Et maintenant (14/06/2016)

magnanville,meurtre des policiers,déni,liant social

"Quand la police commence à avoir peur, c’est grave", dit un représentant des policiers. Quelques  heures après la tuerie d’Orlando, les chaînes françaises transmettent en continu l’information sur ce qui vient de se passer à Magnanville, le meurtre d’un couple de policiers, à leur domicile. Un pas a été franchi. "La France est choquée" - on entend dans les commentaires qui accompagnent les infos. Sans doute, mais pas toute la France, oublions pour une seconde l’hypocrisie qui ne fonctionne plus, le déni qui ne sert plus de liant social.. Quels conseils à suivre ? Se procurer des cachets de "Pasdamalgame", et tenter de se rassurer en choisissant de lire ou d’écouter les discours islamo-gauchistes qui expliquent que ces tueurs sont des fous isolés, parfois fichés S, c'est vrai, mais "rien à voir avec la grande majorité qui vit paisiblement sa foi", rien à voir avec l’islam, "religion de paix et de tolérance", et ainsi de suite, on n’entend que trop cet orgue de Barbarie (tiens..). La consigne de je ne sais quel "guide spirituel" serait de "tuer le plus de mécréants chez eux", "pendant ce mois du ramadan". Alors, si la police est tuée à son domicile, à quoi devraient s’attendre les gens ordinaires ? Psychologiquement parlant, si vous voulez. Même les 10% de mécréants qui vivent dans des immeubles à 90% de population musulmane (c’est mon cas..). 

Je crois qu’en France, après la stupeur, comme première réaction, il y a un sentiment de honte qu’il faudrait assumer ouvertement et clairement, car ce serait le seul sentiment salutaire. Et en l'assumant, peut-être que l'on cessera aussi de produire des articles qui déplacent l'accent sur la valeur des victimes ("ils ne méritaient pas ça" -mais est-ce qu'on réalise, quand même, ce que l'on écrit??), et que l'on arrivera à formuler avec justesse un devoir de justice. La pensée de ces jeunes policiers tués chez eux, lui à l'arme blanche, devant sa maison, et sa femme égorgée dans la maison, devant son enfant, ne me lâche pas. C'est simplement énorme, et je me demande si l'on est capable de prendre la mesure de ce fait, ou si le souci de l'idéologie l'emportera.

 

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