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Correspondance/ OLAF/CE
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Adressé à l'Office de la Lutte Anti Fraude Commission Européenne Monsieur le Directeur, L'information diffusée par la BBC et reprise par la presse roumaine concernant les illégalités constatées dans le déroulement d'un programme de formation pour les fonctionnaires publics, à l'Université de Bucarest, programme financé par les fonds comunautaires Tempus-Phare n'est qu'une goutte d'eau. Cela parce que l'utilisation des fonds européens en Roumanie n'est plus un secret ni pour les Roumains, ni pour les instances internationales, et parce que ce n'est pas pour la première fois que la presse publie de tels exemples. Les précisions apportées à la fin de l'article "Tour de passe-passe avec les fonds européens" (EVZ, le 6 Mai) sur les fonctions politiques du coordinateur du programme ne sont pas une nouveauté, non plus, puisque ce n'est pas au citoyen ordinaire que revient la gestion de ces fonds. A chaque fois que je me suis adressée aux instances européennes en signalant qu'il m'était impossible d'accéder à un financement pour monter avec ma PME un Centre de formation, on me répondait invariablement que les fonds étaient gérés par les instances nationales. Il me semble inutile d'insister sur ce qui est notoire dans la gestion de ces fonds. Mais il existe un aspect inédit dans cette information récente. Il apparaît que les vérifications de l'OLAF n'ont rien révélé d'illégal et que ce sont les vérifications du Corps de Contrôle du gouvernement qui ont découvert la fraude. On peut interpréter que les instances internationales, même en disposant de moyens appropriés, restent inefficaces devant le make-up des rapports nationaux, technique dans laquelle on excellait à l'époque de Ceausescu. Il y a des habiletés qui ne se perdent pas, au contraire, elles s'adaptent au nouveau conditionnement économique et politique. On peut considérer aussi l'autre exemple, paru dans le même quotidien, sur le trafic de matériaux au Combinat de Galati, ville qui est hautement dangereuse et que je connais parfaitement -c'est d'ailleurs, pour cela que je suis plutôt en France que là-bas et que j'essaye de monter mon projet plutôt ici qu'à Galati. Le spécifique de la fraude en Roumanie est qu'elle est primaire, violente et qu'elle fait peur dès que l'on y touche. On pourrait interpréter l'information rspective comme étant une démonstration de l'efficacité du Corps de Contrôle du gouvernement dans la lutte anti-corruption. Mais je crois qu'une autre conclusion, plus évidente s'impose: les fonctionnaires internationaux ne sauront jamais trouver (ou bien, exceptionnellement)ce que les organes roumains peuvent trouver très aisément - à condition qu'ils le veuillent et qu'ils puissent le faire, à cause du principe du domino. Si je réagis, ce n'est pas seulement parce que je me suis longtemps battue entre les instances nationales de ces deux pays, et entre la fraude en Roumanie et l'indifférence en France, afin de mettre en place mon projet dans la formation. Il serait inexact de voir dans mon attitude le mécontentement de celui qui n'arrive pas à avoir une part du gâteau. Personnellement, je suis étrangère à ce genre d'opportunisme, et la meilleure preuve est ma position en France -difficile d'imaginer une plus humiliante. Mon attitude est l'expression d'une révolte de principe et c'est mon propre fonctionnement. Je suis outrée par la fraude en soi, d'où qu'elle vienne et quelle que soit sa forme, primaire ou plus élaborée -si, bien sûr, je parviens à en saisir le mécanisme, ce qui n'est pas toujours possible de l'endroit où je me situe. C'est la raison pour laquelle j'ai exprimé dans mon message du 5 Avril dernier, adressé entre autres aux instances françaises et roumaines ("Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin/Fwd:Olaf Anti-fraud Training Programme 2004"), mon souhait le plus vif de participer avec ma PME aux programmes de formation de la lutte anti-fraude lancés par l'Olaf, en réponse à l'appel à propositions.(...) Carmen Lopez |
14/05/2004 | Lien permanent
Correspondance
