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19/01/2008

Vienne à Nice

Le Jour de l'An j'ai regardé, comme toujours, le concert de Vienne, transmis à la télévision. Aujourd'hui, par hasard, j'ai pu l'entendre pour une deuxième fois, à Nice, dans l'Atrium de l'hôpital St.Roch, un concert ouvert à tous, offert par l'orchestre philarmonique. D'accord, ce n'était pas le même public, mais par hasard, je me suis trouvée là, à savourer Le Danube bleu...A quand de pareilles initiatives dans des hôpitaux en Roumanie? Un Atrium, des concerts, des plantes vertes, des poissons rouges...Les hôpitaux roumains sont simplement sinistres, ils me font penser à l'univers carcéral communiste, et le personnel (les médecins les premiers) font de leur mieux pour coller à l'image. Donc, si vous voyagez en Roumanie, evitez de tomber malade! Les Roumains qui voyagent en Europe, eux, viennent de découvrir le formulaire E112 (malgré la discrétion du gouvernement sur ce sujet). Mais à cause de la lenteur administrative, ils ont largement le temps de mourir deux fois. Ce n'est pas un quelconque amour pour la Roumanie ou pour la France qui motive certaines de mes propositions (www.cefro.fr) formulées actuellement aussi au travers d'un programme européen LLL. Cette logique simpliste m'a toujours été complètement étrangère, et je déteste le slogan "si vous n'aimez pas, vous quittez..." Dans la malheureuse ville roumaine au bord du beau Danube, d'où je viens, on continue à ouvrir le courrier que j'envoie de France, ou que mon fils envoie des US, conformément aux bonnes vieilles méthodes...Et la corruption balkanique est toujours énorme. Quant à la France, ce n'est pas ici le propos d'énumérer ni ses blocages, ni ses retards...Ce qui m'intéresse, ce sont les ponts qu'il faut dresser, de toute manière, pour échanger en vue d'un meilleur, et il y a des expériences que l'on doit partager et faire fructifier. Communiqué de presse Qui a encore peur du dernier élargissement de ...

J'ai reçu le certificat d'inscription dans le répertoire SIRENE pour CEFRO (conçue aux US, née en France, et orientée principalement vers la Roumanie) - N°SIRET: 501 949 135 00013.

11/01/2008

Les Fonds (I)

Huit membres du gouvernement roumain (ancien et actuel) attendraient le verdict du président de l'état pour faire l'objet d'une enquête du DNA (département national anti-corruption). Deux font partie de l'actuel gouvernement: le ministre de la justice et le ministre du travail. Ce dernier serait intervenu auprès de sociétés d'état pour que celles-ci accordent des conventions de formation professionnelle à la compagnie dirigée pars son fils: http://www.evz.ro/article.php?artid=332398
(apparemment, ce que laissait entendre la lettre que j'adressais l'année dernière à mon ancien collègue, aujourd'hui le ministre du travail, ne serait pas si loin de la vérité (sur ce blog la note du 20/06/2006, A Fortnight in Romania).
En Roumanie, le système médical va en se dégradant (le quotidien EVZ publie un dossier dans la campagne "L'hôpital nuit gravement à la santé": les mentalités communistes, la misère dans les hopitaux, les salaires bas, qui font que les médecins partent pour travailler à l'étranger et que les managers des unités sanitaires se confrontent avec un manque accru de personnel, la qualité en baisse de la formation médicale, la communication désastrueuse médecin-patient, les pots-de-vin presque obligatoires, résultats des frustrations des médecins, les urgences traitées avec du retard et de l'indifférence...(http://www.evz.ro/article.php?artid=335034)
L'article "La mort de Madame Lazarescu" ( http://www.evz.ro/article.php?artid=334896),
en pastichant le titre du film "La mort de Monsieur Lazarescu" (je l'ai vu cet été, en DVD, ...aux US, je le recommande) parle du cas d'une malade qui, transportée entre différents hôpitaux à Bucarest, finit par déceder d'un stop cardio-respirateur...
(C'est exactement cela, le système sanitaire en Roumanie: les gens ont peur d'aller à l'hôpital, c'est surréaliste, je le sais par expérience. Ma mère est morte dans un tel hôpital il y a quelques mois, et elle ne voulait pas y aller, mais en Roumanie le marché des bouteilles à oxygène étant inexistant, je n'ai rien pu apporter de France...)