Actualités-choix
31/01/2005
-Dans le quotidien Evenimentul Zilei on peut lire que le Président de la Commision Européenne a donné son numéro de téléphone au Premier-Ministre roumain, afin que celui-ci puisse le joindre directement.
Il me semble que c'est révélateur non seulement d'une certaine transparence, mais surtout du fait que la Roumanie est bien un cas nécessitant un traitement spécifique et urgent.
-La participation au vote des Irakiens en proportion de plus de 60%, malgré toutes les menaces, est une excellente nouvelle. J'en étais sûre, malgré toutes les analyses sceptiques (lire: objectives, agrémentées de cette ironie qui n'est même plus un trait d'esprit...) que j'entends à longueur de journée.
Sur Euronews on apprend que la réserve fédérale américaine a augmenté le loyer de l'argent aux US, "en raison de la robustesse de la croissance américaine, le bon moral des ménages et l'investissment soutenu des entreprises". En tout cas, tout le contraire de ce que prévoit l'analyste français Emmanuel Todd concernant la faillite et l'écroulement de l'empire américain.
Hugo Chavéz, le Président du Vénézuela réaffirme son engagement de "lutter contre la pauvreté et la corruption" et dit que "son bateau ne coulera pas".
Espace européen. L' Allemagne dépasse la barre des 5 millions de chômeurs et est en train de réformer son système des assurances chômages. D'après l'article paru dans un journal anglais à ce sujet (lien hypertexte http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2005/01/30/wgerm30.xml&sSheet=/news/2005/01/30/ixworld.html), une informaticienne de 25 ans en recherche d'emploi se serait vu proposer une offre dans un bordel (la prostitution est légalisée depuis deux ans), avec la précision qu'un refus entraînerait la suspension des allocations. Au moins, c'est clair.
En France, la culture de l'euphémisme fait que l'on prête davantage d'attention aux formes. Grâce à des dispositifs tels les CES, prochainement remplacés par les RMA (Revenu Minimum d'Activité), pour un montant équivalent aux allocations (à quelque chose près) on fournit un travail réel, quelque part, dans une entreprise. L'éventuel argumentaire tourne autour de "la valorisation de la personne par le travail". Cela me rappelle le rêve du communisme au visage humain.
Carmen Lopez
serghie_carmen@yahoo.com
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