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Chère Madame, Nous avons bien reçu copie de votre abondante correspondance relative à votre projet de créer Centre de formation entre la France et la Roumanie. Je me permets d'attirer votre attention sur quelques point essentiels du programme annuel de subvention en matière de formation géré par l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF). Ce programme vise à soutenir des actions de formation (ateliers de travail, séminaires, conférences,…) qui contribuent à lutter contre la fraude au détriment des intérêts financiers de l’Union européenne en encourageant l’échange d’expériences et la diffusion des connaissances générales et opérationnelles dans les domaines concernés. Il vise également à faire connaître l’OLAF et ses méthodes de travail. Il s'adresse aux administrations nationales ou régionales des Etats membres et des pays candidats intervenant dans la lutte contre la fraude, ainsi qu'aux organismes du secteur privé (instituts de recherche et d’enseignement). Les subventions sont octroyées pour des projets et/ou des actions ponctuels. Ce programme ne prévoit pas l'octroi de subvention de fonctionnement. De plus, l'octroi d'une subvention ne peut en aucun cas donner lieu à un profit et être utilisé à des fins commerciales. L'appel à proposition pour l'année 2004 sera publié dans le courant du premier semestre. Si vous êtes intéressés et pensez pouvoir remplir les conditions d'éligibilité au programme, nous pouvons vous inclure dans notre mailing list, afin de vous avertir dès la publication de l'appel à propositions. En vous souhaitant une excellente année 2004 e en vous priant de bien vouloir nous excuser pour cette réponse tardive. OLAF training team |
11/02/2004 | Lien permanent
Correspondance
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Adressé à Monsieur le Ministre Mircea Dan GEOANA Le Ministère des Affaires Etrangères Bucarest, Roumanie Monsieur le Ministre, Je vous remercie beaucoup pour votre lettre recommandée envoyée le 25 Février de Bucarest, en réponse à ma Lettre ouverte du 6 Février. Je l'ai reçue hier, le 8 Mars, dans la soirée, et je vous avoue que voir l'emblème de la Roumanie avec les mots SEMPER FIDELIS PATRIAE m'a réconfortée, après une rude journée de combat administratif. Moi aussi, comme vous, je suis une nature optimiste, sinon il me serait impossible de persévérer. Vous précisez que vous avez transmis ma Lettre ouverte aux fins d'examen à votre collègue, Monsieur Eugen Ovidiu Chirovici, Président de l'Agence Nationale pour les Petites et Moyennes Entreprises et la Coopération. En effet, le 1er Mars j'ai reçu un e-mail à caratère strictement informatif de la part de la Direction de l'Agence, auquel j'ai répondu de manière plus précise dans l'e-mail du 2 Mars "Agence nationale pour les PME/RO/Votre réponse". Ainsi, j'attends une suite concrète qui permettrait que le projet de coopération avec la France avancé par ma PME roumaine se mette enfin, en place. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de mon entière considération. Carmen Serghie Lopez 7, av. Thiers, appt. 406 06000 Nice France +(0)6 12 19 16 98 e-mail:serghie_carmen@yahoo.com ===== Carmen Lopez Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania |
10/03/2004 | Lien permanent
Correspondance
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A Monsieur Mircea Dan GEOANAMinistre Pour les Affaires EtrangèresBucarest, RoumanieMonsieur le Ministre,Le proverbe dit qu'il ne faut pas parler de corde dansla maison du pendu, mais je prends la liberté detransgresser cet interdit et de m'adresser à vous,dans le contexte si difficile pour la Roumanie, quivoit disparaître ses chances d'intégration européenne-et pour cause.En lisant hier la presse, je me disais que le nouveauprésident géorgian Saakasvili, qui vient de s'attaquerà la corruption sans faire semblant réussirait àamener son pays devant les portes de l'UE peut-êtreavant la Roumanie.Je n'ai pas la qualité qui me permettrait de dénoncerconcrètement des actes de corruption, d'injustice, derestriction de la liberté d'expression, des atteintesaux droits de l'homme, en général. Toutefois, je n'en suis pas moins témoin, aussi bienpar mon vécu de citoyenne roumaine (rentrée de Franceavec un Doctorat, j'ai été évincée et j'ai dûrepartir), que par les observations et lesinvestigations des officiels