis les années 1990 et de ses tendances actuelles à revenir à une situation pré-démocratique, ainsi qu’au sujet des positions de Donald Trump dans les négociations pour la paix en Ukraine.
En ce moment, la Roumanie s’enfonce sous la force insoupçonnable et surprenante d’une mouvance nationaliste, souverainiste et extrémiste qui demande le retour aux conditions pré-démocratiques. Comment interpréter ce besoin d’une partie significative des Roumains de revenir à une époque non-démocratique ?
Les gens sont attirés par l’extrémisme parce qu’ils n’ont pas de mémoire historique et ne lisent pas sérieusement, et les Roumains ne sont pas les seuls. Ce n’est qu’en lisant sérieusement qu’ils pourraient apprendre de l’expérience des époques où leur vie était décidée par des dirigeants autoritaires. L’époque Ceausescu, et aussi l’époque du fascisme. Mais les nouvelles générations n’en ont pas une expérience directe. L’extrémisme naît d’une telle ignorance. Le souhait des Roumains de revenir à des époques non-démocratiques est tragique. On ne peut éviter la tragédie qu’en pensant tragiquement. C’est-à-dire, en étant conscient de la manière dont les choses peuvent très mal tourner. La démocratie n’est pas romantique, c’est juste le système le moins mauvais. C’est ce qu’il faudrait expliquer à ceux qui ont la nostalgie des époques totalitaires, vécues ou racontées par les générations précédentes. Pourquoi existe-t-il la tentation de l’anarchie et la nostalgie des époques totalitaires ? L’anarchie est l’opposé de la hiérarchie. On a besoin de hiérarchie pour qu’un système politique, aussi démocratique soit-il, puisse fonctionner effectivement. Quand les gens cherchent à renverser l’ordre existant, ils ne vont pas obtenir un meilleur système, mais l’absence de l’ordre. Dans toute l’histoire, la vie politique est l’effort de trouver un équilibre entre l’anarchie et la tyrannie.
Robert Kaplan dit que Trump a été élu principalement à cause de l’inflation sévère pendant la présidence Biden, et qui avait affecté la classe ouvrière. Cette fois-ci, Trump sera plus concentré, mieux organisé et donc plus dangereux. Il représente la vengeance de la globalisation. Celle-ci avait scindé la population américaine en une classe globalisée moyenne supérieure et une classe moyenne inférieure qui se soucie peu du monde extérieur. On observe un phénomène similaire en France et en Hongrie. A la question concernant le discours de Poutine repris par le président américain (comme quoi la guerre ukrainienne aurait été créée par l’Ukraine et que Zelensky serait un dictateur qui refuse d’organiser des élections), Robert Kaplan répond que Trump ne lit pas et qu’il est post-alphabétisé. Il sait utiliser les smartphones et les réseaux sociaux, mais il ne lit pas de livres. Et quand on ne lit pas sérieusement, on peut croire et inventer n’importe quoi. La vérité réelle est, en un sens, le produit d’une culture écrite, dans laquelle les choses doivent être notées et vérifiées.
La manière dont Trump aborde la Russie représente la fin de l’époque après-guerre, laquelle a été définie comme une alliance entre les Etats-Unis et l’Europe, par opposition à une Russie et une Chine non-démocratiques. Mais rien ne dure pour toujours dans l’histoire, et cette alliance occidentale a duré 80 ans. Sa fin est donc naturelle, quelque tragique et injuste que cela puisse être.
Devant la perspective d’un changement de l’équilibre global des pouvoirs, la Roumanie et l’Ukraine devraient s’attendre à un monde des régions géographiques: L’Amérique du Nord, La Russie-Euro-Asie, la Chine-Pacifique. Cela va mettre une pression énorme sur la Roumanie et l’Ukraine. Durant ces dernières décennies, la Roumanie a eu de la chance (il n’y a pas eu de violation de son territoire, pas de régime fasciste ou communiste, elle a consolidé sa démocratie, imparfaite, certes, et dont le citoyen lambda a toujours été mécontent, mais elle a évité chaque fois la catastrophe). L’avenir sera plus compliqué.
Référence
https://republica.ro/exclusiv-robert-d-kaplan-un-interviu...
