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A propos de l'estime de soi
(Photo- Nice, La Promenade)
En explorant les Archives de ce blog, je trouve un témoignage émouvant de 2010, le mien, bien entendu. Il est émouvant par l’effort et l’authenticité qui ont toujours caractérisé mes démarches professionnelles. A présent, ces démarches sont derrière moi, mais, aussi inutiles qu’elles puissent paraître, elles restent une preuve de persévérance personnelle et surtout de confiance dans le fonctionnement des institutions démocratiques. Ce qui est normal, je suis née et j’ai vécu la moitié de ma vie dans le totalitarisme communiste de l’Est. Bien plus que cela, elles illustrent une bonne estime de soi. C’est d’ailleurs le sujet de la note de CEFRO pour ce mois-ci, et qui peut être lue sur son site.
En mai 2010, j’ai adressé une lettre au Directeur Général du FMI, après l’avoir écouté dans un entretien télévisé. En relisant la lettre qui formulait une demande de soutien financier à mon projet (j’avais créé CEFRO par mes propres moyens, mais je souhaitais développer ses capacités), je constate que le paragraphe où je décris brièvement la Roumanie correspond toujours à ce qu'elle est aujourd'hui, et sans doute à ce qu'elle sera demain. Bien évidemment, je n’ai eu aucune réponse à ma lettre. C’était une démarche parmi des dizaines d’autres auprès d’institutionnels, de politiques, d’administrations - roumains, français, européens - j’en avais l’habitude. D'où ce blog.
L’année suivante, toujours en mai, le monde international était dans la stupéfaction devant la chute spectaculaire de cet homme politique important. J’ai écrit alors la note « La cerise sur la banane ».
Voici ces deux notes :
01/05/2023 | Lien permanent | Commentaires (1)
Statistiques personnelles (Emploi VI)
(d'autres notes sur l'emploi se trouvent dans les catégories Correspondance, Emploi, et aussi dans Actualité -"L'esprit américain", "La liberté d'entreprendre")
Mercredi soir, des amis qui devaient sortir avec leurs invités ont pensé à moi. Alors, après un Disney en DVD et quelques jeux, j'ai fait coucher les enfants et je me suis installée devant la télé pour profiter du Câble. J'ai zappé, et le hasard, malin quand il veut, m'a fait tomber sur 90 Minutes, pile sur un reportage qui parlait de l'Anpe et de la radiation des chômeurs. Je ne rêvais pas, une conseillère était bien en train d'expliquer le phénomène "de l'intérieur": de la pression pour "faire du stock", pour "nettoyer le fichier", ou carrément des demandes pour qu'un tel ou un tel "dégage"... Bien sûr que j'ai eu la chair de poule. En parallèle, le discours complètement différent d'un dirigeant sur le respect avec lequel ont traite les demandeurs d'emploi, etc, etc. Heureusement, tout n'est pas perdu, tant qu'il existe le politiquement correct sur lequel on peut s'appuyer, à la rigueur. Imaginons l'inverse...Du Orwell appliqué. Mais, par les temps qui courent, il vaut mieux pouvoir prouver sa recherche d'emploi, plutôt que sa bonne foi dans la recherche. Il y a peu d'emplois réels en France, et peu de créations aussi. Les chiffres l'attestent, même les plus arrondis. Il est difficile de mettre en rapport une offre et une candidature. D'où le nombre ouvert de candidatures spontanées, pour des emplois virtuels (cela existe, tout comme il existe de l'argent virtuel qui se ballade -je l'ai appris à un cours de comptabilité, il y a longtemps, la seule information qui me soit restée, d'ailleurs). Voici une journée de travail. 