et des organismesinternationaux qui ont le rôle de suivre la marche desréformes en Roumanie.Donc, je viens évoquer mon cas particulier, celui duprojet que ma société SC TORR Galati Romania s'efforcede concrétiser entre la France et la Roumanie, et pourlequel j'essaie depuis plus de trois ans de trouver unmodeste financement, quand en Roumanie des millionsd'euros de subventions partent en fumée.J'ai de bonnes raisons de croire que mes recherchestenaces, au sujet desquelles je me suis exprimée dansdes lettres aux officiels roumains et internationauxet à la presse ne vous sont pas inconnues.Le but dans lequel j'ai créé cette PME est celui deréaliser des projets motivés par l'intégration de laRoumanie dans l'UE et dans l'OTAN, en mettant en placedes programmes liés à la formation, aussi bien dans leManagement et les NTIC, que dans le domaine de lapsychothérapie des enfants abusés ou dans d'autreschamps où peut se manifester le savoir-faire français.Je suis intéressée surtout à participer avec masociété aux programmes initiés par l'OLAF Anti FraudTraining Team, mais comme je l'ai précisé dans maréponse au message reçu de la part de cet organisme(l'e-mail "OLAF Anti Fraud Training GrantProgramme/12/01/04), je dois arriver à obtenir lesfonds d'installation pour le Centre de formation aubénéfice des cadres roumains (succursale de SC TORR)et que je souhaite ouvrir en France.Je viens ainsi faire une nouvelle tentative auprès desinstances gouvernementales roumaines pour demander unsupport financier.J'ai pris connaissance des derniers avertissementssévères par lesquels les officiels européens entendentsanctionner des aspects d'une gravité exceptionnelleen Roumanie. En tant que femme et mère, j'ai étéhorrifiée par le degré de corruption révélé dansl'affaire des adoptions internationales et par ce quecela laisse à supposer.En tant que citoyenne roumaine tout simplement, je mesens toujours blessée par tout ce qui entrave etretarde l'intégration, car il n'est pas facile d'êtreRoumaine, ni dans son pays, ni à l'extérieur.Il paraît que tout à coup et à l'unanimité presque,les instances internationales viennent de réaliserl'étendue du désastre en Roumanie. J'ai le vertigequand je lis des révélations sur les malversationsfinancières, les rachats d'entreprises, les mécanismescorrupteurs si bien agencés. Pour celui qui se trouveen dehors de ces mécanismes, le sentiment est celuid'une impuissance totale.Je comprends très bien que les officiels roumains sontpris de panique et qu'ils s'empressent de rassurer partous les moyens que des mesures fermes seront mises enplaces.Permettez-moi de dire, Monsieur le Ministre, que monimagination s'arrête devant cette formule globale etqu'il m'est impossible de me représenter comment vaêtre stoppée pratiquement la corruption dans notrepays -et pourtant je suis professeur de littérature.En revanche, je souhaite participer avec ma société àdes programmes anti-corruption. D'ailleurs, j'ai quelques atouts qui, par les tempsqui courent sont plutôt rares: je ne fais pas partiedu système, j'ai un passé clair comme l'eau de roche,je n'ai pas de biens, je n'ai pas d'appétit pour leluxe ou pour la démesure, je ne suis pas corruptible,et cela pour des raisons qui sont davantagephilosophiques qu'idéologiques -ce qui est une valeurplus sure.Vous reconnaîtrez qu'il y a ici tout ce qui garantitl'authenticité d'un engagement.Je crois qu'il vous sera extrêmement facile d'accorderà ma société une subvention d'installation si vousdaignez examiner ma demande et vous rappeler qu'ellene date ni d'aujourd'hui, ni d'hier, mais de bienavant, et qu'elle est d'autant plus urgente que ma PMEreprésente ma seule source de travail.En restant parfaitement disponible pour toutrenseignement complémentaire,Je vous assure, Monsieur le Ministre, de mon entièreconsidération.Carmen Serghie Lopez |
11/02/2004 | Lien permanent
Correspondance/OLAF anti-fraude programme