15:30 Publié dans Actualités, Enjeux, Evénement, Presse, RO-EU-USA/Coopération | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etats-unis, russie, équilibre global, changement, fin de l'alliance après-guerre |
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26/09/2024
Il faut aller voter, quand même...
(Photo- Nice. Septembre 2024)
Perdre le pouvoir est la seule chose qui coûte plus cher que perdre de l’argent. C’est juste une phrase que je viens de lire dans un roman noir d’investigation journalistique. L’auteur portugais (Miguel Szymanski, La Grande Pagode) y dresse le portrait d’un pays vendu pièce par pièce, entre précarité, fraude et incompétence des dirigeants.
Un journaliste slovaque, Arpad Soltesz, connu pour son travail sur le crime organisé en Slovaquie, a fondé un Centre pour l’investigation journalistique qui porte le nom de Jan Kuciak, son confrère assassiné en 2018, et tout ce qu’il ne peut écrire dans ses articles, il en fait des romans. En 2017, il publie son premier roman noir slovaque à paraître en France, Il était une fois dans l’Est.
Des topos comme ceux-là me sont assez familiers. Récemment, un journaliste roumain observait que la Roumanie était en train de devenir une république infractionnelle. Cette fin d’année 2024 verra les élections législatives et l’élection présidentielle. Depuis décembre 1989 (la chute du communisme), la vie politique roumaine poursuit avec persévérance sa pente descendante. Non pas que cela nous change beaucoup par rapport à l’avant 1989. Mais c’est juste pour remarquer que quand on croyait avoir vu le pire, ce n’était pas encore le pire. Les partis politiques roumains, on les connait, ils proviennent tous d’une même racine, ce sont des groupements d’intérêts qui s’affrontent parfois, quand ils ne passent pas d’alliances invraisemblables. Ce qui les préoccupe, c’est leur strict pouvoir, les postes, comment faire caser leurs proches, comment profiter au maximum de tous les avantages d’une position politique ou administrative, et encore toutes sortes de combines financières inimaginables. Mais voyons quels sont les principaux candidats pour la présidence de la république.
Un candidat, chef du parti socio-démocrate (attention, il s’agit de la social-démocratie roumaine dont on connaît les origines) et actuel premier ministre, est un ancien vendeur de bretzels (après tout, Ceausescu était cordonnier de son état, avant de devenir le génie des Carpates). Un autre candidat, porté par les libéraux (le parti libéral à la roumaine, s’entend) est général de l’armée (au moins, c’est clair). Un autre candidat, qui se présente comme indépendant, est issu de la même formation communiste, fils d’un ancien général de la Securitate, et il a occupé plusieurs postes dans la diplomatie (on sait ce que cela signifie). Une candidate, maire d’une petite ville, est soutenue par le parti récemment créé en 2016, l’Union Sauvez la Roumanie (USR). Elle déclare, émue aux larmes, avoir fait une passion pour son pays qu’elle ne quitterait jamais, car il est facile de prendre un billet d’avion et s’expatrier, non, elle est loyale, ne trahit pas… Les souverainistes autour de leur chef du parti l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) sont, quant à eux, ce qu’il y a de plus caricatural dans le genre (tout le mal vient de l’UE…) quand on sait que la seule chance de la Roumanie a été évidemment son adhésion.
Les CV des candidats sont truffés de paradoxes, comme il se doit dans un pays atteint du syndrome Dunning-Kruger (les incompétents qui ne savent pas qu’ils sont incompétents, car il leur manque le minimum de compétence pour se rendre compte de leur incompétence…).
La campagne est en cours, elle est dynamique selon les standards de la démocratie roumaine : grosses ficelles, attaques à la personne, démagogie, populisme. Les candidats n’ont pratiquement pas de programme, mais ils mettent en avant leurs sentiments patriotiques et leurs intentions de mettre fin à la corruption, rien que ça. Pour ce qui est de leur sympathie ou liens avec le Kremlin, ils sont entre deux chaises, ne leur demandez pas de trancher officiellement.
Nous avons donc: le vendeur de bretzels, le général, le diplomate indépendant, la pasionaria, le souverainiste basique. Il faudra élire le président, quand même…
14:50 Publié dans Actualités, Enjeux, Evénement, information, Presse, RO-EU-USA/Coopération | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections roumanie, parlement, présidence |
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