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Rechercher : OLAF correspondance

Brèves vacances sur la Côte d'Azur

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(Mes photos- Le match Angleterre-Suède)

 

De très précieux moments partagés en famille, quand un vol transatlantique  aller-retour, avec deux escales et des retards à chaque correspondance, totalise environ 40 heures, et quand ces vacances de deux semaines coûtent dix mille dollars (avions, logement, nourriture, transports sur la Côte..)

 

Album Brèves vacances sur la Côte d'Azur

 

 

 

 

 
 

 

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Agence nationale PME/RO/Réponse

Date: Wed, 3 Mar 2004 00:11:36 -0800 (PST)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com>  Add to Address BookAdd to Address Book
Subject: Fwd: Agence nationale pour les PME/RO/Votre réponse/
To: premier-ministre@cab.pm.gouv.fr

Merci de bien vouloir trouver plus loin un pas de plus concernant le Projet France-Roumanie que vous connaissez à ce jour. Carmen Lopez  Note: forwarded message attached.   ===== Carmen Lopez Managing Director SC TORR SRL J17/673/93 Galati Romania  __________________________________ Do you Yahoo!? Yahoo! Search - Find what you’re looking for faster http://search.yahoo.com


Forwarded Message [ Save to my Yahoo! Briefcase |  Download File ]
Date: Tue, 2 Mar 2004 01:52:05 -0800 (PST)
From: "Carmen Lopez" <serghie_carmen@yahoo.com>
Subject: Agence nationale pour les PME/RO/Votre réponse/
To: gabrieltoader@mimmc.ro, mariana.dragoi@mimmc.ro, mae@mae.ro
CC: Fabrizio.Barbaso@cec.eu.int, Matthias.Ruete@cec.eu.int, olaf-anti-fraud-training@cec.eu.int, recruitment.a@hq.nato.int, jrebbitt@usaid.gov, claudiu_nedelea@hotmail.com



Plain Text Attachment [ Download File  |  Save to my Yahoo! Briefcase ]
 Adressé à Monsieur Gabriel Rasvan TOADER Agence Nationale pour les PME et la Coopération Bucarest, Roumanie   Monsieur le Directeur,  Je vous remercie pour le message à caractère informatif en réponse à ma Lettre ouverte du 6 Février dernier. Je souhaite vous apporter quelques précisions, dans l'espoir de pouvoir dépasser ce stade formel dans la communication et d'établir peut-être un contact efficient.  Bien évidemment, j'ai connaissance de l'existence du Programme national ainsi que des mécanismes de sélection et de finanement d'un projet, pour avoir déjà engagé ma PME aux côtés de cinq partenaires européens dans un projet Réseau transnational, dans le cadre du Programme de formation Leonardo da Vinci. Le projet en question, initié par un organisme de formation de Nice, n'a pas été retenu à Bruxelles après une procédure extrêmement longue et techniquement complexe.   En ayant l'expérience des procédés administratifs français ou bruxellois, que je considérais, par ailleurs comme étant efficaces, je saurais me représenter aisément les mêmes contraintes, en matière de temps et de circuits bureaucratiques, appliquées à la Roumanie.  La société SC TORR n'a pas déroulé d'activité et elle souhaite installer une succursale en France en ouvrant un Centre de formation au bénéfice des cadres roumains. Elle est éligible sur le principe dans ce Programme national puisqu'elle a comme objet d'activité prestation de services et consultation. Plus exactement, en 2000 elle a inscrit dans son statut la mention 8042: "Activité de formation professionnelle et d'éducation conformément aux programmes d'intégration européenne. Autres formes d'éducation".  Il m'apparaît très clair que pratiquement, il me sera impossible d'approcher le circuit du financement des projets en Roumanie après avoir passé plus de trois ans à rechercher un financement auprès des officiels européens et roumains - je rappelle qu'en 2002 j'ai essayé de contacter le Ministère de l'Intégration Européenne, le Ministre Puwak et aussi le Ministère des PME. Je m'étais orientée ensuite vers une formule plus simplifiée, en cherchant des sponsors ou des organismes étrangers éventuellement intéressés à m'accompagner financièrement pour monter ce projet entre la France et la Roumanie.  Il est vrai que tout au long de cet effort, j'ai privilégié la voie officielle, qui m'a semblé être la plus appropriée par rapport à mon statut.  En d'autres termes, je n'ai aucun point d'ancrage dans quelque réseau que ce soit, relationnel ou d'influence, j'agis en individuel(le) qui détiens une société en Roumanie et pour laquelle je recherche des fonds.  Ceci étant, je souhaiterais être aidée concrètement avec un financement pour ouvrir le Centre en France. Je sais aussi que ce Programme national qui s'adresse aux PME a des financements externes mais, comme beaucoup d'autres programmes internationaux ouverts à la Roumanie, il manque de projets réellement viables -c'est un aspect qui est présent, d'ailleurs dans toutes les remarques de la CE au sujet de l'utilisation des fonds UE en Roumanie (ou des autres fonds aussi -USAID, par exemple).  Je suis convaincue que le projet d'ouvrir en France un Centre de formation au bénéficie des cadres roumains est intéressant et qu'il pourra avoir de bons résultats pour le Programme lui-même.  Ce serait une autre manière, beaucoup plus transparente et surtout porteuse de former un plus grand nombre de cadres que l'actuel système de "twinning", perçu comme opaque et préférentiel, pour employer un euphémisme.  Moi-même et mon associé, nous avons parachevé nos parcours universitaires en France et respectivement aux Etats-Unis et nous sommes à même de nous engager dans l'élaboration de programmes et de modules de formation en collaboration avec des professionnels français ou américains et réaliser des stages de formation de très bon niveau, dans lesquels nous souhaitons accueillir des cadres et des jeunes diplômés roumains qui, ne faisant partie d'aucun réseau n'ont aucune chance de se former à l'étranger.   C'est à ces catégories de public que le projet s'adresse, car je crois profondément que ce sont elles qui pourront changer et faire évoluer la Roumanie, ce sont elles que le Programme devra privilégier, en finançant leur formation.  Donc, je viens vous suggérer de m'accompagner dans ce projet, en m'aidant à installer le Centre à Nice -pourquoi pas sous la forme expérimentale d'un Centre-pilote- et à instaurer par la suite une collaboration dans le recrutement des stagiares roumains.  Pour cela, il faudrait que vous personnellement, vous ayez la force d'initiative qui consiste à passer outre les circuits bureaucratiques par une décision concrète, rapide et simple.   Je reste absolument disponible pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez me contacter directement, en roumain également, par e-mail ou au téléphone, de manière informelle.  Avec mes salutations cordiales,  Carmen Serghie Lopez 7, av. Thiers, appt. 406 06000 Nice e-mail:serghie_carmen@yahoo.com tél:+)0)6 12 19 16 98     