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Monsieur le Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN Paris Monsieur le Premier Ministre, En sachant que vous détenez à présent tous les éléments du projet que j'avance depuis quatre ans entre la France et la Roumanie et que vous avez, sans doute, une image plus complète des nombreux efforts individuels consacrés à sa réalisation, je souhaite exprimer,une fois de plus mon entière confiance dans votre soutien. Pour cela, voici ci-joint l'appel à propositions concernant le programme de lutte anti-fraude, lancé par l'OLAF, auquel je suis vivement intéressée de participer avec ma société roumaine et le Centre de formation au bénéfice des cadres roumains, que je compte ouvrir en France. Vous vous rappelez, certainement que l'idée de ce Centre est basée sur le transfert de savoir-faire entre la France et la Roumanie dans le domaine du Marketing, du Management et des NTIC, mais que d'autres programmes sont envisageables, puisque la raison d'être de ce Centre consiste à contribuer à la diffusion des standards européens, en vue de l'Elargissement. A ce jour, je n'ai toujours pas obtenu un financement minimum pour installer mon Centre à Nice -je vous ai tenu informé des dernières démarches auprès du gouvernement roumain également. En voyant que ce programme de l'OLAF privilégie les projets internationaux, je pense qu'il serait d'autant plus opportun que je bénéficie du soutien des instances françaises. Il est vrai que toutes les actions que j'ai menées auprès des organismes du Département des Alpes-Maritimes -en termes de démarches pour mon projet ont été vouéesà l'échec. Je suis arrivée à la conclusion que ce département est loin de s'intéresser particulièrement à l'idée de l'Elargissement. Vous savez bien que je me suis heurtée à un silence absolu, et que de point de vue professionnel on m'a enfermée dans un dispositif justement pour n'avoir plus aucune chance de développer ce projet. Je ne désire pas insister sur le caractère insidieux de cette attitude qui m'a déjà coûté cinq années de vie professionnelle. Je me demande seulement s'il ne vous serait pas possible de m'accorder votre appui au niveau national, car au niveau départemental et même régional je n'ai rien réussi. Il doit exister en France quelque organsime ou administration plus souple et peut-être plus séduite par l'idée de monter un projet dans la lutte anti-fraude et ayant déjà une expérience dans ce domaine. Il est évident que sur ce sujet ce n'est pas la Roumanie qui pourrait avancer des propositions intéressantes -et pour cause. En vous remerciant pour votre aimable aide, je vous assure, Monsieur le Premier Ministre, de mon entière considération. Carmen Serghie Lopez 7, av. Thiers, appt. 406 06000 Nice France www.hautetfort.com/elargissement-ro e-mail:serghie_carmen@yahoo.com |
05/04/2004 | Lien permanent
Correspondance MAE-RO
Monsieur le Ministre Mircea GEOANA Ministère des Affaires Etrangères Bucarest, Roumanie Monsieur le Ministre, Je viens de recevoir sur ma page web www.hautetfort.com/elargissement-ro les coordonnées du site blogjob.net qui envoie au site gouvernemental www.adae.gouv.fr, l'Agence pour le Développement de l'Administration Electronique -un service du Premier Ministre mis à la disposition du Ministre chargé de la Réforme d'Etat en France. L'Agence propose des postes dans le pilotage des travaux nécessaires à l'élaboration du schéma directeur interadministrations et qui sont liés aux projets menés par les départements "services aux usagers" et "services aux administrations". Je me permets de vous le signaler, car j'ai pensé naturellement à la réforme des institutions que la Roumanie doit poursuivre -l'une des conditions fondamentales de son intégration européenne. Une grande partie des fonds alloués par l'UE pourra ainsi trouver une meilleure utilisation que celle qui lui est souvent associée. On sait que seulement 4%des entreprises roumaines sont informatisées et que les entrepreneurs roumains et les courageux investisseurs étrangers sont confrontés aux lourdeurs bureaucratiques. C'est d'ailleurs aussi pour cette raison que ma société souhaite installer son Centre de formation au bénéfice des cadres roumains plutôt en France, comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le préciser. Le second associé de la société roumaine SC TORR, possessseur d'un double diplôme américain et français et riche d'une expérience de travail d'une année aux Etats-Unis m'avoue que c'est essentiellement l'aspect des technologies présentes là-bas dans tous les services aux usagers (et aux administrations)qui lui