Elections Roumanie (III)/Je vote
08/11/2014
(Mes photos: Jardin Thiole, Place de la Libération)
Hier soir, j'ai pris la décision de faire un effort (car ç'en est un, pour plusieurs raisons), et d'aller voter au second tour de la présidentielle en faveur du candidat Klaus Iohannis. En ce weekend anniversaire de la chute du Mur, 25 ans, qui sont aussi 25 de ma vie, de celle de mon fils, à l'extérieur de notre pays (et pour cause..), je vais rendre hommage à cet événement marquant, en votant pour le candidat dont l'orientation semble être celle qui convient le mieux à l'urgence des enjeux. C'est peut-être une dernière chance pour la Roumanie. Je suis d'accord avec sa formulation: "le changement vient d'en haut, et non d'en bas". J'ai laissé un commentaire (Carmen Lopez) en roumain sur sa page de campagne, et j'ai constaté que je n'avais pas été insultée.., et que mes quelques lignes avaient reçu des Like. Il est plutôt réconfortant de voir que le nombre de Roumains qui font ce choix augmente fortement. Voici mes quelques lignes (on peut toujours les retrouver, je suppose):
Monsieur Iohannis, je viens de regarder l'enregistrement vidéo de la conférence de presse que vous avez donnée hier à Cluj. Je l'ai fait très attentivement, en essayant de décoder, de vous connaître, autant que faire se peut, en pareille occasion. Mon espoir est un peu revenu après avoir pu entendre un raisonnement clair, précis, et surtout NORMAL (je le souligne, justement parce que votre contre- candidat a une structure psychique différente, et donc un comportement différent). Je comprends que ce que vous souhaitez pour la Roumanie relève du pur bon sens: un redressement et une place correcte dans le partenariat euro-atlantique. Je ferai le déplacement à Marseille pour pouvoir voter - 500 km aller-retour, puisque la section de vote qui existait à Nice lors de l'élection de 2009 a été supprimée. Je vous accorderai mon vote.
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J'ai lu récemment le livre de Charles T. Power, son seul livre, d'ailleurs, "In the Memory of the Forest", 1997, "En mémoire de la forêt" pour la traduction française, 2011. L'auteur, ancien journaliste en Europe de l'est, écrit un thriller dense, dont l'action se passe en Pologne, quelques années après la chute du communisme. On peut y retrouver "les thèmes universels de la culpabilité individuelle et collective, de la mémoire et de l'oubli, des répercussions de l'histoire dans la vie de chacun. L'ère communiste a en effet laissé derrière elle bien des séquelles et personne n'a rien à gagner à évoquer cette période où la dénonciation était encouragée, la paranoïa et la corruption étaient omniprésentes, les comportements souvent veules." Un livre qui m'a fait penser au puissant film allemand "La vie des autres", pour l'atmosphère lourde, sans issue, qui était le quotidien des gens.
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