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04/03/2004 | Lien permanent

Corruption kills

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(Mes photos - Fleurs d'artichaut)

Il y a une semaine, la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia a été tuée par une bombe placée sous sa voiture. Les derniers mots qu’elle a écrits sont : There are crooks everywhere you look now. The situation is desperate. Voici son site et le post Facebook de son fils, publié dans le journal IndependentElle dénonçait la corruption d'Etat. Mais si vous cherchez et recoupez les infos (Malte, Panama Papers, Banque, Azerbaïdjan..), vous sortez vite des frontières d’un Etat, car c’est de la corruption généralisée transfrontalière qu’il s’agit. Les hauts responsables européens ont exprimé leur stupéfaction, etc. Le gouvernement de Malte (celui même sur lequel porte les investigations de la journaliste) a promis un million d’euros à qui pourra faire des révélations susceptibles d’arrêter l’assassin/le commanditaire (la bombe a été actionnée à distance). Mieux encore, il a fait appel au FBI dans cette enquête. On dirait un thriller politique, film ou livre, sauf que c’est la réalité dans laquelle nous baignons.

L’assassinat de la journaliste m’a beaucoup affectée. Elle avait choisi de dénoncer les rouages de la corruption, avait pris ce risque (dans un pays de l’UE..), et a finalement payé de sa vie. Elle avait quatre fils. « La corruption tue », « Corruption kills » dit le slogan de ces organisations démocratiques et honorables que nous connaissons tous, et il faudra lire ainsi l'avertissement: la corruption tue ceux qui la dérangent. « Tu n’as pas de voiture », m’a dit Claudiu, quand nous avons parlé au téléphone. Les pratiques d’intimidation contre les voix qui dénoncent, ou qui montrent où il faut regarder, couvrent une gamme assez large, de la plus soft (insultes, blocage de site ou de compte Facebook, Twitter..), à la plus radicale. Ce petit pays européen, dont le gouvernement était directement visé, n’a vraisemblablement pas hésité. Les hommes de main, c’est la chose la plus facile à trouver. Ceux qui dénoncent ne sont pas ceux qui décident, et ceux qui sont censés décider siègent normalement à des niveaux où les aspects dénoncés sont plutôt interprétables…Il me vient à l'esprit en ce moment une institution de l’UE, l'OLAF -l’Office européen de la lutte contre la fraude- qui n’a jamais trouvé la moindre irrégularité dans un pays gangrené comme la Roumanie. En tout cas, je n’ai jamais eu connaissance de quelque enquête commencée et aboutie, à part les conseils habituels en langue de bois dans les rapports annuels du Mécanisme de contrôle et de vérification mis en place déjà depuis quelques années.. Et là-haut tout le monde est au courant. Mais qui voyez-vous (nommément) agir en conscience pure et dure ? Moi, je ne vois personne.

