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03/11/2014

Elections Roumanie (II)

élections présidentielles, roumanie, diaspora, enjeux, justice, état de droit.

(Photo web)

Les résultats du premier tour de la présidentielle étaient prévisibles. Le vote dans la diaspora a été émaillé de nombreux incidents liés à l'organisation, ou plus exactement au manque d'organisation (nombre insuffisant de bureaux de vote, de personnel, de formulaires). On ne saurait suspecter d'incompétence le gouvernement et son premier-ministre candidat. Ils ont dû faire de leur mieux pour saboter le vote des Roumains de l'étranger, ce qui semble logique, après tout, puisque la diaspora ne fait pas partie de l'électorat du PSD. L'intérêt, comme observe bien l'auteur de cet article, c'est que moins la diaspora vote, mieux c'est. L'explication avancée par le ministère des affaires étrangères comme quoi ils ont respecté les sections de vote de 2009, est une contre vérité: rien qu'à Nice, où la section de vote a été supprimée, vivent des milliers de Roumains. Je me suis félicitée pour l'intuition de ne pas être allée à Marseille. J'aurais peut-être risqué de faire quelques centaines de km et de ne pas réussir à voter, faute de formulaires, qui sait.. En Roumanie, le vote "rouge" dans les départements les plus pauvres, les fiefs des barons PSD (après tout, la moitié du pays..) est allé vers cette formation politique calamiteuse et son candidat (derrière qui se trouve l'autre "aile" des Services..). Si elle l'emporte au second tour, le 16 prochain, la Roumanie n'aura aucune chance, pour les cinq années à venir, de devenir plus ou moins "normale" (justice, Etat de droit). Ce n'est même pas interprétable, c'est tout simplement clair, 25 ans après la chute du Mur..