3 heures cumulées sur Internet dans des centres publics et non payants, avec visite des sites et envoi de 5 à 6 courriers contenant un CV en pièce jointe -cela au Cyber emploi, le seul endroit où je peux utiliser une disquette. Le reste de la journée consiste à faire du porte à porte ciblé (c'est-à-dire plus ou moins compatible) pour laisser un CV, et solliciter en retour un tampon dateur. Cette dernière démarche, malgré l'effort spécifique qu'elle me demande (contact direct, discours et persuasion en fonction de la personne que j'ai en face de moi), a en même temps l'effet paradoxal de me détendre. A condition que je parvienne à mettre entre parenthèses mes éventuels états d'âme, et que je me contente de déchiffrer comment les choses fonctionnent sur le terrain, ce qui en vaut la peine... En général, je rencontre une compréhension aimable, qui va parfois jusqu'à une certaine solidarité, du genre "on joue le jeu ensemble". Il m'est arrivé d'obtenir un tampon sans même laisser de CV ("Gardez-le, cela vous fera une copie de plus"), ou de me faire délivrer sur place une lettre de refus (une secrétaire s'est empressée de taper mon adresse sur une lettre prédéfinie). C'est là une complicité qui me rappelle des moments vécus ailleurs, à une autre époque...Je constate aussi que les femmes sont moins formelles, elles semblent comprendre au quart de tour. Les hommes ont l'air plutôt guindé, se prennent au sérieux, et souvent ils poussent la logique assez loin: "Nous n'avons pas de poste, nous ne pouvons pas prendre votre CV"(!). Tous n'ont pas encore intégré la formule "...toutefois, nous conservons votre dossier dans l'espoir de vous contacter ultérieurement si un poste correspondant à votre profil et susceptible de vous intéresser (!!) se présentait...etc, etc".
Dans la France des années 1600, un certain Charles Perrault (qui avait des fonctions dans l'appareil d'état, il était une sorte de ministre de la culture) écrivait cette moralité dans son Cendrillon:
"C'est sans doute un grand avantage,/D'avoir de l'esprit, du courage,/De la naissance, du bon sens,/ Et d'autres semblables talents,/ Qu'on reçoit du Ciel en partage;/ Mais vous aurez beau les avoir,/ Pour votre avancement ce seront choses vaines,/ Si vous n'avez, pour les faire valoir,/ Ou des parrains ou des marraines."
17/02/2006 | Lien permanent
Et si cette condescendance changeait?
03/01/2007 | Lien permanent
CEFRO, 10e session Grundtvig/Photos
Elle vient de s'achever et j'ai l'impression qu'elle a été la meilleure de toutes.. Je n'ai plus eu l'appréhension habituelle, et cela parce que je n'ai pas eu de compatriotes dans le groupe de participants, donc plus d'effet de miroir, plus d'agressivité inconsciente de leur part. Pour résumer: d'excellents échanges, de l'attention, de l'intérêt, une délicate amabilité en tout, et bien entendu, ce qui fait la différence, une communication aisée en français.
C'était également la dernière session au "Scribe", l'hôtel qui m'a accueillie pendant toutes ces quatre années, dans ses beaux salons "Verdi" et "Berlioz" (même les noms semblaient prédestinés, le destin et la symphonie fantastique..). Il fermera définitivement le mois prochain, son image ne restera que sur les photos que j'ai prises au cours de mes sessions, c'est pourquoi elles sont précieuses..
Comme à chaque fois, mais autrement maintenant, je me sens épuisée et résignée. Je ne vois pas vraiment la suite, et je n'ai aucune envie de chercher une location alentour, peut-être parce que celle du "Scribe" était parfaite, tous les participants l'avaient appréciée. Je propose toujours un cours soigneusement préparé (contenu, matériel, interventions pratiques, accueil, visite culturelle dans la région), c'est-à-dire, je fais de mon mieux, mais l'environnement de travail est très important aussi. Cette fin, qui est extérieure à ma volonté, a quelque chose d'inquiétant et d'excitant à la fois, comme l'inconnu. Comment vais-je m'en sortir? Est-il possible que ce soit pire? Sans doute, mais ce n'est jamais certain.
Les photos sont dans Albums photos, à droite, au-dessous des Archives. J'ai probablement réglé partiellement l'appareil, ou bien il n'est plus en bon état, car la date affichée ne correspond pas, c'est la semaine du 19-23 Septembre. Les dernières photos de la visite en groupe à MC ont été faites par Denis, qui me les a envoyées.