Comment expliquer qu’un pays européen, auquel on alloue des centaines de milliards d’euros, en fonds et programmes, n’ait aucune autoroute, n’ait rien renouvelé de son infrastructure qui tombe en ruine, n’ait pas un système de santé décent et fonctionnel, n’ait pas un système d’éducation et de formation professionnelle digne du XXIe siècle? Comment sont siphonnés les fonds, où vont les milliards ? En général, dans les paradis fiscaux, au travers de montages sophistiqués et légaux. Certains de ces paradis sont si respectables, qu’ils propulsent leurs propres responsables à la tête des instances démocratiques. En même temps, il faudrait remarquer en parallèle la manoeuvre qui consiste à multiplier les supports d’information propageant, dans un langage abusivement optimiste, des « réalités » fabriquées de toutes pièces. On apprend ainsi que la Roumanie a la plus grande croissance européenne (on ne dit pas de quoi est faite cette « croissance »), qu’elle est très attractive pour les investisseurs, qu’elle bénéficie d’une formation d’excellence.., mais, que, c’est vrai, « malgré de récents progrès, la corruption demeure une source constante d’ennuis » (ah, l’euphémisme à la française!), bref, ce n’est pas mal du tout.. Les bras m’en tombent. Je cherche juste par curiosité : un journal français en ligne citant "The Guardian", où il a pu dénicher ces pépites, avec un commentaire élogieux sur la Roumanie posté par un cabinet français de conseil en stratégies Roumanie, Bulgarie, Moldavie et Serbie depuis 1992 (l’année et la durée font tilt chez moi, je n'y peux rien..). Je sais comment lire, en plus, il me semble connaître tout aussi bien la France que la Roumanie. Les bons réseaux fidèles ne meurent jamais. Ainsi tourne notre monde.  

Sur ce blog, d'autres notes au sujet de la corruption - autochtone ou européenne: Corruption CE (2007); Croissance (2014); Enjeux (2014)

Sur le site de CEFRO, une note ingénue, au sujet d'un projet ingénu: Bridge building (2014)

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23/10/2017 | Lien permanent

Le Plan

 

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(Mes photos- Perrier- Citron Vert)

 

Le gouvernement roumain devra revoir sa copie, son Plan national de résilience et de relance (PNRR) ayant reçu de la part de la Commission européenne pas mal d’observations. Une simple recherche en ligne nous permet de nous informer: la Roumanie n’a pas évalué les investissements de manière spécifique mais globale, les coûts ne sont pas justifiés, les méthodologies de calcul sont absentes, les informations liées aux différents projets ne sont pas claires, les données et les documents justificatifs sont insuffisants, les montants envoyés par le gouvernement et les documents comptables (en Excel) ne concordent pas... 

J’ai jeté un regard sur le plan roumain et sur le plan français. Bien entendu, le PNRR roumain sera quelque peu différent du PNRR français - question de développement ou de retard. Le plan français, pour lequel la France sollicite un financement de la Facilité pour la reprise et la résilience à hauteur de 40 milliards d'euros, un plan préparé avec l’ensemble des administrations concernées et qui a fait l’objet d’une consultation des parties prenantes, poursuit trois priorités clefs (l’écologie, la compétitivité et la cohésion sociale et territoriale) et comporte neuf composantes : rénovation énergétique ; écologie et biodiversité ; infrastructures et mobilités vertes ; énergies et technologies vertes ; financement des entreprises ; souveraineté technologique et résilience ; mise à niveau numérique de l’Etat, des territoires et des entreprises ; culture ; sauvegarde de l’emploi, jeunes, handicap, formation professionnelle ; recherche, Ségur de la santé/dépendance, cohésion territoriale.  

Le PNRR roumain (29,2 milliards d'euros) est publié sur le site du Ministère pour les investissements et les projets européens, ministère qui est le coordinateur national du processus d’élaboration avec l’ensemble des ministères et aussi le négociateur avec la Commission. Le plan est structuré autour de six domaines : transition vers une économie verte ; transformation digitale ; croissance et développement économique durable ; cohésion sociale et territoriale ; santé et résilience des institutions ; enfants, jeunes, éducation et compétences.

