Temps de crise, donc (II) (11/03/2009)
La Roumanie hésite à demander un prêt auprès du FMI, d'une part parce que l'effet serait à court terme, comme "dans une chimiothérapie", selon les affirmations du président du PSD, et aussi parce que les contraintes que le FMI impose, déjà bien connues par le passé, seraient drastiques.. Le gouvernement roumain aurait préféré un seul accord avec l'UE, mais celle-ci ne dispose pas de mécanismes appropriés, et exige un partenariat avec le FMI.. Des discussions viennent d'être engagées avec des représentants du FMI en vue d'un accord qui puisse surveiller un éventuel prêt, le 8e depuis 1990. Si la Roumanie contracte un tel prêt (on parle de 20 milliards d'euros) le dilemme reste entier: qu'est-ce qu'elle fera avec cet argent?? Il est évident que le gouvernement est coincé, mais à l'heure actuelle il n'a absolument aucune stratégie pour affronter la crise, aucune. Il paraît que même la CE s'en est rendu compte..
En revanche, ce qui fonctionne parfaitement en Roumanie, ce sont les écoutes, les interceptions d'emails et de sms (la loi sur le stockage des informations est tombée dans un terrain fertile), et pourquoi pas les spams bien ciblés? -tenez, je viens juste d'en recevoir un tout frais: admin@cefro.fr "sorry your account has been suspended", cefro.fr étant mon nom de domaine, bien entendu. Les compagnies de téléphonie mobile ont pris l'habitude de vous envoyer une deuxième fois, depuis la Roumanie vers la France par exemple, des sms que vous avez réceptionnés un mois auparavant...
Mon bouquet d'iris ne changera pas la carte du monde, mais c'est déjà une pensée positive!
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