P-S: Cette nouvelle pièce de Claudiu m'a enlevé la fatigue et m'a redonné l'espoir -c'est un train, et il est joyeux: Train to Brooklyn -Klawz Original mix
http://www.facebook.com/soundslikeklaws/posts/215199825209271 ou faute de facebook (ce qui n'est pas mortel) sur
http://soundcloud.com/release-music/train-to-brooklyn-klawz... (en haut à droite sur Search Sound Cloud entrer "Train to Brooklyn" à Tracks, il y en a plusieurs, bien sûr, je préfère Klawz Original mix)
24/09/2011 | Lien permanent
Fin/évenement
La vérité pour Saint Bernard est "la misère de notre nature", humanité et humilité ayant la même racine, "humus", la terre de la condition humaine. Comme la mosaïque romaine trouvée sur la Voie Appienne -le squelette allongé pointant son index vers la terre: "Terram intuere ut cognoscas teipsum. Ipsa te tibi repraesentabit, quia terra es et in terra ibis" ("De gradibus humilitatis", II, 10, 1). D'après lui, c'est ce "nosce teipsum" des Anciens qui engendre tous les degrés de l'humilité, tout comme la "curiositas" engendre tous les degrés d'orgueil jusqu'aux plus bas. Car prendre en considération une connaissance quelconque, qui n'est pas la connaissance de soi en vue du salut, c'est justement curiosité. "L'humilité est nécessaire pour atteindre la vérité, parce qu'elle correspond à la vérité sur nous-mêmes; et la vérité sur notre misère nous enseigne la charité parce qu'elle nous ouvre les yeux sur la misère de notre prochain", écrivait-il en 1125 dans "De gradibus humilitatis", I, 1). La mort du Pape Jean-Paul II est un événement qui s'est plutôt déroulé que produit sous nos yeux. Inimaginable au temps de Bernard de Clairvaux, peut-être uniquement parce que les NTIC se trouvaient encore très loin. Mais le puritanisme de Bernard se basait sur des idées, ce n'était pas qu'un sentiment profond et une passion violente animant sa révolte contre le "luxe pour Dieu" des Clunisiens. Certains chrétiens ont été gênés par la médiatisation excessive des derniers moments de Jean-Paul II. J'en fais partie, sans doute pour d'autres raisons, car ce n'est pas la pudeur que j'invoquerais. J'éprouve une compassion normale pour cet homme qui rencontre sa mort de cette manière-ci, et aujourd'hui, pendant toute la matinée j'ai laissé tourner un CD avec la 5e Symphonie. J'ai hésité entre les fados d'Amalia Rodrigues que j'avais inlassablement écoutés à la mort de mon père, qui adorait Amalia, et Beethoven, et finalement j'ai opté pour le destin dans la variante musicale de ce dernier. Seulement, je crois toujours que lorsqu'une institution (ecclésiastique, cette fois-ci) devient plus importante que le contenu qu'elle est censée servir, lorsqu'elle est préoccupée essentiellement de développer une image d'elle-même, et ce en alternant savamment le secret et le dévoilement de celui-ci, alors l'écart qui s'installe est identique à celui qui existe entre le discours de l'amour et le discours sur l'amour. Deux réalités différentes, qui vivent de plus en plus mal leur symbiose nécessaire. J'aime particulièrement ces deux citations (que j'avais choisies en guise de motto à mon travail d'il y a dix ans sur la rhétorique de la Passion dans le roman médiéval): "Notre peur fondamentale n'est pas de mourir, mais de ne pas avoir été juste" (Platon) "A la fin du jour c'est sur l'amour que vous serez jugés. Celui qui aime, ni ne fatigue, ni ne se fatigue. Le seul langage que notre Dieu entende est celui du silencieux amour" (Saint Jean de la Croix).