manque le plus, maintenant qu'il est de retour en Europe. Dans ce domaine, la Roumanie a encore beaucoup à faire, bien qu'elle ait enregistré des progrès importants, dont j'ai moi-même bénéficié (par exemple, les réponses de la part des services du Ministère de l'Intérieur à mes demandes formulées par voie électronique). Par ailleurs, j'ai pu lire récemment quelque part une information sur la plus grosse fortune en Roumanie- 40 millions de dollars. Tout en jugeant inutile de m'avancer sur le sujet glissant des fortunes dans notre pays, je viens vous demander si ce compatriote ne serait pas disposé à aider le projet pour lequel je m'efforce de trouver un financement d'installation. En continuant de rester entièrement disponible, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mon entière considération. Carmen Serghie Lopez 7, av. Thiers, appt. 406 06000 Nice, France Et 10, Melodiei, appt. 3 6200 Galati, Roumanie tél:+33-(0)6-12 19 16 98 e-mail:serghie_carmen@yahoo.com www.hautetfort.com/elargissement-ro
02/07/2004 | Lien permanent
Correspondance/MAE RO
Mon, 12 Jul 2004 09:24:30 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez"
Subject: Lettre Ministère Roumain des Affaires Etrangères/Financement/Elargissement-ro
To: mae@mae.ro, gabrieltoader@mimmc.ro, olaf-anti-fraud-training@cec.eu.int, Catherine.RENARD@cec.eu.int, Guenter.Verheugen@cec.eu.int, Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, Timo.Summa@cec.eu.int, Wenceslas.De-Lobkowicz@cec.eu.int, newsreport@europarl.eu.int, epparis@europarl.eu.int, jrebbitt@usaid.gov, recruitment.a@hq.nato.int, press@hq.nato.int, premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, beatriz.pont@oecd.org, pcoxmep@eircom.net, cp@interpol.int, pierre.lellouche@wanadoo.fr, dante@expres.ro, drp@mi.ro, cabinet.gabrieloprea@gov.ro, adae@adae.pm.gouv.fr
CC: claudiu_nedelea@hotmail.com, folamnice@wanadoo.fr, info@yvan-hemmer.com
Monsieur le Ministre Mircea GEOANA
Ministère des Affaires Etrangères
Bucarest, Roumanie
Monsieur le Ministre,
Le 24 Juin je vous adressais une lettre dans laquelle
je faisais référence au récent programme français
concernant l'administration électronique et
j'exprimais le souhait de participer à des initiatives
de ce genre en Roumanie, avec le Centre de formation
que la SC TORR veut mettre en place en France (la
lettre peut être retrouvée sur ma page web, à la
rubrique correspondance).
Il faudrait ajouter que l'expansion des NTIC au
service des usagers en France, et respectivement en
Roumanie, (les seuls pays que je connaisse par
expérience directe) doit être considérée "cum grano
salis".
A Nice, par exemple, dans le quartier arabo-asiatique
où j'habite, on trouve le plus grand nombre de
cyber-café au mètre carré, mais dans le reste de la
ville ils sont extrêmement rares ou inexistants (je
les connais tous, puisque je les choisis en fonction
des prix pratiqués). Cette réalité pourrait
s'expliquer aussi par le fait que les quelques
millions d'internautes recensés en France doivent
bénéficier d'une connexion individuelle.
Cette possibilité est vraiment exceptionnelle en
Roumanie, où les cyber-cafés, nombreux pourtant, sont
utilisés presque exclusivement pour des jeux en réseau
et très épisodiquement pour la communication ou pour
la recherche.
Dans ma dernière lettre, je posais aussi la question
si l'un de nos compatriotes, grande fortune en
Roumanie, ne serait pas disposé à financer
l'installation de mon Centre.
Quelques jours après, j'ai appris dans les journaux
qu'il venait de se suicider. Je lis attentivement ce
que la presse publie sur le déroulement de l'enquête
et je garde une réserve logique à l'égard de toutes
les informations, pour le moins contradictoires.
Tout en plaignant cette tragédie humaine, je me
souviens que ce n'est pas la première de ce type.
Serait-ce un symptôme révélateur de la dépression dans
notre pays (puisque c'est la thèse qui est
privilégiée)? Sur ce sujet, "Newsweek" publie un
dossier spécial dans son numéro du 21 Juin, "Sad
Planet- Depression Has Become a Global Disease".
Paradoxalement, il me vient toujours à l'esprit
l'explication lue dans ce Larousse-là de 1906:
"Roumains -race forte et primitive". Avec le temps, je
me la suis appropriée et j'ai pris l'habitude de la
considérer comme un ID.
