Les fanatiques du politiquement correct (08/08/2016)

facebook_1470669449475.jpg(Mes photos -la Prom', Nice)

Plus loin, une version quasi intégrale de l'article Fanaticii corectitudinii politice :

"La campagne meurtrière de l’islamisme est sans conséquences pour la citadelle de la Gauche. Malgré le fait que les grands combattants du Coran commettent des atrocités au quotidien et annoncent, dans des enregistrements envoyés aux télévisions, ou publiés sur Internet, qu’ils sont en guerre contre l’Occident et les infidèles du monde entier, une catégorie spéciale de citoyens continue à minimiser la menace de l’islam. Fortement infiltrés dans les médias et dans le milieu universitaire, considérablement influents dans le monde politique, les adeptes du politiquement correct refusent d’accepter la réalité du conflit irréconciliable entre l’Oumma et le reste de la planète. Préoccupés d'avoir le contrôle sur le discours public, ils avancent des explications toujours plus sophistiquées du nombre incalculable de massacres commis par les djihadistes.

Reductio ad hitlerum

Les fanatiques du politiquement correct pénètrent, peu à peu, toutes les forces politiques sur le continent. La gauche est la plus vulnérable à cette tentation, et cela parce que ses intellectuels ont embrassé l’idéologie du politiquement correct (PC), mais beaucoup de ceux qui se disent de droite se sont approprié les slogans de celui-ci. Voulant jouer la carte de l’ouverture d’esprit, ces derniers accusent leurs contemporains de racisme, de xénophobie, de bigotisme, de chauvinisme et, en général, de tous les péchés figurant dans les sacro-saints textes de la Nouvelle Gauche. Grâce à ces collabos, le refus d’accepter l’immigration islamique est devenu à présent synonyme d’extrémisme politique. En Roumanie, les fanatiques du politiquement correct se targuent de leur rôle dans la défense de l’Etat de droit. En réalité, l’Etat de droit est important tant qu’il n’est pas en contradiction avec la vague islamique en Europe. Pour les activistes des ONG roumaines, la simple existence des frontières est un symbole de la pureté raciale ou de la discrimination religieuse, et la défense de la loi est comparée aux pratiques nationales et socialistes de l’époque d’Hitler. L’ironie suprême fait que la compassion et l’amour envers le prochain sont invoqués dans une tentative de destruction des fondements mêmes de la civilisation qui les a rendus possibles.

Les fanatiques du politiquement correct ont dénoncé l'Automobile Club Roumain pour atteinte à la dignité féminine, mais ils regardent sereinement la violence criminelle dont sont victimes les femmes dans le monde musulman. Pour les féministes, une publicité affichant des femmes séduisantes est sexiste, mais la misogynie des musulmans n’enlève rien au charme oriental de l’islam. Les Amazones se déclarent ouvertes au tchador, à la burqa et aux autres éléments vestimentaires destinés à maintenir la femme dans les chaînes de la charia. Les féministes vivent dans un esprit multiculturel, en se délectant de leur noblesse d’âme aux dépens de leurs consoeurs du monde islamique, et de tous ceux qui ont eu à souffrir du radicalisme musulman.

Les fanatiques du politiquement correct dénoncent souvent la culture du viol en Roumanie, en Europe et en Amérique, sans s’inquiéter que le monde euro-américain est en train de recevoir des milliers de gens provenant de sociétés où le viol est une punition appliquée couramment aux femmes et aux hommes. Et quand les inévitables agressions sexuelles ont lieu, la solution choisie n’est pas de protéger les victimes et d’arrêter ou d’expulser les agresseurs, mais de défendre les musulmans au motif que ceux-ci seraient les victimes des différences culturelles entre l’Occident et l’Orient. Le viol est inacceptable uniquement s’il est commis par un non-musulman. Quand l’agresseur est un adorateur du prophète Mahomet, c’est le silence –ou on met en place quelques cours d’éducation sexuelle.

Les fanatiques du politiquement correct viennent de découvrir de nombreuses ressemblances entre la situation légale des Juifs européens dans l’entre-deux-guerres, et celle des réfugiés musulmans qui envahissent l’Europe. On entend plusieurs voix nous dire que les Européens qui jadis ont été racistes envers les Juifs, le sont maintenant envers les nouveaux venus. Selon l’explication donnée par le politiquement correct, les lois qui empêchent l’immigration illégale dans les pays européens font partie de la même famille que celles adoptées dans l’entre-deux-guerres pour déposséder les Juifs de leurs biens et de leurs droits. Comble de l’ironie : les fanatiques du politiquement correct accusent les Juifs d’Israël de faire preuve d’un comportement nazi dans leur lutte contre le terrorisme palestinien. La séparation des territoires israeliens de ceux administrés par les Palestiniens seraient une forme de manifestation du racisme criminel des Juifs. Bien sûr, les accusations de nazisme à l’adresse de l’Israël coexistent avec l’omission sereine des manifestations nazies dans tout le monde musulman. L’absurde ne s’arrête pas là.

