Le programme européen de formation EFTLV (06/12/2008)

L'Agence Europe Education Formation France (www.2e2f.fr) vient d'organiser une réunion  d'information sur l'un des 4 programmes qui composent le programme européen d'éducation et de formation tout au long de la vie (EFTLV), plus exactement sur le programme Leonardo da Vinci, à...Nice. Donc, si j'y ai assisté (quelques photos dans  l'album Couleurs d'automne), c'était pour entendre des porteurs de projets, et surtout pour voir si je pouvais trouver une niche de positionnement pour CEFRO.
 Mes conclusions: a) La Roumanie est quasiment inexistente en tant que partenaire, aussi bien dans les projets de Mobilités (j'y étais intéressée pour la Préparation pédagogique linguistique et culturelle -PPLC- que je pourrais offrir), que dans les projets de transfert d'innovation. b) L'agence française a un budget de 20,473 M Euros pour le programme Leonardo, et le nombre de projets validés est en général autour de 20. Si le maximum de financement pour un projet est de 300.000 euros (durée 24 mois), et si les fonds sont absorbés dans un nombre réduits de projets, alors, implicitement, ces projets seraient pour ainsi dire, d'une certaine envergure et surtout portés par de grosses structures -des organismes publics en priorité (après tout, il s'agit des domaines de l'éducation nationale et de la formation professionnelle et de l'emploi). Les encouragements adressés aux PME et aux TPE (moyennes et très petites entreprises) pour se lancer dans ce type de projets ne seraient que purement formels et politiquement corrects. Jusque là, rien de nouveau. CEFRO est une toute petite structure, donc, elle ne pourrait être porteur de projet, mais elle pourrait être partenaire ou sous-traitante dans le projet. Elle peut participer au travail qui se fait en amont d'un projet, celui qui consiste à analyser les besoins, la motivation ("l'état de l'art"). c) Je crois qu'un projet de type institutionnel et politique (réforme institutionnelle, plus précisément) pourrait très bien figurer dans le cadre du programme Leonardo. Par exemple, on ne sait que trop quel est l'état du système de santé roumain -le brouillard administratif d'une part, la corruption endémique d'autre part. C'est pourquoi, je souhaiterais proposer, à qui voudrait l'entendre, un projet de transfert d'innovation depuis la France vers la Roumanie (formation du personnel administratif, éducation anti-fraude, préparation en vue de la mise en place d'un système Carte vitale, ce qui limiterait la corruption, etc.). Connaissant bien les deux pays, je pense sincèrement qu'une machine dans laquelle vous êtes un numéro référencé selon vos droits vaut mieux qu'une corruption personnalisée. Et cela est valable pour d'autres administrations en Roumanie, où un transfert d'innovation est nécessaire. L'important est que tous ces fonds qui passent à travers des programmes européens soient affectés à des projets qui servent effectivement à améliorer la qualité de la vie, qui soient viables, et pas uniquement valides parce qu'une armée de techniciens et d'évaluateurs brillants (dont ils font le métier...) les ont trouvés parfaits de point de vue...technique. Les impacts dont on aime parler autant devraient être mesurables et visibles plutôt au quotidien, et toucher le plus grand nombre de personnes. N.B. Voir dans la liste Cefro en haut à droite un document pdf à ce sujet -Lettre CE/PE -lettre envoyée avec AR et réceptionnée le 16/18 Octobre dernier..
 

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