Vraisemblablement, décrocher un financement du côté
des compatriotes figurant dans le top des grosses
fortunes en Roumanie, n'est pas une entreprise facile.
C'est pourquoi, je crois que votre soutien pour
obtenir un fonds "d'origine", à savoir de ceux qui
sont octroyés par la CE et dont le gouvernement
roumain assure la gestion, serait une solution
beaucoup plus réaliste.
Par ailleurs, je viens de finir à Nice une formation
ayant trait à la psychologie de l'enfant (développer
des savoirs liés à l'écrit, à l'expression
personnelle, à la sélection des informations, mieux
communiquer, etc). Je pense l'intégrer, en l'adaptant
à ce deuxième programme qui sera réalisé dans le
Centre de formation au bénéfice des cadres roumains:
former des formateurs en psychothérapie pour les
enfants défavorisés et abusés (j'en avais déjà
mentionné l'intention dans un courrier précédent).
Dans ce domaine également, les structures en Roumanie
sont insuffisantes et la bonne volonté et le
dévouement de quelques équipes médicales ou
l'implication de certains organismes caritatifs ne
peuvent remplir un vide institutionnel.
Je rentre cette semaine en Roumanie pour une vingtaine
de jours et cela me permettra d'être en contact avec
la réalité autrement que par l'intermédiaire des
médias.
Je serai donc joignable sur place, à Galati, à
l'adresse ci-dessous.
En espérant que vous serez sensible à l'utilité de ce
Centre de formation et aux programmes qu'il pourra
réaliser, et que vous m'aiderez à l'installer, je
reste disponible pour toute information complémentaire
et pour tout contact.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre,
l'expression de mon entière considération.
Carmen Serghie Lopez
7, av. Thiers, appt. 406
06000 Nice
France
+06 12 19 16 98
et
10, rue Melodiei, appt. 3
Galati
Roumanie
+40-236-430575
www.hautetfort.com/elargissement-ro
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
=====
Carmen Lopez
Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania
13/07/2004 | Lien permanent
Correspondance MAE Roumanie
Wed, 11 Aug 2004 06:35:23 -0700 (PDT)
From: "Carmen Lopez"
Subject: Lettre MAE Roumanie/Séjour /Elargissement-ro
To: mae@mae.ro, gabrieltoader@mimmc.ro, olaf-anti-fraud-training@cec.eu.int, Catherine.RENARD@cec.eu.int, Guenter.Verheugen@cec.eu.int, Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, Timo.Summa@cec.eu.int, Wenceslas.De-Lobkowicz@cec.eu.int, newsreport@europarl.eu.int, epparis@europarl.eu.int, jrebbitt@usaid.gov, recruitment.a@hq.nato.int, press@hq.nato.int, premier-ministre@cab.pm.gouv.fr, beatriz.pont@oecd.org, pcoxmep@eircom.net, cp@interpol.int, pierre.lellouche@wanadoo.fr, dante@expres.ro, drp@mi.ro, cabinet.gabrieloprea@gov.ro, adae@adae.pm.gouv.fr
CC: dg.interventions@anpe.fr
Monsieur le Ministre Mircea GEOANA
Ministère des Affaires Etrangères
Cabinet du Ministre
Bucarest, Roumanie
Monsieur le Ministre,
Mon court séjour en Roumanie vient de prendre fin et
il a été porteur. En plus de l'observation directe de
la réalité, il a eu pour effet de me réconforter dans
ma décision d'installer un point de travail
(succursale) de la société roumaine SC TORR en France,
en ouvrant le Centre de formation au bénéfice des
cadres roumains.
Permettez-moi de vous en offrir un bref aperçu.
A l'Administration Financière de Galati, où j'ai
présenté la déclaration de bilan de la SC TORR pour
2003(la société n'a pas eu d'activité jusqu'à
présent), j'ai pu éviter de justesse une amende (délai
dépassé) en montrant la lettre que j'avais reçue de
votre part en Février dernier et dans laquelle vous
spécifiez avoir transmis ma demande de soutien à
M.Eugen Ovidiu Chirovici, Président de l'Agence
Nationale pour les Petites et Moyennes Entreprises et
la Coopération.