02/04/2005 | Lien permanent
Emploi en France (II)
12/08/2005 | Lien permanent
Roumanie, Avril 2011
28/04/2011 | Lien permanent
LETTRE OUVERTE
Lettre diffusée par e-mail aux instances internationales et aux médias, le 14/12/04 Lettre ouverte à Monsieur Traian BASESCU PRESIDENT de la ROUMANIE Bucarest Monsieur le Président, Permettez-moi de vous adresser, en tant que citoyenne roumaine, mes félicitations pour votre élection dans cette haute fonction. J'ai voté en France, au Consulat de Marseille, et je vous ai accordé mon vote principalement pour des raisons d'alternance dans le changement que traverse la Roumanie depuis quinze ans. Dans l'une de vos premières déclarations qui ont été diffusées sur diverses chaînes, vous avez eu la franchise de préciser que la corruption d'Etat dans notre pays mettait en danger aujourd'hui la sécurité nationale elle-même. Il est plus qu'évident que dans ces conditions, un raisonnement en noir et blanc est absurde, et que vous serez amené à composer avec une équipe, qui elle non plus, ne sera ni noire, ni blanche, mais toujours nuancée. On est en Roumanie, "aux portes de l'Orient", comme dit ce vieux cliché qui semble tout expliquer et tout excuser. Mais on est aussi aux portes de l'Europe, et votre engagement serait d'y entrer avec dignité, et non pas à genoux. Cette corruption qui gangrène notre pays n'est pas une abstraction: elle est dans tout, elle affecte le tissu économique, les rapports professionnels et humains, elle influe directement ou indirectement sur l'avenir des Roumains, en tant qu'individus qui forment des projets de vie. J'appartiens à la même génération que vous ou que votre contre-candidat, ou que l'ex-Ministre des Affaires Etrangères -autour de la cinquantaine, donc, une génération qui est à cheval sur deux étapes distinctes dans l'histoire contemporaine de notre pays, et qui partage les mêmes références du passé et les mêmes enjeux du futur. La question essentielle est s'il vous sera possible de briser les mécanismes de l'éternel retour à un système basé sur le clientélisme et sur l'enrichissement personnel à tout prix, et de l'amoindrir au moins, car malheureusement, aucune démocratie dans le monde ne pourrait reconnaître l'avoir anéanti. Ce sont les jeunes (nos enfants) qui ont à faire à présent l'expérience des formes de l'esclavage moderne, et ce phénomène est flagrant pour un pays adhérent aux grandes structures euro-atlantiques, comme le nôtre. Formés aux écoles de l'Occident, parfois suite à de grands sacrifices personnels, ces jeunes reviennent travailler en Roumanie et se retrouvent (sauf s'ils ont les relations indispensables au système) comme jadis sur des plantations de bambou. Ils ciblent des compagnies étrangères installées chez nous et se voient proposer des conditions humiliantes et des salaires quinze fois moins réduits que ceux pratiqués dans les pays occidentaux, pour des postes et des qualifications identiques. Et cela, lorsque le niveau de vie en Roumanie est en décalage énorme (par exemple, un loyer à Bucarest représente le montant du salaire proposé dans une telle compagnie étrangère). Alors, ils repartent renflouer la vague des immigrés hautement qualifiés, pour vivre l'esclavage moderne ailleurs, dans des contextes économiques disons plus maîtrisés. Nous sommes conscients qu'il n'existe que ces deux possibilités en Roumanie: le système mafieux des relations, ou le départ. Personnellement, j'ai l'expérience de cet esclavage moderne en sens inverse, en France où je ne suis que résidente étrangère, beaucoup de positions correspondant à ma qualification (parachevée, par ailleurs, en France) me sont inaccessibles. Je sais trop bien ce que troquer un enfer pour un autre veut dire, et j'ai énormément de peine pour ceux qui y sont contraints. Mon fils aussi, diplômé d'une Grande Ecole en France et d'une Université américaine se voit obligé de choisir la seule solution valable et de retourner pour un emploi aux Etats-Unis. Ses collègues en Roumanie ne vont pas mieux, mais ils se débrouillent, plus ou moins. Or, c'est bien cette "débrouillardise" spécifiquement roumaine qu'il faudrait bannir, car le terme signifie que quelque chose n'est pas à sa juste place et qu'il faut toujours contourner pour réussir. Comme mes propres efforts liés à la réalisation d'un projet de Centre de formation entre la France et la Roumanie sont également bien connus par le gouvernement sortant (Monsieur l'ex-Ministre des Affaires Etrangères M.Geoana), j'attends de connaître la composition du nouveau gouvernement, avant de relancer ma requête de soutien. Comme toujours, avec l'espoir que les choses pourront, enfin bouger concrètement. En vous souhaitant beaucoup de succès dans votre travail pour la Roumanie, Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'_expression de mon entière considération. Carmen Lopez 7, av.Thiers, appt.406 06000 Nice France tél(...) et 10, Melodiei, appt.3 Galati 6200 Roumanie http://elargissement-ro.hautetfort.com serghie_carmen@yahoo.com Carmen Lopez Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania
14/12/2004 | Lien permanent
Seconde Lettre
Lettre envoyée par e-mail Monsieur Traian BASESCU Président de la Roumanie Palais Cotroceni Bucarest Roumanie Monsieur le Président, C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai suivi vos récentes déclarations très précises concernant non seulement l'objectif de rendre la Roumanie plus saine et performante, mais aussi l'engagement clair à ce que notre pays devienne un partenaire crédible dans le cadre de ses alliances."Le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande Bretagne sera continué, consolidé et si vous voulez, élevé au niveau qui permettra à la Roumanie d'avoir des alliés extrêmement puissants et qui la rendront également puissante." (propos cités par le quotidien EVZ du 30 Décembre). Votre message direct à l'intention des Services du Ministère de l'Intérieur, enjoignant aux généraux et même aux simples agents à déraciner le mal de la corruption et à renoncer à la protection accordée aux clans mafieux et aux divers cercles politiques, est une première. On a été trop longtemps habitués à un discours politique feutré, "avec des gants", ou démagogique -l'éternelle rhétorique creuse de la nomenklatura - et rien qu'à entendre ce nouveau style peut représenter une source d'espoir. Comme j'ai eu l'occasion de préciser dans la Lettre ouverte que je vous adressais il y a trois semaines, j'ai attendu la mise en place de l'actuel gouvernement avant de relancer ma requête de soutien. Elle porte sur la concrétisation du projet dans la formation au bénéfice des cadres roumains, projet avancé par ma société SC TORR J17/673/93 Galati Romania qui souhaite l'installer en France, comme point de travail dans un premier temps. Des messages envoyés directement par e-mail et dont une partie se retrouvent sur le weblog http://elargissement-ro.hautetfort.com reviennent sur le contenu de ce projet et sur les recherches de soutien et de fonds. Je dois dire que déjà en 2002, lorsque j'ai contacté le Médiateur Européen puisque je ne réussissais pas à obtenir un minimum de financement, on m'avait assurée que la CE ne pouvait décider de l'utilisation de ses fonds alloués au travers de ses programmes, et cela ni en Roumanie, ni en France, et que les instances nationales avaient pleine autonomie dans la gestion des fonds. En m'adressant au Ministre de l'Intégration Européenne, Madame Puwak à l'époque, j'ai fourni sur sa demande ma correspondance avec la Direction Elargissement -le Cabinet du Commissaire Verheugen et le Directeur Enrico Grillo-Pasquarelli dans la précédente Commission-, et aussi le résumé de mon projet. Je n'en ai eu aucun écho. En revanche, j'ai appris, comme tout le monde que le Ministre respectif s'était octroyé la somme de 150.000E pour un projet dans la formation et qui ressemblait étrangement à celui que je lui avais présenté. Du côté des instances roumaines, l'ancien Ministre pour les Affaires Etrangères, Monsieur Geoana m'avait manifesté sa sympathie pour l'initiative du projet dans un courrier officiel envoyé en recommandé à mon adresse en France. Du côté des instances françaises, comme vous avez pu le constater dans le message envoyé en transfert précédemment, le Cabinet du Premier Ministre français m'a répondu, en me félicitant pour l'idée du projet. Néanmoins, absolument rien n'a bougé, aucun décisionnaire n'étant parvenu simplement à joindre l'implication concrète à la parole diplomatique. Par ailleurs, certains parmi les destinataires officiels qui figurent en CC dans cet e-mail sont depuis plus d'un an spectateurs à mes recherches. J'ai choisi le weblog comme possibilité de diffusion plus large, mais il est facile à comprendre qu'il y a tout un autre circuit de démarches qui ne peut entrer dans cet espace, et cela par discrétion ou par pudeur. Mais, malheureusement, il existe -sauvegardé ou imprimé- et il est conséquent. C'est justement en raison de la franchise avec laquelle vous formulez vos engagements que ma confiance que je pourrai être aidée fait à nouveau surface. En vous priant de considérer ma lettre comme étant une sollicitation formelle à bénéficier de votre concours dans la réalisation de ce projet, je voudrais vous souhaiter, comme je me le souhaite aussi, que l'Année 2005 puisse apporter tous les changements qui se sont fait longtemps attendre. Veuillez croire, Monsieur le Président, en l'assurance de mon entière estime. Carmen Lopez Adresses:(...) serghie_carmen@yahoo.com
03/01/2005 | Lien permanent
Concernant les e-mails précédents
Tout en vous remerciant pour vos précisions, je me
permets simplement d'observer que ce n'est pas pour la
première fois que je rencontre ce genre de
non-concordance, apparente d'après ce que vous dites.