Le retour aux croisades

Les fanatiques du politiquement correct continuent à accuser toute la chrétienté pour les croisades d’il y a 800 ans, mais qualifient d’islamophobie toute critique à l’adresse de l’islam. Aucune importance si le terrorisme djihadiste décapite, tue à la kalachnikov et fait exploser des chrétiens, des athées, des Juifs, des musulmans. Aucune importance si l’islam n’est pas une race, mais une religion. Si le monde chrétien n’a pas totalement expié ses fautes, le monde islamique est sans péché. Aucun crime, tout odieux qu’il soit, ne saurait mettre en doute le Coran, ou la moralité de la communauté mondiale des fidèles d’Allah. Toujours la même explication : une minorité de radicalisés fait honte à une grande religion mondiale, d’ailleurs profondément tolérante et pacifique.

Les fanatiques du politiquement correct ont transformé les excès d’un nombre d’Occidentaux en Irak et en Afghanistan en crimes représentatifs pour la civilisation occidentale. Confrontés aux actes barbares dont les adorateurs de Mahomet ont ensanglanté la planète, les zélés du PC souffrent de l’impulsion pathologique à nuancer ad infinitum les abus coraniques. Les extraits du Livre sacré, le comportement de Mahomet et de ses camarades, l’expansion islamique et les réalités du monde musulman sont négligeables. L’islam est tout simplement mal compris- en vérité, l’organisation Etat islamique n’est même pas islamique !

Les fanatiques du politiquement correct affichent du mépris à l’égard des remarques chrétiennes concernant le style de vie gay, mais ils défendent obstinément la communauté musulmane mondiale, dans laquelle l’homosexualité est punie par le lancement d’en haut du bâtiment (la Syrie, l’Egypte), ou par la pendaison à la grue (l’Iran, l’Arabie Saoudite). Un fleuriste ou un pâtissier qui refuse ses services à un mariage gay est un ennemi public qu’il faut humilier ou détruire ; un compatriote qui signe une pétition pour défendre le mariage hétéro est un fasciste dangereux. En revanche, les musulmans peuvent jeter les homosexuels du haut du 7e étage sans que leur renommée de grands humanistes soit mise en cause. Plus récemment, ils peuvent les massacrer aussi dans les clubs gay sans que la bonne renommée de l’islam ait à souffrir : ce sont toujours les chrétiens qui sont coupables.. (…)

Les fanatiques du PC n’aiment pas entendre parler de prêtres orthodoxes, catholiques, de pasteurs protestants ou néo-protestants, mais les campagnes publiques contre le discours extrémiste encouragé par les imams les révoltent. Tous les prêtres orthodoxes sont responsables de la corruption de certains d’entre eux, tous les prêtres catholiques sont suspects parce que des prédateurs sexuels se sont glissés parmi eux, tous les pasteurs sont ridiculisés à cause de l’accent mis sur l’abstinence, mais les imams ne peuvent être tenus responsables pour les milliers de morts que l’islam fait chaque année. Ce serait de l’islamophobie.

Les fanatiques du PC regardent avec indignation la construction de la Cathédrale du salut de la nation roumaine, mais sont surpris et révoltés que la Grande mosquée de Bucarest ait des détracteurs au sein de la population majoritaire. A leurs yeux, financer une cathédrale dans un pays chrétien, c’est indécent, tandis que construire une mosquée, c’est le symbole même de la tolérance. Le christianisme doit être marginalisé parce que dangereux, l’islam doit être accueilli parce que mal compris, et donc digne de notre amour et de notre admiration.

Les fanatiques du PC rejettent l’inscription d’une heure de cours de religion chrétienne au programme scolaire, mais demandent des cours de culture islamique pour familiariser les élèves avec la richesse culturelle de l’islam. Si la Bible est dangereuse pour la société, promouvoir l’islam signifie décence, tolérance et un degré élevé de civilisation. C’est normal : les icônes sont une menace pour le psychique des enfants, tandis que le culte de la haine du monde de l’islam est une partie de la diversité culturelle du monde.

Conclusion

S’ils doivent choisir entre le christianisme et l’islamisme, les zélés du politiquement correct choisissent toujours l’islam. La civilisation fondée par le violeur meurtrier Mahomet est digne de leur soutien, et non celle modelée par la Bible. Au lieu de donner des leçons de tolérance, les fanatiques du PC feraient mieux de consulter, car objectivement parlant, ils ont besoin d’une aide spécialisée. Ils ignorent la réalité, ils ajustent les faits en fonction de préfabriqués mentaux dont ils se servent pour opérer ; quand ils arrivent à détecter une incohérence entre la réalité et les constructions idéologiques dans lesquelles ils baignent confortablement, ils ont recours aux intimidations et au délit d’opinion ; ils se réjouissent d’attaquer leur ennemi idéologique, peu importe le prix personnel à payer ; ils sont prêts à mettre le feu au monde, si cela peut les aider à se sentir satisfaits d’eux-mêmes. Pour ces nihilistes, pas d'issue possible. Les fanatiques du PC refusent obstinément de reconnaître qu’ils ont des soucis de santé, et parce qu’ils ne se font pas soigner, ils s’enfoncent dans la maladie. Plus grave encore, ils essayent frénétiquement de pousser à la folie ceux qui sont encore sains d’esprit. "

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