Depuis son entrée dans l’UE en 2007 (mais même avant, quand elle avait le statut des PECOs - pays d’Europe Centrale et Orientale), la Roumanie a bénéficié de fonds structurels et d’autres fonds européens à travers de nombreux programmes (agriculture, transports, formation, communications, etc.). Normalement, on devrait constater que ces fonds ont servi au développement de ces secteurs-là, mais il n’en est rien. Ils ont servi aux prospères affaires personnelles. Au début, l’argent européen était plus facile à détourner parce que les « projets » présentés à la Commission étaient suffisamment démagogiques et ronflants (à cause de ou grâce à la riche expérience d’une idéologie communiste basée sur des évaluations et des rapports imaginaires). Les commissaires européens à l'Elargissement, eux aussi, étaient des bureaucrates parfaits. A un moment donné, l'OLAF (l'Office de la lutte contre la fraude) est entré en scène, mais bizarrement, à chaque fois qu’il venait enquêter en Roumanie, il ne trouvait rien de suspect. Avec le temps, les conditions d’accès aux fonds européens devenant plus précises, la Roumanie a perdu sa motivation pour monter des projets… Ce qui est bien compréhensible. Elle s’est tournée plutôt vers des partenariats bilatéraux, son travail consistant à élaborer des ingénieries financières pour siphonner légalement l’argent de l’Etat.

Il est évident que la Roumanie manque de gens compétents pour réaliser de vrais projets essentiels à son évolution. Elle affiche le plus bas taux d'absorption des fonds européens. Le flou, l’approximatif, le manque de rigueur ont toujours été les caractéristiques des administrations roumaines. Elles sont la conséquence directe du clientélisme et du népotisme, comme critères de sélection partout, et de la corruption. Et cela date d’avant le communisme, car on est aussi aux portes de l’Orient. Je crois que la Roumanie illustre le mieux le syndrome Dunning-Kruger, ou l’effet de sur-confiance, qui est un biais cognitif : pour pouvoir se rendre compte de son incompétence, il faut avoir un minimum de compétence (voici la note de CEFRO qui l’explique http://www.cefro.pro/archive/2016/10/03/le-syndrome-dunni...).  

J’avais l’intention d’aller chercher quelques notes dans les Archives de ce blog et indiquer les liens, mais j’ai renoncé. Je me protège, en évitant, si je peux, de revivre les souvenirs et les émotions liés aux efforts autour du projet de Centre de formation pour lequel je n’avais pas trouvé de soutien institutionnel de la part de la Roumanie (de la France non plus, vu que le projet concernait la formation au bénéfice des cadres roumains). « Chaque pays européen est gestionnaire des fonds qu’il reçoit », me répondaient invariablement les exécutifs européens que je contactais avec persévérance. Finalement, j’ai donné une autre forme au projet initial en créant CEFRO, qui a travaillé entre 2008-2020 comme fournisseur et organisateur de cours pour deux programmes européens d'Education et de formation tout au long de la vie. Mais c’est comme si je réalisais un béret, quoique un joli petit béret, au lieu d’un manteau. En tout cas, les lecteurs de ce blog pourront toujours taper dans la case Rechercher (la version classique du site, pas l’application) un mot-clé : fonds, corruption, projet, programmes, Roumanie, Commission européenne, compétences, fraude, etc. Une multitude de notes s’afficheront. Dix-sept-années et un tableau vivant.

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En lisant la presse

parquet européen, Roumanie, UE, gouvernement roumain

(Mes photos- Le ''martisor")

Petit aperçu de ces derniers jours dans la vie de la Roumanie. Ces deux fils blanc et rouge, noués autour d'une petite figurine, symbolisent la tradition du "Martisor" que l'on offre accompagné de ses voeux de santé et de bonheur - cela remonte aux rites de printemps dans cette région du continent.. J'avais toute une collection de ces petits symboles offerts par mes élèves chaque 1er mars, et j'en ai emporté quelques-uns là où je vis, à Nice. Peut-être pour ne pas perdre le fil de l'histoire, de mon histoire aussi..Ce chat rouge est mon "martisor" préféré, il est innocent et rouge comme l'émotion (disons comme la colère juste).  

"La Roumanie voudrait empêcher sa procureure Laura Kövesi de devenir la cheffe du parquet européen. Le gouvernement de ce pays gangrené par la corruption y parviendra-t-il? Lors des auditions au Parlement européen ce mardi, la candidate roumaine, icône de la lutte anticorruption dans son pays, est apparue comme favorite des députés.Vingt ans après les premiers projets, un parquet européen (EPPO) chargé de lutter contre les crimes financiers dans l'UE s'apprête à entrer en activité. Cette décision est le fruit d'un accord entre 22 des 28 États de l'UE. Il reste à désigner le futur "chef du parquet européen", qui prendra la tête de cette nouvelle institution début 2021. Sa nomination fait l'objet d'une bataille intense entre les deux autorités chargées de la valider, en mars prochain, le Parlement et le Conseil européen. Trois candidats sont en lice. Le Français Jean-François Bohnert, la Roumaine Laura Codruta Kövesi et l'Allemand Andres Ritter, sélectionnés sur une liste de 28 noms triés sur le volet. Le trio a été auditionné ce mardi durant trois heures par les députés européens de la Commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures (LIBE). La candidate roumaine est apparue, une fois de plus, comme la favorite du Parlement européen. L'enjeu de cette nomination est crucial. Le procureur européen sera chargé de lutte contre la fraude dans le secteur des finances européennes, en collaboration avec l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), Eurojust et Europol. Il aura le pouvoir de mener des enquêtes et de poursuivre les crimes portant atteinte aux intérêts financiers de l'UE (de plus de 10.000 euros) et là la TVA (de plus de 10 millions d'euros)." (L'icône roumaine de la lutte anticorruption bataille pour diriger le parquet européen)