Il m'est arrivé, par exemple, de donner suite à une
offre pour "petits travaux secrétariat" auprès d'une
personne âgée, or il s'agissait d'heures de ménage et
de nettoyage. J'ai accepté l'offre pour des raisons
d'urgence et j'ai signalé l'aspect à l'agence locale
anpe, où j'ai appris que l'agence était parfaitement
au courant mais qu'il lui fallait "plusieurs plaintes
pour faire enlever l'offre"...Bien évidemment, le lien
spécifique anpe-recruteur relève de votre ressort, et
non pas de celui du demandeur d'emploi.
Un autre exemple, disons positif. Mon actuel CES
(animatrice BCD) renouvelé jusqu'en Octobre prochain
est dû au Service interventions du Cabinet de l'ancien
Premier-Ministre, Monsieur J-P Raffarin et à la DG
anpe. A l'agence locale 06, une conseillère qui ne
parvenait pas à masquer son hostilité, avait fini par
me trouver une offre auprès de la Ligue de
l'enseignement.
Il est plus logique d'avoir un travail où l'on est en
contact avec le livre qu'avec la serpillière, surtout
lorsqu'on est possesseur d'un doctorat français, car
autrement, vous êtes d'accord, que reste-t-il à
d'autres, comme possibilités d'emploi?
Par ailleurs, je me demande au passage, si mes chances
augmenteraient au cas où je renoncerais à ajouter à
mes coordonnées celles de mon blog
elargissement-ro.hautetfort.com.
Mais je le fais à bon escient, peut-être pour me
convaincre des limites du vieil adage français "ne pas faire de vagues...".
Salutations distinguées,
Carmen Lopez
--- (...)<lt...@emergences-rh.com> wrote:
> Madame,
>
> Pour votre information, je vous ai transmis cette
> offre par le biais du
> site Internet de l’ANPE avant réception de votre
> candidature. Il ne
> s’agit en aucun cas d’une « réponse déguisée » ;
> j’ai toujours
> l’honnêteté de dire si un profil ne correspond pas à
> l’axe de recherche
> !!!
>
> Pour reprendre avec exactitude vos termes : «
> suggérer de faire preuve
> de plus de clarté dans la formulation d'une offre.
> En ce qui vous
> concerne, cela vous évitera la lecture des CV qui ne
> vous intéressent
> pas, et en ce qui me concerne, en tant que demandeur
> d'emploi, cela
> m'évitera de faire des démarches inappropriées. »…je
> tenais à vous
> éclairer sur un point : lorsqu’un recruteur dépose
> une offre sur le site
> Web de l’ANPE, il ne dispose que de 155 caractères
> maximum pour décrire
> la structure, la mission et le profil recherché….de
> plus, ce texte n’est
> validé par un conseiller que 2 ou 3 jours après sa
> diffusion. C’est la
> raison pour laquelle, dans un premier temps, vous
> avez visionné une
> offre sans aucune précision. !
Après ces explications, je me permets de vous
> suggérer à mon tour de
> détenir tous les éléments d’information avant de
> prodiguer des conseils
> et d’affirmer qu’il s’agit d’une réponse déguisée.
>
> Cordialement,
>
> L..T...
>
>
>
12/08/2005 | Lien permanent