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20/07/2006

Politique roumaine

L' ancien président roumain E.Constantinescu avance la thèse du groupe occulte dans le système politique en Roumanie. Ceux qui font partie de ce groupe décident de la composition des gouvernements, et de leur orientation, droite ou gauche. Cela fait que notre système politique n'est pas réel, mais qu'il ressemble à une pièce de théâtre où l'on interprète des rôles. Ce scénario aurait été conçu avant la révolution, affirme l'ancien président [personnellement, je préfère dire '89...], afin que le post-communisme soit différent de celui des autres pays de l'Europe de l'Est, et que la Securitate puisse maintenir son influence et ne pas perdre de son pouvoir. D'ailleurs, M. Constantinescu vient de saisir la justice contre le SRI (Service Roumain des Renseignements). ROMÂNIA, CONDUSÃ DE O GRUPARE OCULTÃ (sur www.antena3.ro du 20 Juillet 2006).
On se souvient que l'ancien président roumain (1996-2000, voir détails sur www.wikipedia.org, en tapant le nom) porté par la Convention Démocratique, qui représentait l'espoir d'un changement, avait finalement abandonné au terme de son mandat de quatre ans, en se déclarant vaincu par la Securitate. Son prédecesseur et son successeur a été I.Iliescu. Actuellement, c'est un homme seul qui essaie de s'affronter aux mécanismes en place. Je l'ai écouté il y a quelques semaines, à la télévision, en Roumanie. Certainement, mais...Quelles chances peut-on avoir pour se faire entendre dans un système comme celui qui vient d'être décrit, lorsqu'on est un outsider? Je cherche un exemple démocratique, question de voir si cela était possible, et je n'en vois pas non plus.

14/07/2006

La dimension européenne

Cette année, j'ai choisi de regarder à la télévision le défilé de l'armée de terre et de l'armée de l'air sur les Champs- Elysées. Il a été très beau. Grâce aux commentaires, j'ai appris des choses intéressantes sur le savoir-faire français en déminage, en logistique, sur la féminisation ou sur la dimension européenne de l'armée française aujourd'hui. J'ai aussi aimé les devises des diverses écoles militaires, présentées en bas de l'écran. J'ai admiré, fascinée, l'équipement...En écoutant, au début, "Le Chant des partisans", j'ai eu la surprise de m'apercevoir que les paroles m'étaient bien connues, elles venaient de loin... Avec "Ma Normandie", c'était la chanson que notre prof de français nous avait apprise, il y a très longtemps, dans la Roumanie de la fin des années '60. J'avais 11 ans. La mémoire affective, c'est quelque chose !
Bonne Fête!

10/07/2006

Le Mondial

"Cher Fr. Antonio, j'ai laissé hier soir un petit message sur le répondeur du secrétariat, à votre intention, avec mes félicitations pour l'Italie. J'ai aussi envoyé des sms chez moi, et aussi à Jolanda, mon amie italienne. Si la Roumanie avait joué (elle ne s'était pas qualifiée), je l'aurais soutenue, par élémentaire devoir patriotique, puisque je suis née Roumaine et non pas autre chose. Si la France avait joué contre l'Iran, par exemple, j'aurais soutenu la France. Mais, pour parler votre langage, dans mes sympathies il y a un peu de ceci: "nos coeurs sont rassasiés du mépris des orgueilleux"... Autrement dit, quand la coupe (des déboires) est pleine, vous ne pouvez partager la tristesse d'un pays où vous vous êtes fait écraser injustement. Je dis souvent que mes préférences vont vers certaines valeurs, et non pas vers des appartenances, et que lorsque je rencontre des personnes ou des structures qui les incarnent, je me réjouis qu'elles puissent toutefois exister. Après tout, c'est très honorable pour une équipe d'être arrivée en finale, quand elle pouvait tout aussi bien s'arrêter en quarts de finale. Ce qui est drôle, c'est que le hasard semble avoir pris un malin plaisir à l'emmener jusqu'en haut, pour la lâcher ensuite sous une forme inattendue. Non pas une simple défaite, mais une sortie dénuée d'élégance, et là, je suis d'accord que cela fait mal...
Néanmoins, cela arrive également, que des idoles se tirent une balle dans le pied à un moment donné, excédées peut-être d'elles-mêmes (un peu de psychanalyse, voyons!).
J'ai cueilli hier matin dans le jardin une petite rose rose, que j'avais mise dans l'eau dès que je suis rentrée à la maison, mais elle était accablée de chaleur et j'étais sûre qu'elle allait mourir comme ça, à moitié éclose. J'étais en train de suivre le match, mon affectivité concentrée dans un point, tel un exercice de yoga. Et une demi-heure avant la fin, je vois la petite rose dresser la tête, se mettre à s'ouvrir, lentement. Je ne savais plus quoi regarder: le petit écran ou la fleur... Lorsque Trézeguet s'est avancé pour tirer, j'ai vu qu'il allait rater...
C'est vrai, cela a été une question de hasard, de sort, comme observait le Président français.
Il m'est venu à l'esprit, brusquement, un lieu commun de la théorie du chaos: le battement d'aile d'un papillon qui peut causer ailleurs un tremblement de terre...

Je vous embrasse bien fort, à très bientôt, j'espère. Vous permettez que je poste le message sur mon blog (en gérant du mieux cette transparence)? Le genre épistolaire est un genre littéraire, en fin de compte...Carmen."

 

05/07/2006

"Dance with me"

Il est sorti aujourd'hui. Avec Antonio Banderas dans le rôle d'un prof aux origines franco-espagnoles (donc, plutôt chaleureux que sec,  mais aussi ferme), qui prend le pari d'enseigner la danse de salon dans une école publique new yorkaise. Un petit bijou: de la bonne musique, de la psycho-pédagogie sur un fond de french courtoisie. J'ai adoré! Ce sera sans doute, mon film de l'été.