 

"Un procureur roumain, membre du corps des magistrats roumains, a gagné le soutien du Parlement Européen contre le sabotage en force démarré par les représentants de son propre Etat. Les étrangers ont reconnu les compétences d’un professionnel roumain et l’ont défendu contre l’offensive déchaînée par les infracteurs qui ont capturé l’Etat. Un citoyen roumain, un professionnel roumain se trouvant dans une compétition européenne, a été harcelé et humilié de telle sorte par les eurodéputés roumains, que seule l’intervention des autres eurodéputés européens a mis fin à cette hostilité manifeste. L’histoire de Codruta Kövesi est, d’une certaine manière, l’histoire des magistrats roumains, auxquels d’ailleurs, elle a tenu à dédier ce vote. Un corps de magistrats humilié, bafoué, menacé, suffoqué par des lois stupides, et poussé, en désespoir de cause, à protester sur les marches des tribunaux. L’histoire de C K est aussi l’histoire des millions de Roumains forcés à quitter un pays dont ils ne supportent plus l’injustice, l’insécurité, la dictature de la médiocrité et de la corruption, le pays dont le premier ministre actuel est un illettré fonctionnel."(La tragique victoire de Codruta Kövesi. Son histoire, c'est notre histoire)/Tragica victorie a Codrutei Kövesi. Povestea ei, povestea noastra)

       

"Les leaders du PSD ont déposé mercredi dernier un projet de loi pour obliger la Banque Nationale de Roumanie (BNR) à rapatrier les réserves d’or qui sont à présent gardées à l’étranger en proportion de 65%. Le projet modifie la Loi sur le Statut de la Banque Nationale de Roumanie. Celle-ci peut stocker de l’or à l’étranger exclusivement dans le but d’obtenir des bénéfices grâce à des transactions et à des opérations spécifiques. Les dépôts d’or de la BNR à l’étranger ne doivent dépasser 5% de la réserve totale. Les réserves internationales de la Roumanie au 31 janvier 2019 étaient de 35,765 milliards d’Euros (36,8 milliards d’Euros au 31 décembre 2018). La réserve d’or s’est maintenue à 103,7 tonnes, sa valeur étant de 3,843 milliards d’Euros."(G4Media.ro)

 

"Ce projet consistant à rapatrier 95% de l’or stocké par la Roumanie à l’étranger est anticonstitutionnel, il ne respecte pas le Traité de fonctionnement de l’UE, il a été écrit par la propagande russe et il suit le modèle du Venezuela, affirme l’opposition. « Dragnea aurait-il sorti la Roumanie de l’UE sans que nous le sachions ? »" (Ziaristii.com)

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Transmission

présidence conseil ue,rapports mcv,roumanie,langue,centenaire

(Mes photos -Ginkgo à Nice)

Les cadeaux que la Roumanie vient de recevoir, quelques jours avant la célébration de son Centenaire et quelques semaines avant qu’elle n’exerce la Présidence du Conseil de l’Union européenne, ce sont le Rapport MCV de la Commission européenne et la Résolution du Parlement européen concernant les réformes de la justice.. Le Rapport MCV (mécanisme de coopération et de vérification) est le plus sévère depuis dix ans. La Roumanie a régressé à l'époque d'avant son adhésion. Le Gouvernement finlandais serait prêt à assurer la Présidence du Conseil de l'Union européenne en janvier prochain si la Roumanie n'était pas prête. Le Gouvernement roumain, par son Ministère des Affaires étrangères, déclare en langue de bois que tout va bien, que le calendrier est respecté (j'avoue être partagée entre le désir de le voir se casser la figure, et le désir d'épargner l'UE). La classe politique crie au scandale, les dirigeants sont offusqués et se lancent dans des discours anti-européens hauts en couleur, parfois soulignés par des gestes obscènes au parlement. Le côté balkanique, nationaliste, susceptible, doublé d'un complexe d’infériorité (« l’histoire des petits pays », écrivait Kundera) se trouve sur-compensé dans des affirmations hallucinantes sur la nette supériorité de la culture roumaine par rapport à la culture de l’Occident. C’est triste, voire médical. Le déni se propage et contamine les Roumains déjà divisés depuis toujours. « Nous avons assez d’être traités comme des européens de seconde zone - crie une députée roumaine au Parlement européen - et nous n’avons pas besoin des leçons que Bruxelles n’arrive pas à donner aux autres pays ».