Je me suis vue obligée d'expliquer que j'avais relancé
ma demande auprès des instances roumaines et que
j'espérais toujours un résultat positif, afin de
pouvoir installer la succursale de la SC TORR en
France. Finalement, la fonctionnaire a mis le tampon
sur le formulaire, en ajoutant avec un fin sourire:
"Simplement,vous n'avez pas trouvé la bonne
personne..."
Donc, je vous sais gré de cette jolie lettre
diplomatique qui a servi à quelque chose de concret.
Durant les vingt jours passés en Roumanie, hormis la
joie partagée de revoir les proches qui me restent,
j'ai essayé, sans trop de difficulté, de décoder et de
lire entre les lignes. J'ai repris et ensuite posté
sur ma page web quelques informations concernant
Internet et les produits de beauté en Roumanie.
J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec quelques
entrepreneurs et de comprendre leurs déboires
administratifs et juridiques. L'un d'entre eux, un
ancien élève de mes premières promotions au Lycée
commercial de Galati, m'a raconté le roman ou plutôt
le film de son combat pour conserver des droits sur
une location commerciale convoitée par des personnages
locaux haut placés. En l'écoutant, je pensais à ce
type de phrase toute faite désignant la lutte
anti-corruption et qui ne parle plus à personne,
d'ailleurs elle est couramment perçue comme telle,
quand on ne la tourne pas en dérision. Il faut
entendre des témoignages pour réaliser ce qui se passe
vraiment.
J'ai aussi assisté à l'un de ces interminables procès
entre des créditeurs abusés et des sociétés de crédit
en faillite du jour au lendemain et en parlant avec
les gens, j'ai voulu comprendre, sans toujours
réussir, quelques uns des rouages de la justice.
J'ai beaucoup lu la presse, et j'ai aussi beaucoup
regardé la télévision, sans m'ennuyer une seule
seconde, car en Roumanie j'ai le câble, comme tout le
monde et une quarantaine de chaînes: les
présentatrices et les correspondants sont jeunes, dans
les émissions de divertissement les filles sont belles
et sommairement vêtues, selon le modèle italien, les
informations ne négligent aucun fait divers, drame ou
catastrophe, trois bandes d'infos supplémentaires et
diverses, internationales et nationales défilent en
bas de l'écran pendant le journal, selon le modèle
américain, les films sont tous en VO (j'avoue que les
films en VO et les fromages roumains m'ont toujours
manqué en France), les "telenovelas" de production
argentine ou mexicaine sont en abondance, la publicité
en grande quantité interromp les films toutes les
vingt minutes.
Comme atmosphère, la Roumanie semble vibrer à l'heure
espagnole et au rythme de la salsa (en alternance avec
la musique "ethno"), pour les touristes roumains la
destination préférée est maintenant la Costa Brava et
pour les ouvriers saisonniers, le Sud de l'Espagne.
L'influence française est discrète. Certes, il existe
la BRD et la Société Générale, TV5 et surtout le
Village Français -un endroit de luxe dont on parle
beaucoup dernièrement, très délimité, conçu pour
l'élite diplomatique, financière ou autre.
Vous vous souvenez, sans doute, qu'au début des
années'90, le Président roumain cherchait un modèle
pour la Roumanie et faisait souvent référence au
système suédois. On ne saura jamais ce que cela aurait
donné en pratique ou même en théorie.
En tout cas, comme observait quelqu'un autour de moi,
les Roumains se sentent et se comportent comme s'ils
étaient déjà entrés dans l'UE. Tant mieux pour l'état
d'esprit, mais il reste encore quelques détails.
L'avantage de ne pas vivre quotidiennement en Roumanie
est que l'on peut avoir la distance et juger de ce qui
est possible ou non. Par exemple, je peux affirmer
sans hésitation aujourd'hui qu'entre le caractère
complexe, disons ainsi, de l'administration française
que je connais suffisamment bien et le stade actuel de
l'administration roumaine, les meilleures chances de
réussite pour le projet que je mène sont en France, et
cela en parlant très objectivement.
C'est pourquoi je fais autant d'efforts pour parvenir
à installer le Centre de formation de la SC TORR ici.
