Une manière de résister
31/01/2021
Il y a le temps des horloges et la durée. Cette dernière est un présent continu. Ceux qui sont partis ne nous quittent jamais tant que leur souvenir est vivant en nous.
Chaque 30 janvier, j'écoute Amalia chanter le destin, car mon père l'aimait beaucoup. Aujourd'hui, je poste ces images dans l'éther de la communication, elles sont, bien sûr, signifiantes pour moi, mais je ne les avais pas vraiment choisies délibérément. Ça s'est fait en douceur, la veille, par des associations et des synchronicités, c'est le travail de la vie intérieure..
J'ai développé deux photos de mon beau mimosa et j'ai accroché le cadre à côté des deux autres: mon diplôme de Docteur et le diplôme américain de Claudiu (à l'époque où je préparais ma Thèse, j'habitais le meublé "Le Mimosa"). La photo de mon père avec Claudiu, et le galet peint par Rowen lors de ses dernières vacances à Nice. Deux ouvrages de Balzac, que j'ai eu la surprise de découvrir dans la petite bibliothèque en libre-service placée au parc Durandy. Ce sont ceux que je lisais, durant l'été de mes 14 ans, dans le jardin chez mes grands-parents paternels, et que j'avais empruntés à la bibliothèque du village (en roumain..). Ces exemplaires sont parus aux Editions Librairie Générale Française, en 1983 et 1988, l'époque de la photo de Claudiu avec son grand-père.
Les synchronicités sont des coïncidences significatives, des événements reliés par hasard d'une manière significative, qui est appréhendée instantanément grâce à une proximité de l'objet et du sujet. Bien sûr, il faut répartir ces éléments dans le cadre spatio-temporel pour en construire une représentation significative. Et c'est vous, le Sujet, qui faites ce travail..
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Sur le photoblog
http://myshots.hautetfort.com/archive/2021/01/31/the-wolf-moon-6294425.html
http://myshots.hautetfort.com/archive/2021/01/31/mon-beau-mimosa-6294432.html
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