Et dans ce contexte, la vidéo montrant le Président de la Commission européenne avec une chaussure noire et une chaussure marron, la démarche hésitante comme souvent, est reprise et diffusée sur Internet en guise de preuve: voilà, ce sont ces gens-là… Bien entendu, tous les responsables européens ne sont pas des personnes dépendantes en poste. Ensuite, pour tout esprit sensé, il est clair que l’appartenance à l’Union européenne représente le seul recours pour la Roumanie. Certes, l’UE n’a pas été formidablement efficace ou vigilante, bloquée elle-même dans sa bureaucratie spécifique (les enquêtes de l'OLAF en Roumanie n’ont jamais abouti, que je sache). Sur les réseaux sociaux, les controverses entre Roumains portent sur des comparaisons consolatrices avec d’autres Etats mafieux - en Afrique, en Amérique du Sud, dans les pays de l’Est. Mais faut-il les évoquer pour se rassurer? Cela ne mène qu'à l'indifférence, à la complaisance et à l'acceptation, et cela ne fait que ruiner complètement le pays. Je trouve détestable ce réflexe de se dédouaner en cherchant ailleurs des exemples atténuants. Bien sûr, on peut toujours trouver pire si l'on regarde autour de soi (parfois pas trop loin), tout est une question de degrés, mais ce n'est pas ainsi que l'on avance quand on est vraiment en retard..Et la Roumanie est en retard, historiquement parlant, elle n'a que cent ans d'Etat moderne (lequel n'aurait pas été possible sans les grandes Puissances), et dont les deux tiers représentent un régime totalitaire et un simulacre de démocratie post-communiste. 

Depuis que j'ai quitté la Roumanie, il ne m'a jamais été aisé d’être Roumaine. Je n’ai pas eu non plus un motif de joie (sauf à l'adhésion en 2007), et je finirai sans doute ma vie avec ce sentiment de tristesse. Presque trente ans se sont écoulés, j’ai de la mémoire et un parcours qui témoigne. Néanmoins, je dois m’efforcer de bien séparer les choses. Mon fils unique continue sa belle ascension professionnelle dans le pays où, si vous avez de la consistance, vous pouvez toujours en faire quelque chose et trouver une bonne réponse à votre besoin d’épanouissement. Je le dis et je l'écris: il n’aurait pu arriver à rien de semblable en Roumanie, ni en France. Ma petite-fille unique américaine aura douze ans en janvier. Nous avons décidé ensemble qu’à cet âge je pouvais lui enseigner la langue de son père, comme une langue étrangère, avec méthode. Je m’y suis mise depuis quelques semaines : je conçois la leçon, je la rédige en couleurs sur mon ordinateur et l’envoie par e-mail deux-trois jours avant le weekend, afin qu’elle l’ait sous les yeux à l’écran, quand nous travaillons via Skype. J’essaye de transmettre le roumain. Certains y verront un geste de patriotisme, c’est possible, mais moi, je n’aime pas les mots ronflants et démonétisés par l’utilisation excessive. Sans parler du fait que je me rappellerai toujours l’hostilité profonde dans les yeux bleus froids du conseil juridique du Rectorat de ma ville, un ex-agent de la Securitate, qui m'a traitée d’« ennemie du peuple » à mon retour avec un Doctorat français. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’expatrier définitivement, mais comme c'était en 1995 et non en 2007, cela n’a pas été facile du tout. Des centaines de milliers de Britanniques expatriés demandent aujourd'hui à être naturalisés dans les pays européens où ils résident, parce qu’ils souhaitent rester en Europe après le Brexit...J'aime l'Europe, ça, oui. 

Il faut préciser que derrière l’actuelle classe politique roumaine incompétente et mafieuse se retrouve celle d’hier, enfin, le même acabit. Je viens de lire une analyse dont j'ai choisi d'adapter cet extrait qui explique l'ensemble. Le journaliste auteur de l'article est sûrement en mesure de connaître un tas de choses sur les marionnettistes et sur les ficelles.

« La matrice des généraux des Services, les hommes d’affaires, les magistrats et les hauts fonctionnaires d’Etat qui ont été poussés à la retraite, ou qui sont sortis du système suite à des condamnations dérisoires, ou qui ont été sanctionnés pour des grosses affaires avec la complicité d’ex-responsables d’Etat, cette matrice-là existe derrière tous ceux qui, à ce jour, jouent le rôle de libérateurs de la « colonie » de l’influence des impérialistes occidentaux. Ce sont les mêmes qui, il y a 15 ans, ont donné leur accord pour l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE, convaincus qu’ils pourraient profiter des avantages de l’intégration, et sans renoncer à leurs privilèges. Et qui ont fait chou blanc. Mais qui feraient tout pour se venger.