Dans ce sens, je me permettrais de rappeler qu'il y a
deux ans, le Cabinet du Premier Ministre français
avait adressé ma demande au Ministère français pour
les Affaires Etrangères, au Cabinet du Ministre
délégué pour les Affaires Européennes. Un Chargé de
mission qui s'occupait aussi de la Roumanie avait
compris que je n'avais aucune chance de monter un tel
projet toute seule, sans un soutien institutionnel et
avait tenté de contacter, même si c'était
formellement, les services roumains homologues. Il m'a
écrit après que "pour Bucarest, le projet n'est pas
une priorité".
J'y avais reconnu le style roumain, mais je n'avais
pas abandonné pour autant.
La preuve est que je compte toujours sur votre
soutien dans la concrétisation de ce projet qui
répond parfaitement, vous êtes d'accord, à l'une des
priorités de l'intégration: l'éducation et la
formation professionnelle.
En restant disponible pour toute autre information,
je vous assure, Monsieur le Ministre, de mon entière
considération.
Carmen Serghie Lopez
7, av. Thiers, appt. 406
06000 Nice France
tél:+33 6 12 19 16 98
e-mail:serghie_carmen@yahoo.com
www.hautetfort.com/elargissement-ro
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Carmen Lopez
Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania
17/08/2004 | Lien permanent
Correspondance
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Madame, Vous avez sollicité du Premier Ministre une aide financière en vue de finaliser un projet de formation professionnelle des cadres roumains dans la perspective de l'intégration de la Roumanie au sein de l'Union Européenne et de l'OTAN. Vous savez l'intérêt que Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN attache aux citoyens porteurs de projet économique. Il m'a chargée de vous féliciter pour votre initiative. Aussi, ai-je transmis votre correspondance à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes, en lui demandant d'examiner votre requête et d'étudier les mesures susceptibles d'être mises en oeuvre pour vous venir en aide. Je vous prie de croire, Madame, à l'assurance de ma considération distinguée. Pour le Premier Ministre La Chef du Service des Interventions Nicole MARTIN |
11/02/2004 | Lien permanent | Commentaires (1)
Correspondance/ Nouvel appel au gouvernement roumain
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Monsieur le Ministre Mircea GEOANA Ministère pour les Affaires Etrangères Bucarest, Roumanie Monsieur le Ministre, Encouragée -si vous me permettez cette litote- par les récentes révélations sur les cas de corruption en Roumanie et sur les investigations menées par l'OLAF (voir la série d'articles sur "la Mafia des cols blancs" dans le quotidien "Evenimentul Zilei"), je viens réitérer ma demande de financement. Ainsi que vous vous souvenez, j'ai exprimé dans des courriers précédents le souhait de participer avec ma PME aux programmes de formation dans la lutte anti-fraude, initiés par l'OLAF. Vous êtes certainement d'accord que pour notre pays ce type de formation est plus que nécessaire, elle devient une condition sine qua non de l'intégration. Dans ce sens, le Centre de formation en Management et NTIC au bénéfice des cadres roumains, que ma société souhaite installer en France pourrait contribuer notamment à améliorer et à changer des aspects dans le management roumain actuel. J'estime que soutenir mon initiative en m'accordant le minimum de financement pour l'installation du Centre serait non seulement un acte de justice au regard de mes longs efforts assidus, mais surtout une réponse politique correcte dans les conditions d'une corruption perçue par les instances européennes comme un phénomène très inquiétant dans ses dimensions. Si vous vous attardez un instant sur la toute simple comparaison entre ma demande et les centaines de milliers d'euros de fonds européens investis dans des projets douteux, faisant d'ailleurs l'objet des investigations anti-fraude européennes, il vous serait impossible de ne pas reconnaître qu'il y a un déséquilibre inacceptable. Vous pourriez ainsi, au moins en guise de pur geste diplomatique, faire en sorte qu'une infime partie de ces fonds soit destinée à ce Centre. En attendant toujours d'avoir une réponse concrète de votre part, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l'assurance de mon entière considération. Carmen Serghie Lopez, 7,av. Thiers, appt. 406 06000 Nice France +33(0)6 12 19 16 98 10, Melodiei, apt.3 Galati 6200 Roumanie e-mail:serghie_carmen@yahoo.com www.hautetfort.com/elargissement-ro ===== Carmen Lopez Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania |
03/06/2004 | Lien permanent