Il y a 18 ans (30/01/2020)
Juste deux chiffres inversés : 2002-2020. Pour moi, le temps n’est pas passé, c’est un présent continu, celui de mes sentiments les plus profonds.
En souvenir de mon père, ce mimosa de là où je vis et une chanson d'Amalia, qu'il aimait tant. Il disait qu'elle le touchait profondément. Sans doute parce que le fado est le destin qui est écrit.. Le sien sera toujours lié à mon parcours et à celui de Claudiu, son petit-fils qu'il adorait. Il nous a beaucoup aidés: en tant que juriste, il s'est battu pour le respect de mes droits auprès des institutions roumaines abusives (à l'époque où je préparais mon doctorat en France), et il a permis à Claudiu de commencer des études en France et aux États-Unis, en nous donnant l'argent qu'il avait épargné pour son enterrement.. Nous avons fait le reste, avec du travail et des crédits.. Je le dis, car c'est un destin honnête. Notre pays d'origine, la Roumanie, n'a pas fondamentalement changé, et aujourd'hui j'évoque le souvenir de mon père avec de la tristesse, bien sûr, mais aussi avec de la gratitude.
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Écrit par : Carmen | 30/01/2020