A cette couche importante formée d’« ex » démis immédiatement après l’adhésion à l’OTAN, viennent s’ajouter d’autres couches d’hommes politiques, d’officiers, de magistrats, de fonctionnaires, rabotés par la DNA, ou par leurs propres structures, parce qu’ils ont fraternisé avec ceux qui avaient commis des infractions, ou parce qu’ils en ont commis à leur tour. A ceux-là s’ajoutent maintenant toutes les espèces de mécontents, ceux qui ont raté une fonction, ceux qui ont vu un proche ou une amante inquiétés pour des affaires illégales, ou ceux qui ont été réellement des victimes innocentes des luttes de pouvoir ou des abus.

Le nombre de ceux qui ont été évincés de la politique et des institutions pendant ces 12 dernières années, le nombre de ceux qui sont effectivement affectés par la lutte anticorruption, est énorme. Les réseaux d’influence et d’affaires, qui les ont soutenus et qu’ils ont soutenus, sont si complexes qu’il s’est créé une masse critique d’opposants à toutes les institutions et à tous les gens qui continuent d’assumer le maintien de la direction stratégique.

C’est sur cette armée invisible et silencieuse, mais très influente par les relations personnelles que ses membres ont gardées à l’intérieur des institutions où ils avaient travaillé, que s’appuient les partis PSD et ALDE et d’autres politiciens qui souhaitent que Dragnea et Tariceanu gagnent la partie contre l’Etat de droit. L’avantage de ce groupe hétérogène composé d’anciens ennemis, de chasseurs et de gibier, c'est qu’il ne nécessite pas de coordination, ni de demande explicite. Ils agissent tous de manière autonome, comme un réseau de neurones, contre ceux qu’ils jugent coupables de leur chute. Et les effets cumulés de leurs actions se font sentir ». (Voir l'article d'origine

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20/11/2018 | Lien permanent

Les ouragans qui frappent les US

Je dois avouer un sentiment bizarre. L'avalanche des informations sur la progression d'heure en heure des ouragans, sur les préparatifs de départ des milliers de gens évacués, les nombreux correspondants dépêchés sur place, les gros plans sur les interventions d'un Président américain normalement inquiet et normalement rassurant -tout cela me donne l'impression du spectacle d'une tragédie que l'on déplore non sans une secrète satisfaction se logeant quelque part, à la périphérie des sentiments dignes, ceux qui ont droit à la parole. La puissance américaine se retrouve diminuée devant les éléments déchaînés. Toute la planète y est sensible, Fidel Castro envoie des médecins...A chacun sa manière d'exprimer son empathie.
Et pourtant, il y a bel et bien une faille dans les médias -dans le trop plein ou dans le trop à coeur?- et c'est là que se glisse le doute sur l'authenticité de la sincérité.
Etrangement, il me vient à l'esprit le motto d'un roman des années '80, "Le plus aimé des mortels", d'un écrivain roumain "suicidé":" Là où l'amour n'existe pas, rien n'existe." On aime vraiment les US, ou on aime leur détresse?

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23/09/2005 | Lien permanent

Entre expatriés

Fragments de correspondance
"Alors...c'est à moi de relancer? Bon, d'accord, cette fois-ci j'ai quelque chose qui ressemble à une nouvelle: le mois prochain j'irai à NY (si j'ai le visa..., j'ai rempli une quinzaine de formulaires) pour un concours visant un poste de professeur à l'ONU. Il paraît qu'il y a suffisamment de candidats, mais cela vaut la peine d'essayer. Bien sûr, ce serait trop beau, tous les problèmes seraient résolus. Enfin, tant qu'il existe de l'espoir... Et toi? Et eux?" (...)
"Moi, je suis au chômage. Comment pourrais-je trouver un emploi convenable à 52 ans, quand je ne l'ai pas trouvé à 48, ou à 45?! C'est cela, la vraie France, et toi, tu as eu beau me contredire tout le temps, avec ton idéal français..., la réalité est bien pire qu'ils sont brusquement obligés de le reconnaître maintenant, après les trop médiatisées semaines-banlieues. Le chômage chez les étrangers est de 40%, les "consignes" visant les étrangers sont tout aussi claires pour l'embauche que pour les logements. J'ai vraiment de la chance d'avoir pu garder cet appartement, je n'aurais jamais eu un logement par moi-même, qui aurait accepté mon dossier?
Je ne crois pas qu'il existe un pays plus xénophobe (puisque je suis de type caucasien...), et qui déploie une telle énergie pour surmonter ce travers. Aux US c'est différent, là-bas tu peux réellement avoir une chance, qui que tu sois, mais c'est l'exigence qui est rude. Est-ce que tu crois qu'il existe en France trois étapes -tests, entretiens- pour une embauche? Claudiu en a fait l'expérience deux fois, et ce n'est pas rien... Ici, le relationnel joue beaucoup, en dehors d'autres critères auxquels tu ne corresponds pas déjà dès le départ, si tu es étranger. Quant au clientélisme, c'est presque comme en Roumanie, seulement en plus fin. Moi, je devrais trouver un emploi à minimum 1500 par mois, parce que les banques vont reprendre leurs prélèvements en Mai prochain, autrement, il vaut mieux rester comme ça...J'ai eu toute la bonne volonté du monde, et j'ai été d'une naïveté exemplaire en croyant que je pourrais envoyer des candidatures et être prise au sérieux. Tu te souviens? Claudiu aussi avait essayé et il ne comprenait pas pourquoi rien ne marchait...
Ce poste international serait pour toi une vraie expérience, je te souhaite de tout coeur de l'obtenir. D'abord, parce que tu pourras modérer tes opinions... C'est important.
Moi, je n'abandonne pas ce que j'ai toujours poursuivi, une chance n'est pas exclue, surtout maintenant.
Donc, prépare-toi bien, aie confiance en toi et fais de ton mieux, si tu dois l'avoir, ce poste, tu l'auras..."

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”Vous êtes Européenne” (suite)

Elargissement-ro fête ce mois-ci ses trois ans. Bon anniversaire, cher blog, tu as fait de ton mieux! Maintenant, je crois que tu pourras jouer, à ta manière, l'interface entre les médias ou les quotidiens roumains et ces lecteurs dont la langue n'est pas le roumain, et qui apprendront ainsi plus facilement des aspects sur cette  Roumanie en pleine évolution, n'est-ce pas?
Et voici un premier pas d'Européenne de plein droit.
 (e-mail)
"Cher Monsieur,
Je viens de trouver dans ma boîte aux lettres Le... et je l'ai parcouru avec attention. En règle générale, je trouve que la vie politique locale est passionnante, par certains cotés, mais surtout, je ne me sens pas trop dépaysée (je suis Roumaine, résidente à Nice depuis quelques bonnes années...). En plus, j'ai une histoire particulière avec ce département, en raison de mes vains efforts pour monter un projet européen entre la France et la Roumanie...Qui sait, un jour cela pourra donner un petit livre. Il suffirait juste de réunir les éléments d'une correspondance à tous les niveaux.
Je voulais vous remercier pour l'information parue dans le numéro d'aujourd'hui, concernant le vote des Européens en France aux Municipales et aux Européennes. J'ai appelé en Mairie pour plus de renseignements, et je me présenterai la semaine prochaine pour m'inscrire sur les deux listes électorales.
Avec mes salutations cordiales,
Carmen Serghie Lopez
(...)"
Bien sûr, il existe depuis un mois aussi  www.infoeuropa.ro, j'aurais retrouvé sans doute ces infos quelque part, si l'idée m'était venue de les chercher, mais dans ce journal les mêmes infos avaient un but: celui de faire remarquer que le vote des résidents européens pouvait compter, à un moment donné.

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24/02/2007 | Lien permanent

Privacy Violations

Cette lettre contenant aussi mes adresses complètes et la notification de Yahoo a été diffusée par e-mail à l'intention des destinataires que j'ai estimé être concernés. Bonjour, Je voudrais prévenir tous les destinataires ayant reçu des messages de ma part que mon adresse e-mail a réellement été violée: j'ai reçu aujourd'hui un virus envoyé par moi-même, c'est-à-dire depuis ma propre adresse serghie_carmen@yahoo.com. J'ai fait le nécessaire auprès de Yahoo, et lui aussi. Mais, à part l'indignation devant cet agissement pitoyable, (qui s'est fait d'ailleurs, anticiper depuis un moment), je ne me sens nullement intimidée, si tel était le but de ceux qui ont recours à cette opération technique sûrement délicate et demandant des connaissances spécifiques. Je précise qu'il s'agit là de mon adresse professionnelle, que j'utilise dans mes correspondances, mes démarches, mes contacts officiels et ouverts, et sur mon weblog (et non pas de mon adresse personnelle). Donc, il est évident que c'est bien le contenu de mes messages qui me vaut cette tentative d'intimidation. Je n'ai pas une position politique, mais si je l'avais? Quelles sont les affirmations pour lesquelles on essaie de réduire au silence? Il n'y a pas trente-six réponses, seulement quelques unes. Un simple exercice de logique suffit pour comprendre. Je me dois d'assurer que cet effort de dissuassion me concernant est complètement inutile. Je vous remercie. Carmen Lopez

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